samedi 24 novembre 2018

La France toujours aussi attractive à international


Les entreprises étrangères se sont toujours plus en France, et la tendance ne fait qu’évoluer. Cette courbe évolutive a été confirmée par une enquête Ipsos à l’initiative des États de la France et qui a été rendu public le 22 novembre dernier. L’enquête confirme que de nombreux patrons d’entreprises étrangères trouvent la France de plus en plus attractive. En effet, sur 200 responsables d’entreprises interrogés, près de 74 % ont émis un avis favorable sur la « Gaule réfractaire ». Un nombre qui a donc évolué en quatre ans, car seulement passant de 23 % en 2014, 60 % en 2017 et 74 % cette année.

Une bonne nouvelle pour le gouvernement et l’État français


Le président de la République Emmanuel Macron et son gouvernement souriront sans doute devant les résultats d’une telle enquête. C’est du moins la pensée ironisant du directeur général délégué d’Ipsos, Brice Teinturier. Les entreprisses étrangères vont dans la ligne opposée avec la plupart des Français qui pensent inopportuns les reformes mises en place par l’exécutif ces 18 mois précédents. En effet, ils sont 95 % des entreprises étrangères qui approuvent au contraire ces réformes de l’État, les trouvant plutôt dans le bon sens. Dans cette même lignée, 64 % d’entre eux soutiennent une accélération de ce mouvement de l’exécutif avec une baisse notoire du coût du travail. D’après M. Teinturier, ces attentes des entreprises contrastent violemment avec ce que pensent les Français.

Une hausse des investissements attendue


Avec cette tendance évolutive sur l’attractivité de la France pour les entreprises étrangères, on s’attend donc à pic des investissements. Toutefois, ce n’est pas ce que montre le sondage effectué qui annonce que seulement 18 % des responsables d’entreprises interrogés déclarent que de nouveaux projets sont lancés. D’après eux, cette tendance s’explique par la rude concurrence. En effet, la France, malgré qu’elle ait fait son retard, n’a tout de même pas gagné. Des affirmations d’Amélie Vidal-Simi qui est la PDG de la partie française de Henkel, société allemande de cosmétique et de produits d’entretien. Cette impulsion risque fort de s’inverser.

Le mouvement des « gilets jaunes » fait tache


Ce qui fait tache d’huile dans cette phase dynamique pour la France par rapport aux entreprises étrangères, c’est le mouvement social initié par ce qu’on appelle les « gilets jaunes ». En effet les actions entreprises par ce mouvement « très photogénique » sont mal perçues par de nombreuses maisons mères. D’autant plus que, l’État français a du mal à contenir la colère des « gilets jaunes » qui de jour en jour prend plusieurs formes. Selon le vice-président de Steelcase Europe, Guillaume Alvarez, des questions se posent sur la faculté réelle des autorités françaises à poursuivre les réformes engagées.