A peine quelques mois la tête du groupe Air
France-KLM, Ben Smith le nouveau directeur de la boîte a su régler les
problèmes des syndicaux qui duraient depuis des mois et qui a coûté des
millions à l’entreprise. Par sa personnalité et son charisme, il a prouvé qu’il
avait les compétences pour lesquelles il fut recruté tout en trouvant le bon
milieu et pour les dirigeants de l’entreprise et pour les syndicats.
Une situation bien gérée par Smith
Il y a à peine deux mois, lors de sa nomination,
l’intersyndicale SNPL et les autres syndicats du groupe s’indignaient du départ
de Jean Marc Jamaillac qui n’a pas su mener à bien les négociations salariales
et la nomination d’un étranger canadien à la tête du groupe. Au même moment,
les syndicats réclamaient une augmentation de 5,1% de leurs grilles salariales
qu’ils réclamaient depuis 2011. Même si tout le monde pensait que le canadien
avait les compétences pour régler cette situation, personne ne savait qu’il
arriverait à le faire en seulement moins d’un mois après sa prise de fonction.
Le vendredi 19 octobre, cinq syndicats qui représentaient 76% des voix ont
signé un accord monumental.
Un accord aux conditions acceptables
Pour que Ben Smith arrive à signer cet accord en si peu de
temps, il n’a pas signé de gros chèques, et pourtant il a essayé de mener à
bien les négociations. Des 5,1% d’augmentation des frais que les syndicats
réclamaient, Smith a proposé une augmentation de 2% de salaire en 2018 à effet
rétroactif au premier janvier et une autre augmentation de 2% au 1er janvier
2019. Avec cette méthodologie de Smith, les salariés verront leurs salaires
augmentés de 4% en janvier 2019 par rapport au janvier 2017. Avec cette
négociation certains analystes pensent que cette croissance salariale qui va
coûter 16millions d’euros à l’entreprise est acceptable pour en finir avec les
grèves qui ont coûté 335 millions au groupe.
Ben Smith a su utiliser la bonne méthode
Finalement, la proposition de Ben Smith n’était pas très
loin de celle de son prédécesseur qui proposait une augmentation de 2% en 2018
et 1,65% en 2019. Ce qui a fait la différence, c’est la personnalité des deux
personnages. Le canadien a organisé des réunions calmes où les syndicats ont pu
étaler leurs inquiétudes et les négociations se sont faites dans le respect du
droit de la personne. Il a utilisé de la diplomatie et des techniques de
négociation hors pairs.