Les tensions au niveau des différentes zones
L’effet de ce ralentissement de la croissance diffère selon
les différentes régions du monde. En Europe, le Produit intérieur brut ne croit
pas. Au contraire, il ne cesse de chuter. D’après les prévisions, il passerait
de 1.9% en 2018 à 1,6% en 2020. Aussi, le soutien apporté par la Banque
Centrale au produit intérieur pourrait entrainer une baisse des activités
économiques des pays. Notamment en Italie où la crise politique entraine une
méfiance par rapport aux institutions financières malgré l’effort fourni par
ces derniers. L’organisation de la coopération et du développement
économique prévoit dans ce sens l’augmentation des dettes de l’Italie face à
cette crise politique. Elle escompte une régression du produit intérieur
brut de la chine à 6% en 2020 à cause de la crise démographique et de baisse
des mises de fond des chinois. Pour l’OCDE les économies qui commencent
par s’affleurer comme l’Argentine et la Turquie peuvent connaitre des
chutes, mais qui resteront hors d’atteinte à l’échelle mondiale. Grâce à
leurs marchés qui restent encore peu étendus. Cela peut toutefois entraver la
croissance économique sur le marché mondial si la situation ne parvient pas à
être réglementée. Quant à la France, le PIB du pays pourrait croitre en 2018, mais
connaitre une régression d’ici 2020. Une rechute qui est attribuée au climat
sociofiscal.
Les préoccupations de l’OCDE
L’OCDE est particulièrement sceptique face à cette
situation, notamment à cause des tensions commerciales et géo politiques qui la
sous-tendent. De plus, les politiques commerciales adoptées sont celles qui
contribuent à encourager ce ralentissement. En faisant accroitre les charges de
production des entreprises et celles de consommation au niveau des ménages, les
retombées de ces politiques ne sont pas à applaudir. Dans certains pays
comme les États-Unis, la politique commerciale pourrait faire plus de dégâts et
faire ralentir encore plus le niveau du commerce à l’échelle mondiale. Surtout
lorsque l’on sait que les tensions commerciales entre les États-Unis ne sont
pas près de s’apaiser, ce qui pourrait faire ralentir le commerce international
au niveau mondial.