Lumière sur Steve Ballmer, lieutenant tonitruant de Bill Gates
Steve Ballmer est à la tête de Microsoft depuis 2000 après le retrait de son fondateur, Bill Gates.
Wolfgang Schreiber, PDG de Bugatti, et la persistance du luxe automobile français
Bugatti reste une référence dans le monde de l'automobile. Auréolée par plus de 10 000 victoires en course, un record jamais égalé, cette firme tricolore basée à Molsheim, en Alsace, incarne aujourd'hui encore cet esprit de sportivité et de faste hérités de son flamboyant passé.
L'efficacité énergétique selon Gilles Schnepp, PDG de Legrand
Legrand est un acteur important dans la domotique et les équipements électriques des bâtiments.
Yahoo! et la croissance externe à marche forcée
Pour la première fois depuis deux ans, l’entreprise californienne devance son grand rival Google.
Alain Pons et les ambitions de Deloitte
L’arrivée d’Alain Pons à la présidence de la direction générale de Deloitte France en juin 2010 a changé les perspectives du très réputé cabinet d’audit.
mercredi 27 novembre 2019
L’économie française tient face au ralentissement mondial
17:43:00
Economie française, Ralentissement mondial
L’économie française tient bon face au ralentissement de l’économie
mondiale. Le PIB de la France a connu une progression de 0,3% au premier
trimestre. Cette hausse repose essentiellement sur les dépenses des ménages
d’après les premiers indicateurs de l’Insee rendus public ce mercredi.
Selon les prévisions rendues public au cours du mois d’octobre de cette
année, l’Insee envisageait une croissance encore en h
ausse de l’économie française. Comme les deux précédents trimestres, le produit
intérieur brut français connait une croissance de 0,3%.
Avec l’Insee, la Banque de France établissait aussi les mêmes
prévisions. Cette croissance doit sa progression à une légère augmentation de
la consommation dans les ménages. Elle s’établit à 0,3%, après une hausse de
0,2% les trimestres précédents.
A souligner également qu’en dépit de la grève des gilets jaunes qui pouvait
paralyser l’activité du pays, le gouvernement a su impulser une dynamique qui
pousse les ménages à la consommation. Avec la consommation des ménages, la
baisse des dépenses de consommation en service, en ralentissement, ne se fait
pas du tout ressentir.
L’institut a ainsi précisé que le domaine des services, l’hôtellerie
notamment, a connu un véritablement ralentissement tandis que le secteur de
l’immatriculation automobile à quant à lieu progressé de 1,6%. De l’autre côté,
l’investissement des entreprises a lui aussi baissé de 1,2%.
Malgré une baisse notable du ralentissement de l’investissement des
ménages, l’économie française présente une solidité satisfaisante par rapport
aux pays voisins. Selon l’Insee toujours, cette croissance aurait pu connaitre
encore un meilleur résultat si la situation du commerce extérieur de la France
n’avait enregistré un ralentissement.
Si les importations ont connu une hausse de 1,4%, les exportations quant à
elles stagnent à +0,3%. L’économie française semble donc plus attractive que
celle de ses voisins. Dans la zone euro, on peut donc se permettre de la
considérer comme la plus attractive.
La Banque de France souligne d’ailleurs une bien meilleure résilience de
l’économie française vis-à-vis des autres pays de la zone euro.
Au terme de cette année, on s’attend au final que la France présente un
bien meilleur visage, avec un taux de croissance encore plus élevé. Dans toute
la zone euro, la commission européenne avait établi des prévisions de
croissance pour l’ensemble des pays. On prévoit notamment 1,3% pour la France,
0,5% en Allemagne, 0,1% en Italie, 1,2% en Belgique et 1,3% au Royaume-Uni
comme en France.
Les énergies fossiles ne seront plus financées par la banque européenne d’investissement à partir de 2022
17:27:00
Banque européenne, Energie fossile, Investissement
La plus grande banque publique internationale du monde a annoncé jeudi sa décision par rapport aux énergies fossiles. Cette décision qualifiée de décision historique reflète la volonté de la banque européenne d’investissement de faire ses premiers pas dans l’investissement climatique. La banque a ainsi décidé de ne plus financer les projets d’énergies fossiles et de se consacrer au climat. Elle souhaite ainsi devenir une vraie banque du climat.
Une
stratégie pertinente
Selon
le président de la banque européenne d’investissement Werner Hoyer, la banque
va arrêter le financement de combustibles fossiles et va se lancer dans
l’investissement climatique. Pour ce faire, le président assure qu’ils mettront
en place une stratégie pertinente et ambitieuse qui dépassera de loin
l’ensemble des établissements financiers publics. Werner Hoyer justifie les
ambitions climatiques de la banque européenne d’investissement en précisant
qu’une hausse des températures est prévue à la fin du siècle par les scientifiques.
Cette hausse de température aura de terribles conséquences pour l’ensemble des
populations du monde et certaines parties de la planète risquent d’être des
zones invivables. La fin des financements de projet d’énergies fossiles est prévue d’ici la fin de l’année 2021. La banque européenne d’investissement compte augmenter la part des financements consacrée aux projets climatiques et au développement durable. Elle souhaite que l’investissement climatique représente 50% de ses opérations en 2025. Un montant de 1000 milliards d’euros est prévu d’être mobilisé en faveur du domaine climatique et environnement entre 2021 et 2030. La nouvelle politique d’emprunt de la banque Européenne d’investissement obéira à un certain nombre de principes : la hausse des financements, la priorité à l’efficacité énergétique, l’aide renforcé aux technologies liées à l’émission carbonique, etc.
Une
grande évolution
Le
ministre de l’économie français Bruno Le Maire a salué la décision de la banque
en affirmant que ceci est un pas vers la concrétisation du projet proposé par
le président Macron et qui consiste en la création d’une banque européenne du
climat. Nick Stern, ancien vice-président de la banque mondiale qualifie cette
décision comme un « critère de référence en matière de leadership climatique
dans le secteur bancaire » et qui ajoute qu’il y aura de très bons retours sur
investissement. La décision a également été saluée par le Think Thank américain
qui le qualifie d’évolution importante dans le secteur bancaire même si cette
décision aurait pu être prise plus tôt. Les ONG environnementales sont
également fières de cette décision, elles comptent cependant veiller à ce que
de nouvelles infrastructures de gaz ne bénéficient pas d’un large
investissement durant les deux prochaines années.
Les
énergies fossiles toujours d'actualité
La
commission européenne ainsi que certains pays ont introduit des exceptions dans
la décision de la banque européenne d’investissement afin que la portée de la
décision soit limitée. Selon 350.org, ces exceptions
pourraient garantir le financement des projets dangereux de gaz fossiles par la
banque. Cette ONG ajoute que la décision de la BEI est un choc pour l’industrie
des combustibles fossiles. Elle rappelle aussi que tout projet inclu aux
projets d’intérêt commun de l’Union Européenne avant 2022 sera susceptible
d’être financé par la banque européenne d’investissement. Actuellement on
compte plus d’une cinquantaine de projets d’énergies fossiles inclus dans la
liste des projets d’intérêt commun. samedi 26 octobre 2019
Le Libra : du plomb dans l'aile de la cryptomonnaie de Facebook
19:30:00
Cryptomonnaie, Facebook, Libra
L’avenir de l’association Libra est menacé suite à l’annonce des
principales sociétés de paiement de ne plus vouloir la rejoindre. L’absence
d'explications claires de la part de Facebook est mise en cause après les
demandes et critiques de la part des régulateurs américains. Ainsi de nombreux
partenaires ont décidé de se détacher de ce projet de cryptomonnaie du géant
Facebook et ce, à seulement quelques jours de la première réunion de
l'association Libra. Cette rencontre doit permettre l'élaboration des statuts
de l’association et le lancement des travaux pour la mise à disposition du
Libra.
L’association Libra lâchée par de nombreux partenaires
Les défections ont commencé avec le service de paiement mobile PayPal qui a
quitté le navire sans fournir la moindre explication, préférant certainement
mener seul son chemin. Apres le retrait de PayPal, ce sont Visa et Mastercard
qui lui ont emboité le pas. Pour MasterCard l’essentiel est de continuer est de
poursuivre ses propres efforts sans oublier d’avoir un regard attentif sur le
Libra qui possède quand même quelques avantages potentiels. Autre défection,
c’est celle de Stripe, géant américain du paiement en ligne et d’autres grands
acteurs de l’association Libra qui ont préféré renoncer avant que celle-ci soit
rendue officielle. Ces derniers jours, on a également noté le retrait d’eBay.
Il reste encore des soutiens à Libra
De nombreuses défections ont secoué l’'association Libra ces derniers temps. Malgré tout elle peut encore compter sur des soutiens indéfectibles. Un soutien de taille pour le Libra, c’est le groupe Iliad. D’après une tribune publiée dans le quotidien Les Echos, le fondateur d’Iliad Xavier Niel affiche son soutien au Libra. D’après lui, le Libra a de beaux jours devant lui à l’image des 1600 autres monnaies virtuelles qui existe déjà en France. Il poursuit que l’accent doit être mis dans l'accompagnement de ce changement, en le rendant possible et accessible. Autres soutiens important pour l’association Libra, ce sont des groupes tels que VTC Uber et Lyft, Spotify, d’autres fonds d'investissement. Actuellement 23 membres sur les 28 originellement annoncés, adhèrent toujours au projet et continuent de soutenir le projet de manière officielle.Facebook et ses partenaires sous forte pression
Par crainte des législateurs, les sociétés de paiement ont préféré renoncer à rejoindre l’association Libra. De nombreuses critiques tournent autour du projet notamment aux États-Unis. Des sénateurs américains Brian Schatz et Sherrod Brown, pour les nommer, tentent même de dissuader les entreprises de soutenir le projet de monnaie virtuelle du géant Facebook. Pour les sociétés de paiement, le risque, à peine voilé, est que les autorités de régulation, dans le cadre d'examens visant à valider ou non le déploiement de Libra, mettent leur nez sur l’ensemble de leurs activités commerciales. Alors certainement la dernière chose souhaitée par Visa ou Mastercard est de s'exposer à ce point pour un projet pas encore viable à 100 %. La crainte d’une gestion douteuse des données personnelles des utilisateurs de Facebook est encore remise sur la table suite à l'affaire Cambridge Analytica.Les démissions à la SNCF de plus en plus nombreuses
Volontairement, 1025 employés étaient partis de l’entreprise de chemins de
fer en 2018. Des démissions au niveau de la SNCF qui se font de plus en plus
nombreux. Quoique d’aucuns croyaient que le statut de cheminot arrangerait la
situation, les récents chiffres publiés montrent bien au contraire que tous ne
se trouvent plus satisfaits par le métier des rails.
La SNFC, une entreprise qui ne fait plus rêver
Selon les chiffres du bilan social annuel rendu public et commenté
par Le Parisien en
date du mardi 08 octobre dernier, la SNCF serait à présent loin d’être pour
beaucoup de personnes. Les 1025 démissions enregistrées au cours de l’année
écoulée montrent en effet une forte hausse de 34% par rapport aux années
précédentes.
En 2017 on dénombrait 763 démissions, contre 614 l’année d’avant. Comparés
aux 140.000 salariés que compte la SNCF, ces chiffres semblent minimes. Mais,
toutefois, cela traduit bien un état de malaise qui s’explique par plusieurs
facteurs aussi internes qu’externes.
Plusieurs raisons avancées
De nombreuses raisons ont été évoquées par quelques responsables de la SNCF
qui ont accepté de commenter ces chiffres. Selon Benjamin Raigneau, Directeur
des Ressources Humaines de l’entreprise publique des chemins de fers, l’une des
raisons soulignée est la forte concurrence des recruteurs.
Il souligne qu’en Ile-de-France, il existe une forte concurrence pour
recruter les mécaniciens, les chaudronniers, les agents de maintenance et
autres corps. La SNCF se doit donc de proposer des avantages plus grands. D’ailleurs,
dans les nouveaux processus de recrutement des futurs employés en Ile-de-France
par exemple, l’entreprise prévoit désormais d’attribuer des logements aux
cheminots.
Ce n’est pas tout comme raison. Du côté de certains syndicalistes de
l’entreprise, on dénonce une absence d’augmentation salariale depuis 5 ans
ainsi que des salaires jugés trop bas. Tout ceci contraste avec les avantages
offerts par d’autres recruteurs.
Un autre représentant du personnel évoque quant à lui les conséquences des
récentes mesures et reformes prises. Selon lui, elles ont entièrement changé le
visage de l’entreprise. Entrainant parfois des suppressions ou des déplacements
de poste de manière toute azimute.
La fin de l’époque de la dynastie des cheminots
Tous les éléments précités sont à l’opposés des intérêts qui ont souvent
favorisés la longévité à des postes et de facto, créés les dynasties de
cheminots que tous ont connu. Il est impossible de trouver des personnes
fidèles des postes si ces derniers sont tout le temps supprimés ou déplacés,
rajoute le délégué du personnel.
Toutes ces conditions ne favorisent pas le recrutement des jeunes qui
souhaitent faire carrière. C’est aussi ce que redoutent le plus les nombreuses
organisations salariales et syndicales de l’entreprise des chemins de fer.
Dans une industrie qui va enregistrer encore l’arrivée de nouveaux acteurs,
la SNCF estime revoir à la hausse sa politique des salaires pour rester
concurrentielle et compétitive. C’est d’ailleurs un avis partagé par l’Union
des Transports Publics. L’entrée des nouveaux acteurs entrainera une forte de
libéralisation très positive pour ce marché. Pour l’heure, la SNCF continue de
perdre des employés.
dimanche 13 octobre 2019
VERS UNE TAXATION HARMONISÉE DES GAFA
Les GAFA, les géants du numérique représentés par Google, Amazone, Facebook
et Apple, se verront certainement taxés d’une manière harmonisée dans tous les
pays membres de l’OCDE. C’est en tout cas ce qui ressort des intentions des
nouvelles règles fiscales qui seront proposées au prochain sommet du G20.
PLUS DE PAYS QU’EN JANVIER 2019
En janvier 2019 déjà, 127 pays s’étaient accordés sur des mesures visant à
obliger les géants du numérique à payer des impôts dans les pays où ils
réalisent des bénéfices. Jusque-là, grâce à des systèmes propres à elles qui
n’obéissent à aucun code en matière économique, ces multinationales du Web
avaient toujours profité d’une optimisation fiscale dans des nombreux.
Aujourd’hui, c’est plus de 134 pays, soit 7 de plus qu’en janvier, qui
s’apprêtent à trouver une approche unifiée de taxation des GAFA. Ces accords
visaient à supprimer les failles dans le système de taxation particulièrement
bénéfique au secteur du numérique.
DES NEGOCIATIONS AUTOUR DU G20 ET DES AUTRES PAYS
L’idéal est de parvenir à un accord politique d’ici au mois de juin de
l’année suivante. C’est donc tout au long de la semaine, au cours du sommet du
G20 que tous ces pays devraient discuter des propositions communes qui visent à
établir une harmonisation dans le système de taxation des multinationales du
Web. Présentée par Angel Gurria, Secrétaire général de l’OCDE, l’approche
consiste donc à déterminer si un pays sera en mesure de taxer une
multinationale suivant ses bénéfices. Selon Pascal Saint-Amans, Directeur du
Centre de Politique et d’Administration Fiscales de l’OCDE, « un accord
politique serait très vite trouvé si l’ensemble des pays concernés et le G20
acceptent de discuter autour de la base commune déjà établie ».
UN ACCORD IMPERATIF ENTRE PAYS MEMBRES
« L’absence d’un accord entre pays membres d’ici 2020 nous faire
courir le risque de voir des pays agir seuls ». C’est en ces termes que
s’est exprimé M. Gurria. Une adresse en référence à la France qui déjà décidé
de taxer les multinationales du Web dès l’an prochain. Ces taxations devraient
s’imposer aux groupes qui sont présents dans un pays, y réalisent des bénéfices
sans y être physiquement. C’est le modèle choisi par Google, Amazone, Facebook
et Apple pour échapper aux impositions dans certains pays. Pour les porteurs de
cet accord, même si cela parait prématuré, si toutefois les négociations
avancent bon train, même en janvier, un accord politique pourrait être conclu.
Les français paient 215 euros par an à la SNCF sans le savoir
Les français ne le savent peut être pas encore mais ils ont contribué
au financement de la SNCF à hauteur de 215 euros. En 2018, avec près de
379 euros pour chacun des 38 millions de foyers, la contribution des français
n’a pas été des moindres. Avant même de commencer à payer les billets de train,
ils ont donc contribué au financement de la SNCF. C’est ce qui ressort d’une
étude réalisée par l’ex magistrat de la cour des comptes François Ecalle. Ce
dernier affirme que d’après les calculs réalisés, le coût de la SNCF pour ce
qui est des contribuables et de 14,4 milliards d’euros. Pour le compte de
l’année 2018.
Sur ces milliards d’euros, 57% ont été destinés au cout de
fonctionnement de la SNCF. Il faut préciser que l’État et les autorités
régionales ont contribué à hauteur de 3,4 milliards à la SNCF en guise de
subventions. Par la suite, les contribuables ont octroyé de manière indirecte
11,6 milliards pour gérer le fonctionnement de la structure ferroviaire. Ce qui
veut dire que lorsqu’un voyageur paie un billet de train, le cout réel du
voyage est de 20% dans le montant qu’il paye. Le reste de l’argent est destiné
au paiement de l’impôt.
De la concurrence en 2020 pour la SNCF
Si ces chiffres semblent impressionnants, la note pourrait être bien plus
salée les années à venir. Déjà, l’État a effectué une reprise de dette à la
SNCF. Ce qui s’élève à un montant de près de 25 milliards d’euros. Si les
calculs sont bien faits, la charge des contribuables devraient encore augmenter
d’ici là. Soit près de 500 millions d’euros annuel. Par contre, la dernière
réforme mise en place en 2018 devrait pouvoir calmer les choses. Cette réforme
était censée réduire les couts qui étaient à la charge des contribuables. De
plus, l’ouverture du marché à d’autres opérateurs va mettre fin au monopole de
la SNCF. Ce qui sera bien plus avantageux pour les contribuables. Tout
simplement parce que du fait de la concurrence, la SNCF sera obligée de réduire
ses coûts. Elle devra aussi améliorer la qualité de ses services si elle ne
désire pas perdre sa clientèle.
Qu’en sera-t-il des cheminots ?
Très bientôt il sera mis fin aux recrutements des cheminots. Ce qui va
entrainer une baisse de la cotisation versée à l’État. De ce fait, ce dernier
se verra obligé de baisser le coût de sa subvention d’équilibre. C’est ce qui
ressort de l’analyse qui a été menée par François Ecalle via son étude.
Toutefois, il rappelle que de nouveaux agents feront leur entrée. Ceux-ci
devront donner des cotisations plus élevées. Ce qui entrainera alors très peu
de changements pour les couts que payent les contribuables vu qu’il y aura un
certain équilibre finalement. Sur un long terme, le régime spécial des
cheminots finira par disparaitre. Ce qui entrainera aussi la disparition du
cout de ce régime à l’échelle des contribuables. Toutefois, l’on ne sait pas
encore si ce cout pourrait apparaitre sous une autre forme.
jeudi 26 septembre 2019
France: stabilité du climat des affaires et dégradation de l’emploi
En France, selon des données publiées mardi par l’Insee, le climat des affaires garde la même dynamique en ce mois d’aout. Ce qui permet nettement aux chefs d’entreprise de garder leur optimisme. Une stabilisation à 105, qui correspond au même niveau qu’au mois de juillet précède. Ce qui correspond à une progression de 0,3% de l’économie française, notamment pour les deux premiers trimestres. Pendant ce temps, le climat de l’emploi ne se porte guère mieux, pire encore il subit même une dégradation, atteignant ainsi son plus bas niveau depuis septembre 2016.
Le commerce de détail inquiète les chefs d’entreprise
Au niveau du commerce de détail, ce n’est pas par contre le grand optimisme au niveau des chefs d’entreprise. Car le secteur se détériore nettement, passant de 105 à 101 de juillet à aout. Au niveau des services et du bâtiment, il y’a par contre une stabilisation et mieux encore une légère amélioration pour le domaine de l’industrie variant de 101 à 102. Au niveau de ce domaine, il semble alors qu’il n’y a guère de quoi se réjouir dans les perspectives. Les chefs d’entreprise envisagent d’adopter un « rythme soutenu », pour cette année, avec une augmentation de 6% de leurs investissements. Par contre, ils prévoient de revoir à la baisse de 5 points de leurs projections d’investissement relativement aux chiffres du mois d’avril.Le secteur de l’emploi n’est pas au mieux en France
Au niveau du secteur de l’emploi, le climat n’est pas à l’optimisme. Il a perdu 2 points au mois d’août, ce qui l’emmène à 104 qui représente, depuis septembre 2016, son plus bas niveau. Les statisticiens lient cette détérioration du secteur de l’emploi avec la baisse importante du solde d’opinion lié à l’emploi passé au niveau du commerce de détail. Toutefois, malgré cette forte baisse illustrée par les données sur le chômage, l’activité, elle, vit un coup de frein, ce qui pourrait retarder le rythme de cette dégradation.La confiance se maintient au niveau des ménages
Apres l’élection présidentielle de 2017 en France, la confiance des ménages avait atteint un sommet, celle-ci s’est grandement détériorée. Durant l’année 2018, elle a chuté à un bas niveau pour se situer à 87. Alors depuis janvier 2019, la défiance semble passer et l’indicateur de confiance des ménages n’arrête guère de s’accroitre et a pu atteindre un niveau à 101 jusqu’ici jamais égalé depuis février 2018.La guerre commerciale impacte l’activité manufacturière aux Etats-Unis
15:30:00
activité manufacturière, chine, Etats-Unis, Guerre commerciale
Aux Etats-Unis, la guerre commerciale n’a pas tardé à révéler ses premières
conséquences. En effet, d’après l’enquête mensuelle de l’Institute for Supply
Management (ISM), publiée mardi, la guerre commerciale qui pèse sur les
entreprises à de nombreuses conséquences. En effet, pour la première fois
depuis 2016 aux USA, la croissance de l’activité manufacturière a subi une
contraction alors qu’il y’avait une baisse importante des nouvelles commandes
et recrutements. Ces données publiées par cet indicateur très réputé des
investisseurs ont attisé les craintes de récession au niveau de Wall Street.
Les statistiques montrent en même temps la faible hausse des dépenses de
construction en juillet.
L’industrie manufacturière américaine commence à se contracter
Pour le chef économiste de Naroff Economic Advisors, Joel Naroff, la
contraction de l’activité manufacturière américaine pousse les ménages à
continuer de dépenser. L’indice ISM de ce secteur s’est réduit à 49,1 au mois
d’aout, contre 51,2 au mois de juillet. Il s’agit là d’une première pour cet
indice qui, pour la première fois depuis aout 2016, passe sous la barre de 50
confirmant ainsi la contraction de l’industrie manufacturière qui occupe près
de 12 % de l’économie américaine. D’après l’ISM, cela provoque une importante
baisse au niveau de la confiance des entreprises. L’indicateur poursuit que le
problème majeur demeure le commerce international, comme en témoigne la
contraction notoire relatives aux nouvelles commandes à l’export.
L’emploi, sous la menace du ralentissement
De manière générale, le sous-indice relatif aux nouvelles commandes a connu
une baisse à 47,2 en août, plus bas niveau depuis 2012, contre 50,8 en juillet.
Quant à l’emploi, son sous-indice a reculé à 47,4 au mois d’août, plus bas
niveau depuis mars 2016, contre 51,7 au mois de juillet. Ce recule fait planer
une baisse au niveau des effectifs du domaine industriel au mois d’août. Déjà
en juillet, les entreprises de ce secteur manufacturier ont revu à la baisse
les horaires de travail ainsi que les volumes d’heures supplémentaires. Le
département du Travail doit rendre public vendredi son rapport mensuel relatif
à l’emploi. L’enquête menée par l’ISM représente donc un avertissement
concernant l’incertitude qui pèse sur l’industrie manufacturière, relative aux
droits de douane et du commerce international. Il s’agit également d’un risque
considérable pour la croissance d’après le chef économiste de RDQ Economics,
John Ryding. Le département du Commerce a publié un rapport distinct qui montre
une augmentation, en juillet, de 0,1% au niveau des dépenses de construction,
alors que le consensus Reuters en attendait 0,3%.
mercredi 7 août 2019
LSE se lance dans une opération complexe de rachat de Refinitiv
16:15:00
London Stock Exchange, LSE, rachat, Refinitiv
Cette semaine devrait être un moment important pour LSE (London Stock
Exchange) avec l’annonce prévue du rachat du fournisseur d’informations, de
données et d’analyses au domaine financier, Refinitiv pour le nommer.
Toutefois, il s’agit d’une opération complexe à 27 milliards de dollars (dette
incluse) qui devraient, avant toute finalisation, être minutieusement scrutés
par les autorités de la concurrence avant de pouvoir être finalisée, d’après
quatre (4) sources à Reuters. L’opérateur de la Bourse de Londres voit ainsi,
vers 12h45, son action bondir à quelque 15% à 6,492 pence, suite à un stade
record de 6,562 pence, correspondant à la seconde plus importante hausse du
Footsie, qui gagnait 1,8% à ce niveau.
Une annonce officielle attendue cette semaine
Refinitiv est un groupe sous le contrôle du fonds américain Blackstone. Ce
dernier a acquis l’année passée 55% de participation au niveau de Refinitiv,
lors d’une opération de 20 milliards de dollars, dette incluse. Les
négociations actuelles entre LSE, Blackstone et Thomson Reuters, sont bien
parties pour aboutir à un accord. Ce qui permet de prévoir une annonce
officielle qui pourrait se faire dès ce 1er août lorsque LSE aura à présenter
ses résultats semestriels. À ce niveau, aucun commentaire n’est sorti des
représentants de LSE, Blackstone, Thomson Reuters et Refinitiv. Avec cette
fusion, l’opérateur boursier LSE pourrait accroitre fortement son segment de
services financiers sur laquelle il essaie de se baser pour obtenir une source
solide et durable de trésorerie comparativement à ses autres activités de
compensation et de plateforme d’échanges.
De nombreux écueils à surmonter malgré tout
Pour arriver à terme, l’opération devra faire face à de multiples écueils.
Un examen rigoureux devrait être lancé en Europe et aux États-Unis par les
Autorités de la concurrence. Cela pourrait aller jusqu’à 18 mois. Une enquête
dite phase II devrait aussi être ouverte par l’UE dans le cas où les autorités
appréhendent un effet important sur la concurrence notamment sur le coût des
données financières. Également, de nombreuses périodes d’incessibilité de
titres se mettront sur le chemin de Blackstone et des autres actionnaires de
Refinitiv, selon le temps que prendront les enquêtes antitrust. En outre, il
faut noter que Thomson Reuters a annoncé vendredi, qu’en cas d’accord avec LSE,
il n’y aura pas de changement sur l’accord sur 30 ans, concernant la fourniture
de contenus à Refinitiv de la part de Reuters News. L’année passée, Blackstone
a accepté de garantir une hausse de 45% à 47,6% à Thomson Reuters dans sa
participation dans Refinitiv, dans le cas où certains objectifs sont réalisés.
Contournement de la Taxe GAFA : Mounir Mahjoubi dénonce la stratégie d'Amazon en France
16:10:00
Amazon France, GAFA, Mounir Mahjoubi, Taxe GAFA
Le député LREM de Paris Mounir Mahjoubi s’insurge contre la décision prise
par Amazon France pour esquiver la taxe GAFA. En effet, le député a tout
récemment accordé une interview au journal parisien où il dénonce cette
pratique action d’Amazon France de refléter la taxe GAFA au niveau de ses
tarifs aux entreprises locales. Pour rappel Mounir Mahjoubi fait partie en même
temps d’un Comité délégué par les parlementaires dans le volet d’une
enquête concernant l’état et les actions de la grande distribution pour ce qui
est de ses relations commerciales avec les fournisseurs en France.
La GAFA, une imposition sur le chiffre d’affaires
La taxe GAFA est, pour rappeler, cette taxe, définitivement adoptée par le
Sénat français, le 11 juillet dernier. Il s’agit d’une imposition des
entreprises de grande envergure du domaine des technologies, sur les chiffres
d’affaires et non sur le bénéfice, généralement raffermi au niveau des pays
disposant d’une fiscalité très faible. La taxe GAFA est adoptée, le temps que
les règles s’harmonisent au niveau de l’OCDE. Toutefois, cette loi ne fait pas
des heureux partout, les Américains l’ont énormément controversée. Ceux-ci la
considèrent comme extrêmement discriminatoire vis-à-vis des multinationales
établies aux États-Unis. Cela a d’ailleurs fait réagir le Président Trump qui a
brandi la menace d’une riposte avec, en retour, une taxe sur le vin français
fourni à son pays. La succursale d’Amazon en France a décidé de contourner
cette taxe en la répercutant sur les tarifs des services fournis aux
entreprises françaises qui utilisent sa plateforme web.
Une « stratégie inacceptable » selon Mounir Mahjoubi
Tout en dénonçant cette décision, le député LREM de Paris, n’est nullement
surpris par cette action du géant américain de la vente en ligne, en France. En
effet, les antécédents d’Amazon le confirment, l’an dernier, il s’était opposé
à la signature d’une charte de bonne conduite à l’égard des entreprises françaises.
Le député dénonce le comportement « arrogant et cynique » du
directeur général d’Amazon France, Fréderic Duval, lors d’une audition devant
la commission mandatée par l’Assemblée nationale. Il poursuit en déclarant que
Fréderic Duval avait minutieusement préparé son audition, passant tout son
temps à éviter les questions qui lui étaient posées. L’ancien secrétaire d’État
au numérique, a, en outre, affirmé, avoir fait la saisine du président de l’Assemblée
nationale ainsi que de la commission d’enquête parlementaire. Pour Mounir
Mahjoubi, l’objectif n’est pas de démanteler le géant américain en France ou de
lui infliger une condamnation, mais de le pousser à respecter ses obligations
avec ses partenaires, tant fiscale que commerciale.
lundi 22 juillet 2019
Altarea devient un partenaire de choix de Woodeum
15:39:00
Dans le paysage de l’immobilier, le groupe Alterea est
très bien connu pour détenir une importante part du marché. Dans ses objectifs
d’expansion, le groupe acquiert le promoteur du bois Woodeum en y apportant 50
millions d’euros. Avec cette acquisition, les deux groupes pourront travailler
ensemble pour livrer une moyenne de 3000 logements bas-carbone annuellement sur
les 5 prochaines années.
Une nouvelle dynamique pour le groupe Woodeum
Résidentiel
Le chiffre d’affaires de la nouvelle entreprise créée
par les deux groupes s’élève à 100 millions d’euros, avec un apport de 50% des
deux côtés. A travers cette nouvelle capacité financière, Woodeum Résidentiel
tend à optimiser ses productions. L’année prochaine, il livrera près de 1600
logements et planifie en livrer entre 2500 et 3000 sur les 5 prochaines années.
Le co-fondateur de Woodeum rappelle que ce n’est pas une acquisition, mais un
partenariat qui va pousser le groupe à investir dans d’autres projets et à se
développer. De plus, la nouvelle dynamique du gouvernement qui tend à établir
une réglementation sur les constructions, et surtout sur le plan
environnemental. La collaboration entre ces deux groupes est donc une
opportunité qui leur permet d’apprendre les méthodes des uns et des autres afin
de pénétrer rapidement ce marché.
Des changements dans le fonctionnement de la nouvelle
entreprise
Si cette opération ne modifie pas réellement le
fonctionnement des équipes de management de Woodeum, quelques changements ont
dû être faits pour optimiser son fonctionnement. Pour cela, quelques noms ont
été changés et aussi des titres de postes aussi. Le siège social de
l’entreprise change de nom et devient WO2 Holding et la filiale qui est chargée
de l’immobilier garde son nom WO2. De plus, Woodeum Résidentiel qui s’occupait
de la filière logement devient tout simplement Woodeum. Philippe Zivkovic gère
alors trois portefeuilles différents. Il est co-fondateur de WO2 Holding, le
président du conseil de surveillance et aussi le président de la filiale
immobilière.
Woodeum a signé son premier nouveau contrat
Pour ses nouvelles fonctions, la nouvelle entreprise
créée par les deux groupes commence par gérer le fonds Icawood avec 750
millions d’euros en fonds propres. En effet, le fonds Icawood a été mis
en place par deux structures différentes qui sont : la succursale de la
filière immobilière de la CDPQ : Caisse de Dépôt et de Placement du
Québec ; et aussi du fonds d’investissement Imacap. Les objectifs
poursuivis par ces fonds sont énormes. Il s’agira d’arriver à générer au moins
1,6 milliard d’euros, une somme qui servira à la construction de plusieurs
bureaux en bois lamellé-croisé dans le Grand Paris. Déjà, près d’une moyenne de
1,2 millions de mètre carrés de bureaux sont créés dans l’île de France chaque
année. Ce fonds permettra de son côté de créer entre 200 et 300 milles mètres
carrés de bureaux en bois lamellé-croisé sur les neuf prochaines années dans la
ville parisienne. Un projet très ambitieux, et voilà pourquoi cette coopération
est nécessaire pour arriver à faire ces réalisations.
Le constructeur automobile français DS, de nouveau en Chine ?
15:37:00
Les jours mauvais semblent commencer par s’estomper
pour la marque automobile française en Asie. En effet, depuis quelques années,
ses ventes ont considérablement chutées en Chine, mais il semblerait que les
choses aient commencé par prendre un nouvel élan à pas d’escargot. Si le groupe
PSA a essuyé une régression générale de 13%, c’est la marque DS qui, de son
côté a réussi à faire une croissance de 15% grâce à non nouveau bébé, la DS3
Crossback
Un optimisme renaît auprès de la marque
Pour la première figure de la marque de voiture
premium française, la nouvelle gamme e voitures lancée a connu un véritable
succès. Sur les 6 mois précédents, elle occupe plus de 84% de toutes les
ventes. Si le modèle DS3 est celui qui avait fait le succès de la marque ces
dernières années, il n’en est plus le cas aujourd’hui. Yves Bonnefont, le
président du groupe n’est pas optimiste pour un renouvellement de ce modèle qui
semble être dépassé. Pour succéder à la DS3 Crossback qui est sortie en juin
dernier, c’est une SUV qui est en préparation dans les usines. Elle sera lancée
et commercialisée l’année prochaine. Il y a quelques mois, la DS7 Crossback
avait permis de relancer les ventes de la marque. Mais maintenant, la
focalisation est donnée à la DS3 Crossback. Tout de même, il faut noter que
cette nouvelle stratégie de pénétration de marché a permis au groupe
d’effectuer de nombreuses ventes. Actuellement, la DS a gagné du terrain dans
plusieurs pays européens tels que le Danemark, la Belgique et les Pays-Bas.
Même en Amérique du Nord, plus précisément en Argentine, le groupe a percé le
marché. Une croissance de plus de 143% a été enregistrée sur ce premier
semestre sur la vente de la gamme DS.
En Chine, les choses vont mal
Si le groupe réussit à s’imposer sur le marché
européen et celui de l’Amérique du nord, il n’en est pas ainsi pour la Chine.
Les chiffres réalisés dans ce dernier ne sont pas très encourageants. Sur le
marché chinois, près d’une trentaine de millions y sont vendus chaque année et
la marque n’a pu livrer que 1800 voitures dans le pays du soleil
couchant. Pour le président du groupe, il n’est pas question
d’abandonner, il faudra redoubler d’efforts pour mieux se positionner sur ce
marché automobile, qui est le premier dans le monde. Pour Yves Bonnefont, le
problème que rencontre le groupe sur ce marché, n’est pas la production, mais
surtout une question de communication qui permettra de définir des stratégies
de pénétration. Pour lui, il faudra trouver le moyen de faire pénétrer les
véhicules DS et de maximiser sur son réseau en Chine. De plus, la DS évolue
vers la production de voitures électriques dont la DS3 Crossback hybride et la
E-Tense qui sera complètement électrique. D’autres modèles aussi seront mis sur
le marché. Avec ces nouveaux produits, le patron de la marque française espère
faire un bond sur le marché chinois qui devient de plus en plus électrique.
jeudi 4 juillet 2019
La guerre entre Casino et ses créanciers
15:40:00
Le groupe Casino a annoncé qu’il allait
réorganiser ses activités au niveau de l’Amérique Latine. Le climat qui règne
entre le propriétaire du groupe, Jean Charles Naouri et ses créanciers n’est
pas du tout agréable. Le groupe Casino est actuellement à 6 milliards d’euros
de dettes dont 2,9 milliards d’euros sous lesquels croule sa société Rallye.
A la recherche d’un sauveur
Pour sauver Casino, Jean Charles Naouri
est actuellement à la recherche d’un chevalier blanc qui va faire le rachat
d’une partie de la dette. Cependant, cette opération semble impossible vu que
les banques vont vendre leurs dettes à perte. Un des amis de Jean Charles
Naouri affirme que ce dernier a échoué dans la sauvegarde de son empire, raison
pour laquelle il a rendu les armes. Après une résistance de plusieurs années
aux attaques qui profitaient de la faiblesse de Casino, la décision de se
rendre fut très dure pour le propriétaire du groupe.
Une sous-estimation des hedge funds
Un des proches de Jean Charles Naouri
affirme que celui-ci a sous-estimé les activistes et qu’il n’imaginait pas
qu’ils pouvaient avoir un tel impact. L’été dernier, alors que les activistes
avaient fait un pari sur la chute des actions Casino et de sa société Rallye,
Jean Charles Naouri avait réussi à obtenir un prêt de 500 millions d’euros
auprès du Crédit Agricole, de BNP Paribas, d’HSBC, de Natixis et du crédit
mutuel. Ce soutien des banques dont il disposait lui avait permis de sauver la
mise mais la situation n’est plus la même. En effet, le fait que le groupe
Casino fut placé sous procédure de sauvegarde n’est pas sans conséquences et la
relation entre Casino et ses banques est devenue tendue. De plus, Jean Charles
est devenu méfiant vis-à-vis de certaines banques qui sont proches de son rival
carrefour.
31 millions d’euros de dividende pour la
société personnelle de Jean Charles Naouri
Au mois d’Avril, certains investisseurs
voulaient céder leurs créances afin de se débarrasser du groupe Casino.
Certaines banques ne soutiennent plus le groupe et veulent mettre plus de pression
sur lui. La société Rallye a versé en mai, 52 millions d’euros de dividendes
dont les 31 millions reviennent à la société personnelle de Jean Charles
Naouri, ce qui a généré la colère de plusieurs créanciers. Peu de temps avant,
Jean Charles Naouri avait fait une demande qui lui permet de ne pas avoir à
payer ses dettes sur un an. Les banques demandent un démantèlement de Casino
pour qu’elles puissent être remboursées.
Nissan espère une amélioration de ses relations avec Renault
15:38:00
Tout récemment, le groupe Nissan a annoncé qu’il espérait pour bientôt, des
améliorations au niveau de sa relation avec son partenaire français. Ce n’est
que de cette manière que l’équité nécessaire pour les affaires communes des
deux groupes pourrait être établie. Si la relation ne se réchauffe pas entre
les deux groupes alliés, cela pourrait bien nuire à leur collaboration, qui
dure depuis près de deux décennies. C’est donc lors de la dernière
assemblée réunissant les deux parties, que Nissan a mis sur table, la nécessité
de tenir compte de l’équité au niveau de leur alliance. La réunion qui n’avait
pas été faite depuis l’affaire de Carlos Ghosn, a permis de placer Hiroto
Saikawa au conseil d’administration. Ce dernier devra jouer un rôle crucial au
niveau de l’amélioration des relations entre les deux partenaires. Il faudrait
rappeler que les accusations qui pesaient contre Carlos Ghosn, ont amplifié la
dégradation des relations entre les deux groupes. Celui-ci n’aura donc pas pu
aller au bout de sa mission de renforcement de lien entre les deux entités.
Des tensions persistantes au niveau des deux groupes
Le nouveau membre du conseil d’administration, Hiroto Saikawa, a affirmé
que la priorité se situe au niveau du redressement du constructeur japonais. Une
action nécessaire pour renforcer les performances de Nissan. Du coté de ce
dernier, les choses se sont apaisés depuis l’arrestation de Carlos Ghosn. Des
décisions ont été prises afin de mieux gérer l’administration du groupe ainsi
que son contrôle au niveau interne. Aussi, les actionnaires du constructeur
japonais, n’ont eu aucun mal à s’entendre, quant à la constitution de leur
nouvelle équipe. De son côté, le constructeur français voudrait plus de poids
dans les nominations et les audits de Nissan. C’est après mûre réflexion,
qu’Hiroto Saikawa, finira par répondre favorablement à cette requête. Le
président et le directeur général de Nissan ont donc désormais deux postes au
sein du comité au niveau de Nissan. Toutefois, cela ne suffira pas à apaiser les
tensions au niveau des deux groupes. La preuve, des conflits d’intérêts sont
encore présents au niveau de l’alliance. C’est le cas de l’actionnaire de
Nissan, qui accuse Senard de ne pas tenir compte des intérêts du groupe
japonais.
Vers une fusion entre Nissan et Renault ?
Pour le moment, Hiroto Saikawa se veut déterminé à résoudre les conflits
avec leur partenaire français. Ce qui leur permettrait de trouver des
options plus intéressantes pour faire prospérer l’alliance. Suite à la
succession des différends dont les deux groupes ont été victimes, les nouveaux
dirigeants doivent avoir pour mission d’ouvrir une nouvelle page au niveau de
l’alliance. A l’heure actuelle, les deux constructeurs partenaires ont
tellement de différends internes à résoudre, qu’ils passent à côté de
l’essentiel. Pourtant, l’alliance devrait se tourner vers des objectifs tels
que décupler leur performance. Toutefois, la solution pour la résolution de ces
conflits se trouve dans un meilleur management au sein de l’alliance. Ce qui permettrait
de donner une nouvelle vision à l’alliance des deux groupes. En cas de
réchauffement des relations entre les deux groupes, l’alliance pourrait évoluer
vers une fusion.
vendredi 28 juin 2019
Carrefour : La sortie de la Chine est saluée par les investisseurs
19:20:00
Après avoir enchainé des pertes de
manière successive sur le territoire chinois, le groupe français Carrefour,
décide enfin de se retirer. Une décision qui n’est pas passée inaperçue. En
effet, c’était la meilleure chose à faire et les investisseurs le savent mieux
que quiconque. C’est d’ailleurs la raison pour laquelle ils ont tenu à saluer
cette nouvelle décision du groupe français. Ce dernier n’ayant pas pu réussir
son intégration au niveau du commerce alimentaire en Chine, se voit donc obligé
de faire ses adieux. Aujourd’hui, Carrefour est en tête du marché de la
distribution alimentaire en Europe. Toutefois, malgré sa présence sur le
territoire chinois depuis des années, un problème d’adaptation l’oblige à
devoir plier bagage. Suite à la valorisation d’un actif, les experts sont
mitigés en ce qui concerne l’interprétation des résultats qui en suivent.
Bonne initiative pour les affaires du
groupe
La valorisation de l’actif en question
aurait conduit à plus de 30% de perte en termes de vente, au niveau de groupe.
C’est ce que pense un premier groupe d’analystes de cette baisse, qui dure
depuis plusieurs années. Pour d’autres, cette valorisation peut être une très
bonne chose, pour le futur du groupe. Les résultats prévisionnels du groupe
pourraient également connaitre une hausse significative du fait de cette
valorisation. Toutefois, le retrait de carrefour de Chine est une bonne
initiative pour les affaires du groupe. Cela permettra à ce dernier de mieux
se positionner sur le marché français afin d’y accroitre ses parts.
Carrefour gagnerait toutefois à surveiller de près le marché chinois. Ce
dernier est connu pour ses constantes variations, qui peuvent à un moment donné
être en faveur du groupe français. Carrefour compte conserver une bonne partie
de l’entreprise pendant deux années au minimum. Aussi, 29% des sièges du
conseil d’administration devraient aussi être en leur possession.
Plus de 30 millions de perte opérationnelle
Près de 4 milliards d’euros, c’est à
cette somme que s’élevaient les ventes de Carrefour sur le territoire chinois.
En comparaison aux années antérieures, ce chiffre traduit une baisse de
près de 5%, soit près d’une trentaine de millions. Aussi, il convient de
préciser que la décision du géant français met fin aux débat liés à la main
mise de Tencent sur Carrefour china. Par ailleurs, il faut noter que la plupart
des autres distributeurs, peinent vraiment à trouver leur place sur le
marché chinois, avec la présence des grands tels que Alibaba. A l’instar
des autres grands groupes occidentaux, l’installation de Carrefour en Chine,
n’aura pas été couronnée de succès.
Genfit paye les prix de l’échec des essaies de son concurrent
19:16:00
Dans le monde de la finance, il est important de remarquer l’influence de
la bourse américaine sur les autres marchés dans le monde. C’est-à-dire que
lorsque Wall Street est en chute, la même chose arrive à la bourse de Paris
ainsi qu’à plusieurs autres. CYMABAY, une entreprise biotech américaine a vu
ses actions chuter à Wall Street suite à des tests sans succès. Alors que
Genfit est le concurrent direct de cette firme, proposant les mêmes tests, ses
actions ont aussi connu une baisse à la bourse de Paris, causant une situation
déplorable dans la firme française.
Cymabay rate ses essais cliniques
Dans le pays de l’oncle Sam, c’est la biotech Cymabay qui connait de
mauvais jours. En réalité, cette firme est en phase de tests dans la mise au
point d’un médicament capable de lutter contre une maladie du foie très rare.
Suite à des tests qui n’ont pas connu du succès, les actions de la firme ont
véritablement baissé à la baisse à cause de la déception des investisseurs. La
molécule seladepar du produit testé sur des patients n’a eu aucun effet de
réduction de la graisse qui est accumulée dans le foie des patients tests.
Après douze semaines de tests, aucune avancée positive. Pour la biotech
américaine, ces résultats peuvent être expliqués par une activité de la
molécule sur certains biomarqueurs dans le foie. Automatiquement, cette baisse
à la Wall Street pèse sur Genfit à la bourse de Paris parce qu’elle fait des
expériences similaires.
Genfit rassure ses investisseurs
La molécule testée par Genfit est nommée élafibranor et fait partie de la
même famille de molécules inhibitrices du PPAR comme seladepar de Cymabay. Mais
il existe une grande différence entre ces deux molécules parce que celle testée
par la biotech française a une action simultanée sur les PPAR alpha et delta
tandis que celle de la firme américaine n’a qu’une action sur les PPAR delta.
Suite à une explication fournie par la firme lilloise, le critère mis en
évidence par Cymabay qui a essuyé un échec et qui est mis en cause par la
bourse n’est pas un élément particulier dans l’approbation d’un médicament. Par
contre, le critère mis en évidence par les autorités d‘approbation de
médicaments est celui de la composition des graisses plutôt que celle de la
composition brute des graisses.
Les produits de Genfit connaîtront de meilleurs résultats
En réalité, la firme française rétorque en disant que le principal élément
à considérer est la résolution de la NASH sans aggravation de la fibrose, un
critère qui est pris en compte par les autorités compétentes et que la molécule
élafibranor a réussi à atteindre. C’est en effet, ce seul critère qui
déterminera la lecture des résultats de l’analyse dans l’étape finale de
l’essai de la molécule testée. Pour la firme, elle pense que sa molécule est la
mieux placée pour répondre aux exigences de l’EMA et de la FDA. Si la phase 3
des tests d’avère positive, alors élafibranor sera considérée comme le premier
traitement d’intention de la NASH.
vendredi 10 mai 2019
Qui est Warren Buffet, « l’oracle milliardaire » ?
18:57:00
Peu de personnes peuvent dire ne pas connaître Warren
Buffet. Il s’agit de la troisième plus grande fortune au monde. Adulé, adoré,
aimé, Warren Buffet fait tout simplement office de légende dans le monde de
l’entreprenariat et des investissements.
Warren Buffet, un milliardaire exemplaire
Il est considéré par bon nombre de ses pairs comme une
icône mais surtout comme une référence. En effet, Warren Buffet n’est pas un
milliardaire comme les autres. Il est certainement l’un des meilleurs
investisseurs au monde. D’ailleurs, la personnalité de l’homme confirme cela.
Vous remarquerez que le milliardaire âgé de 88 ans est une personne simple.
S’agissant de son habillement, il arbore toujours des costumes classiques et de
cravates colorées. Il faut, par ailleurs, noter que l’homme semble très
accessible. Il faut remarquer que Warren Buffet dit toujours être adepte de la
malbouffe. Sa fortune ne lui a pas fait changer ses habitudes gastronomiques.
Il soutient manger au moins trois fois par semaine des nuggets de poulet, des
chips, de la glace ou encore du coca.
En outre, la simplicité de l’homme transparaît de par
le fait que Warren Buffet loge toujours dans sa maison acquise en 1958 et
située à Omaha.
Enfin, le milliardaire s’investit activement dans le
financement d’organisations caritatives. Mieux encore, Warren Buffet s’est
plaint de ne pas payer assez d’impôts sur ses revenus. Il faut bien reconnaître
qu’il est rare de voir un milliardaire tenir un tel propos.
Warren Buffet, une personnalité adorée
Surnommé, « l’oracle d’Omaha », l’admiration
de certaines personnes envers Warren Buffet est devenue quasiment un culte. Il
ne s’agit plus de respect ou d’admiration mais plutôt d’adoration. En effet,
c’est près d’un millier de personnes qui se déplacent chaque année jusqu’à
Omaha (sa ville natale) pour écouter Warren Buffet. A noter que toutes ces
personnes ont investi dans l’empire du milliardaire américain (Berkshire
Hathaway). Ainsi, chacun d’entre eux lui voue un culte incroyable. Les
qualificatifs positifs envers l’homme et sa personnalité se multiplient.
Presque toutes personnes s’activant dans le secteur des entreprises aux
Etats-Unis l’adorent. Warren Buffet serait alors l’ami de tout le monde et
l’homme avec qui s’associait à tout prix.
L’autre facette de Warren Buffet
Tout porte à croire que Warren Buffet est le gendre
idéal et surtout le meilleur milliardaire au monde. Ami de la nature, soucieux
du bien-être des personnes défavorisées, Warren Buffet serait un homme parfait.
Il faut dire que la communication du milliardaire est faite pour donner une
telle image. Mais, en réalité, il faut savoir que Warren Buffet n’est pas qu’un
bon samaritain. En vérité, c’est un chef d’entreprises impitoyable. Il a très
tôt eu le sens des affaires. Pour preuve, en une cinquante d’années, il est
parti de rien pour construire un patrimoine évalué à près 530 milliards de
dollars. Il investit beaucoup dans des entreprises porteuses d’avenir. Enfin,
notez que Warren Buffet ne cligne pas des yeux quand il faut couper une partie
de ses effectifs pour des soucis de rentabilité. En 2015, une des entreprises
(Ketchup Heinz) où il est l’actionnaire principal a procédé à des licenciements
massifs.
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