Lumière sur Steve Ballmer, lieutenant tonitruant de Bill Gates

Steve Ballmer est à la tête de Microsoft depuis 2000 après le retrait de son fondateur, Bill Gates.

Wolfgang Schreiber, PDG de Bugatti, et la persistance du luxe automobile français

Bugatti reste une référence dans le monde de l'automobile. Auréolée par plus de 10 000 victoires en course, un record jamais égalé, cette firme tricolore basée à Molsheim, en Alsace, incarne aujourd'hui encore cet esprit de sportivité et de faste hérités de son flamboyant passé.

L'efficacité énergétique selon Gilles Schnepp, PDG de Legrand

Legrand est un acteur important dans la domotique et les équipements électriques des bâtiments.

Yahoo! et la croissance externe à marche forcée

Pour la première fois depuis deux ans, l’entreprise californienne devance son grand rival Google.

Alain Pons et les ambitions de Deloitte

L’arrivée d’Alain Pons à la présidence de la direction générale de Deloitte France en juin 2010 a changé les perspectives du très réputé cabinet d’audit.

mercredi 27 novembre 2019

L’économie française tient face au ralentissement mondial


L’économie française tient bon face au ralentissement de l’économie mondiale. Le PIB de la France a connu une progression de 0,3% au premier trimestre. Cette hausse repose essentiellement sur les dépenses des ménages d’après les premiers indicateurs de l’Insee rendus public ce mercredi.

Des chiffres conformes aux prévisions de l’Insee


Selon les prévisions rendues public au cours du mois d’octobre de cette année, l’Insee envisageait une croissance encore en h     ausse de l’économie française. Comme les deux précédents trimestres, le produit intérieur brut  français connait une croissance de 0,3%.

 Avec l’Insee, la Banque de France établissait aussi les mêmes prévisions. Cette croissance doit sa progression à une légère augmentation de la consommation dans les ménages. Elle s’établit à 0,3%, après une hausse de 0,2% les trimestres précédents.

A souligner également qu’en dépit de la grève des gilets jaunes qui pouvait paralyser l’activité du pays, le gouvernement a su impulser une dynamique qui pousse les ménages à la consommation. Avec la consommation des ménages, la baisse des dépenses de consommation en service, en ralentissement, ne se fait pas du tout ressentir.

L’institut a ainsi précisé que le domaine des services, l’hôtellerie notamment, a connu un véritablement ralentissement tandis que le secteur de l’immatriculation automobile à quant à lieu progressé de 1,6%. De l’autre côté, l’investissement des entreprises a lui aussi baissé de 1,2%.

L’économie française plus solide que ses voisins


Malgré une baisse notable du ralentissement de l’investissement des ménages, l’économie française présente une solidité satisfaisante par rapport aux pays voisins. Selon l’Insee toujours, cette croissance aurait pu connaitre encore un meilleur résultat si la situation du commerce extérieur de la France n’avait enregistré un ralentissement.

Si les importations ont connu une hausse de 1,4%, les exportations quant à elles stagnent à +0,3%. L’économie française semble donc plus attractive que celle de ses voisins. Dans la zone euro, on peut donc se permettre de la considérer comme la plus attractive.

La Banque de France souligne d’ailleurs une bien meilleure résilience de l’économie française vis-à-vis des autres pays de la zone euro.

Au terme de cette année, on s’attend au final que la France présente un bien meilleur visage, avec un taux de croissance encore plus élevé. Dans toute la zone euro, la commission européenne avait établi des prévisions de croissance pour l’ensemble des pays. On prévoit notamment 1,3% pour la France, 0,5% en Allemagne, 0,1% en Italie, 1,2% en Belgique et 1,3% au Royaume-Uni comme en France.


Les énergies fossiles ne seront plus financées par la banque européenne d’investissement à partir de 2022


La plus grande banque publique internationale du monde a annoncé jeudi sa décision par rapport aux énergies fossiles. Cette décision qualifiée de décision historique reflète la volonté de la banque européenne d’investissement de faire ses premiers pas dans l’investissement climatique. La banque a ainsi décidé de ne plus financer les projets d’énergies fossiles et de se consacrer au climat. Elle souhaite ainsi devenir une vraie banque du climat.

Une stratégie pertinente 

Selon le président de la banque européenne d’investissement Werner Hoyer, la banque va arrêter le financement de combustibles fossiles et va se lancer dans l’investissement climatique. Pour ce faire, le président assure qu’ils mettront en place une stratégie pertinente et ambitieuse qui dépassera de loin  l’ensemble des établissements financiers publics. Werner Hoyer justifie les ambitions climatiques de la banque européenne d’investissement en précisant qu’une hausse des températures est prévue à la fin du siècle par les scientifiques. Cette hausse de température aura de terribles conséquences pour l’ensemble des populations du monde et certaines parties de la planète risquent d’être des zones invivables. 

La fin des financements de projet d’énergies fossiles est prévue d’ici la fin de l’année 2021. La banque européenne d’investissement compte augmenter la part des financements consacrée aux projets climatiques et au développement durable. Elle souhaite que l’investissement climatique représente 50% de ses opérations en 2025.  Un montant de 1000 milliards d’euros est prévu d’être mobilisé en faveur du domaine climatique et environnement entre 2021 et 2030. La nouvelle politique d’emprunt de la banque Européenne d’investissement obéira à un certain nombre de principes : la hausse des financements, la priorité à l’efficacité énergétique, l’aide renforcé aux technologies liées à l’émission carbonique, etc. 

Une grande évolution 

Le ministre de l’économie français Bruno Le Maire a salué la décision de la banque en affirmant que ceci est un pas vers la concrétisation du projet proposé par le président Macron et qui consiste en la création d’une banque européenne du climat. Nick Stern, ancien vice-président de la banque mondiale qualifie cette décision comme un « critère de référence en matière de leadership climatique dans le secteur bancaire » et qui ajoute qu’il y aura de très bons retours sur investissement. La décision a également été saluée par le Think Thank américain qui le qualifie d’évolution importante dans le secteur bancaire même si cette décision aurait pu être prise plus tôt. Les ONG environnementales sont également fières de cette décision, elles comptent cependant veiller à ce que de nouvelles infrastructures de gaz ne bénéficient pas d’un large investissement durant les deux prochaines années. 

Les énergies fossiles toujours d'actualité

La commission européenne ainsi que certains pays ont introduit des exceptions dans la décision de la banque européenne d’investissement afin que la portée de la décision soit limitée. Selon 350.org, ces exceptions pourraient garantir le financement des projets dangereux de gaz fossiles par la banque. Cette ONG ajoute que la décision de la BEI est un choc pour l’industrie des combustibles fossiles. Elle rappelle aussi que tout projet inclu aux projets d’intérêt commun de l’Union Européenne avant 2022 sera susceptible d’être financé par la banque européenne d’investissement. Actuellement on compte plus d’une cinquantaine de projets d’énergies fossiles inclus dans la liste des projets d’intérêt commun. 

samedi 26 octobre 2019

Le Libra : du plomb dans l'aile de la cryptomonnaie de Facebook



L’avenir de l’association Libra est menacé suite à l’annonce des principales sociétés de paiement de ne plus vouloir la rejoindre. L’absence d'explications claires de la part de Facebook est mise en cause après les demandes et critiques de la part des régulateurs américains. Ainsi de nombreux partenaires ont décidé de se détacher de ce projet de cryptomonnaie du géant Facebook et ce, à seulement quelques jours de la première réunion de l'association Libra. Cette rencontre doit permettre l'élaboration des statuts de l’association et le lancement des travaux pour la mise à disposition du Libra.

L’association Libra lâchée par de nombreux partenaires


Les défections ont commencé avec le service de paiement mobile PayPal qui a quitté le navire sans fournir la moindre explication, préférant certainement mener seul son chemin. Apres le retrait de PayPal, ce sont Visa et Mastercard qui lui ont emboité le pas. Pour MasterCard l’essentiel est de continuer est de poursuivre ses propres efforts sans oublier d’avoir un regard attentif sur le Libra qui possède quand même quelques avantages potentiels. Autre défection, c’est celle de Stripe, géant américain du paiement en ligne et d’autres grands acteurs de l’association Libra qui ont préféré renoncer avant que celle-ci soit rendue officielle. Ces derniers jours, on a également noté le retrait d’eBay.

Il reste encore des soutiens à Libra

De nombreuses défections ont secoué l’'association Libra ces derniers temps. Malgré tout elle peut encore compter sur des soutiens indéfectibles. Un soutien de taille pour le Libra, c’est le groupe Iliad. D’après une tribune publiée dans le quotidien Les Echos, le fondateur d’Iliad Xavier Niel affiche son soutien au Libra. D’après lui, le Libra a de beaux jours devant lui à l’image des 1600 autres monnaies virtuelles qui existe déjà en France. Il poursuit que l’accent doit être mis dans l'accompagnement de ce changement, en le rendant possible et accessible. Autres soutiens important pour l’association Libra, ce sont des groupes tels que VTC Uber et Lyft, Spotify, d’autres fonds d'investissement. Actuellement 23 membres sur les 28 originellement annoncés, adhèrent toujours au projet et continuent de soutenir le projet de manière officielle.

Facebook et ses partenaires sous forte pression

Par crainte des législateurs, les sociétés de paiement ont préféré renoncer à rejoindre l’association Libra. De nombreuses critiques tournent autour du projet notamment aux États-Unis. Des sénateurs américains Brian Schatz et Sherrod Brown, pour les nommer, tentent même de dissuader les entreprises de soutenir le projet de monnaie virtuelle du géant Facebook. Pour les sociétés de paiement, le risque, à peine voilé, est que les autorités de régulation, dans le cadre d'examens visant à valider ou non le déploiement de Libra, mettent leur nez sur l’ensemble de leurs activités commerciales. Alors certainement la dernière chose souhaitée par Visa ou Mastercard est de s'exposer à ce point pour un projet pas encore viable à 100 %. La crainte d’une gestion douteuse des données personnelles des utilisateurs de Facebook est encore remise sur la table suite à l'affaire Cambridge Analytica.








Les démissions à la SNCF de plus en plus nombreuses



Volontairement, 1025 employés étaient partis de l’entreprise de chemins de fer en 2018. Des démissions au niveau de la SNCF qui se font de plus en plus nombreux. Quoique d’aucuns croyaient que le statut de cheminot arrangerait la situation, les récents chiffres publiés montrent bien au contraire que tous ne se trouvent plus satisfaits par le métier des rails.

La SNFC, une entreprise qui ne fait plus rêver


Selon les chiffres du bilan social annuel rendu public et commenté par Le Parisien en date du mardi 08 octobre dernier, la SNCF serait à présent loin d’être pour beaucoup de personnes. Les 1025 démissions enregistrées au cours de l’année écoulée montrent en effet une forte hausse de 34% par rapport aux années précédentes.

En 2017 on dénombrait 763 démissions, contre 614 l’année d’avant. Comparés aux 140.000 salariés que compte la SNCF, ces chiffres semblent minimes. Mais, toutefois, cela traduit bien un état de malaise qui s’explique par plusieurs facteurs aussi internes qu’externes.

Plusieurs raisons avancées


De nombreuses raisons ont été évoquées par quelques responsables de la SNCF qui ont accepté de commenter ces chiffres. Selon Benjamin Raigneau, Directeur des Ressources Humaines de l’entreprise publique des chemins de fers, l’une des raisons soulignée est la forte concurrence des recruteurs.

Il souligne qu’en Ile-de-France, il existe une forte concurrence pour recruter les mécaniciens, les chaudronniers, les agents de maintenance et autres corps. La SNCF se doit donc de proposer des avantages plus grands. D’ailleurs, dans les nouveaux processus de recrutement des futurs employés en Ile-de-France  par exemple, l’entreprise prévoit désormais d’attribuer des logements aux cheminots.  

Ce n’est pas tout comme raison. Du côté de certains syndicalistes de l’entreprise, on dénonce une absence d’augmentation salariale depuis 5 ans ainsi que des salaires jugés trop bas. Tout ceci contraste avec les avantages offerts par d’autres recruteurs.

Un autre représentant du personnel évoque quant à lui les conséquences des récentes mesures et reformes prises. Selon lui, elles ont entièrement changé le visage de l’entreprise. Entrainant parfois des suppressions ou des déplacements de poste de manière toute azimute.

La fin de l’époque de la dynastie des cheminots


Tous les éléments précités sont à l’opposés des intérêts qui ont souvent favorisés la longévité à des postes et de facto, créés  les dynasties de cheminots que tous ont connu. Il est impossible de trouver des personnes fidèles des postes si ces derniers sont tout le temps supprimés ou déplacés, rajoute le délégué du personnel.

Toutes ces conditions ne favorisent pas le recrutement des jeunes qui souhaitent faire carrière. C’est aussi ce que redoutent le plus les nombreuses organisations salariales et syndicales de l’entreprise des chemins de fer.

Dans une industrie qui va enregistrer encore l’arrivée de nouveaux acteurs, la SNCF estime revoir à la hausse sa politique des salaires pour rester concurrentielle et compétitive. C’est d’ailleurs un avis partagé par l’Union des Transports Publics. L’entrée des nouveaux acteurs entrainera une forte de libéralisation très positive pour ce marché. Pour l’heure, la SNCF continue de perdre des employés.


dimanche 13 octobre 2019

VERS UNE TAXATION HARMONISÉE DES GAFA



Les GAFA, les géants du numérique représentés par Google, Amazone, Facebook et Apple, se verront certainement taxés d’une manière harmonisée dans tous les pays membres de l’OCDE. C’est en tout cas ce qui ressort des intentions des nouvelles règles fiscales qui seront proposées au prochain sommet du G20.

PLUS DE PAYS QU’EN JANVIER 2019

En janvier 2019 déjà, 127 pays s’étaient accordés sur des mesures visant à obliger les géants du numérique à payer des impôts dans les pays où ils réalisent des bénéfices. Jusque-là, grâce à des systèmes propres à elles qui n’obéissent à aucun code en matière économique, ces multinationales du Web avaient toujours profité d’une optimisation fiscale dans des nombreux. Aujourd’hui, c’est plus de 134 pays, soit 7 de plus qu’en janvier, qui s’apprêtent à trouver une approche unifiée de taxation des GAFA. Ces accords visaient à supprimer les failles dans le système de taxation particulièrement bénéfique au secteur du numérique.

DES NEGOCIATIONS AUTOUR DU G20 ET DES AUTRES PAYS

L’idéal est de parvenir à un accord politique d’ici au mois de juin de l’année suivante. C’est donc tout au long de la semaine, au cours du sommet du G20 que tous ces pays devraient discuter des propositions communes qui visent à établir une harmonisation dans le système de taxation des multinationales du Web. Présentée par Angel Gurria, Secrétaire général de l’OCDE, l’approche consiste donc à déterminer si un pays sera en mesure de taxer une multinationale suivant ses bénéfices. Selon Pascal Saint-Amans, Directeur du Centre de Politique et d’Administration Fiscales de l’OCDE, « un accord politique serait très vite trouvé si l’ensemble des pays concernés et le G20 acceptent de discuter autour de la base commune déjà établie ».

UN ACCORD IMPERATIF ENTRE PAYS MEMBRES

« L’absence d’un accord entre pays membres d’ici 2020 nous faire courir le risque de voir des pays agir seuls ». C’est en ces termes que s’est exprimé M. Gurria. Une adresse en référence à la France qui déjà décidé de taxer les multinationales du Web dès l’an prochain. Ces taxations devraient s’imposer aux groupes qui sont présents dans un pays, y réalisent des bénéfices sans y être physiquement. C’est le modèle choisi par Google, Amazone, Facebook et Apple pour échapper aux impositions dans certains pays. Pour les porteurs de cet accord, même si cela parait prématuré, si toutefois les négociations avancent bon train, même en janvier, un accord politique pourrait être conclu.




Les français paient 215 euros par an à la SNCF sans le savoir


Les français ne le savent peut être pas encore mais  ils ont contribué au financement de la SNCF à hauteur  de 215 euros. En 2018, avec près de 379 euros pour chacun des 38 millions de foyers, la contribution des français n’a pas été des moindres. Avant même de commencer à payer les billets de train, ils ont donc contribué au financement de la SNCF. C’est ce qui ressort d’une étude réalisée par l’ex magistrat de la cour des comptes François Ecalle. Ce dernier affirme que d’après les calculs réalisés, le coût de la SNCF pour ce qui est des contribuables et de 14,4 milliards d’euros. Pour le compte de l’année 2018.

Sur ces milliards d’euros, 57%  ont été destinés au cout de fonctionnement  de la SNCF. Il faut préciser que l’État et les autorités régionales ont contribué à hauteur de 3,4 milliards à la SNCF en guise de subventions. Par la suite, les contribuables ont octroyé de manière indirecte 11,6 milliards pour gérer le fonctionnement de la structure ferroviaire. Ce qui veut dire que lorsqu’un voyageur paie un billet de train, le cout réel du voyage est de 20% dans le montant qu’il paye. Le reste de l’argent est destiné au paiement de l’impôt.

De la concurrence en 2020 pour la SNCF


Si ces chiffres semblent impressionnants, la note pourrait être bien plus salée les années à venir. Déjà, l’État a effectué une reprise de dette à la SNCF. Ce qui s’élève à un montant de près de 25 milliards d’euros. Si les calculs sont bien faits, la charge des contribuables devraient encore augmenter d’ici là. Soit près de 500 millions d’euros annuel. Par contre, la dernière réforme mise en place en 2018 devrait pouvoir calmer les choses. Cette réforme était censée réduire les couts qui étaient à la charge des contribuables. De plus, l’ouverture du marché à d’autres opérateurs va mettre fin au monopole de la SNCF. Ce qui sera bien plus avantageux pour les contribuables. Tout simplement parce que du fait de la concurrence, la SNCF sera obligée de réduire ses coûts. Elle devra aussi améliorer la qualité de ses services si elle ne désire pas perdre sa clientèle.

Qu’en sera-t-il des cheminots ?


Très bientôt il sera mis fin aux recrutements des cheminots. Ce qui va entrainer une baisse de la cotisation versée à l’État. De ce fait, ce dernier se verra obligé de baisser le coût de sa subvention d’équilibre. C’est ce qui ressort de l’analyse qui a été menée par François Ecalle via son étude. Toutefois, il rappelle que de nouveaux agents feront leur entrée. Ceux-ci devront donner des cotisations plus élevées. Ce qui entrainera alors très peu de changements pour les couts que payent les contribuables vu qu’il y aura un certain équilibre finalement. Sur un long terme, le régime spécial des cheminots finira par disparaitre. Ce qui entrainera aussi la disparition du cout de ce régime à l’échelle des contribuables. Toutefois, l’on ne sait pas encore si ce cout pourrait apparaitre sous une autre forme.

jeudi 26 septembre 2019

France: stabilité du climat des affaires et dégradation de l’emploi



En France, selon des données publiées mardi par l’Insee, le climat des affaires garde la même dynamique en ce mois d’aout. Ce qui permet nettement aux chefs d’entreprise de garder leur optimisme. Une stabilisation à 105, qui correspond au même niveau qu’au mois de juillet précède. Ce qui correspond à une progression de 0,3% de l’économie française, notamment pour les deux premiers trimestres. Pendant ce temps, le climat de l’emploi ne se porte guère mieux, pire encore il subit même une dégradation, atteignant ainsi son plus bas niveau depuis septembre 2016.

Le commerce de détail inquiète les chefs d’entreprise

Au niveau du commerce de détail, ce n’est pas par contre le grand optimisme au niveau des chefs d’entreprise. Car le secteur se détériore nettement, passant de 105 à 101 de juillet à aout. Au niveau des services et du bâtiment, il y’a par contre une stabilisation et mieux encore une légère amélioration pour le domaine de l’industrie variant de 101 à 102. Au niveau de ce domaine, il semble alors qu’il n’y a guère de quoi se réjouir dans les perspectives. Les chefs d’entreprise envisagent d’adopter un « rythme soutenu », pour cette année, avec une augmentation de 6% de leurs investissements. Par contre, ils prévoient de revoir à la baisse de 5 points de leurs projections d’investissement relativement aux chiffres du mois d’avril.

Le secteur de l’emploi n’est pas au mieux en France

Au niveau du secteur de l’emploi, le climat n’est pas à l’optimisme. Il a perdu 2 points au mois d’août, ce qui l’emmène à 104 qui représente, depuis septembre 2016, son plus bas niveau. Les statisticiens lient cette détérioration du secteur de l’emploi avec la baisse importante du solde d’opinion lié à l’emploi passé au niveau du commerce de détail. Toutefois, malgré cette forte baisse illustrée par les données sur le chômage, l’activité, elle, vit un coup de frein, ce qui pourrait retarder le rythme de cette dégradation.

La confiance se maintient au niveau des ménages

Apres l’élection présidentielle de 2017 en France, la confiance des ménages avait atteint un sommet, celle-ci s’est grandement détériorée. Durant l’année 2018, elle a chuté à un bas niveau pour se situer à 87. Alors depuis janvier 2019, la défiance semble passer et l’indicateur de confiance des ménages n’arrête guère de s’accroitre et a pu atteindre un niveau à 101 jusqu’ici jamais égalé depuis février 2018.




La guerre commerciale impacte l’activité manufacturière aux Etats-Unis


Aux Etats-Unis, la guerre commerciale n’a pas tardé à révéler ses premières conséquences. En effet, d’après l’enquête mensuelle de l’Institute for Supply Management (ISM), publiée mardi, la guerre commerciale qui pèse sur les entreprises à de nombreuses conséquences. En effet, pour la première fois depuis 2016 aux USA, la croissance de l’activité manufacturière a subi une contraction alors qu’il y’avait une baisse importante des nouvelles commandes et recrutements. Ces données publiées par cet indicateur très réputé des investisseurs ont attisé les craintes de récession au niveau de Wall Street. Les statistiques montrent en même temps la faible hausse des dépenses de construction en juillet.

L’industrie manufacturière américaine commence à se contracter


Pour le chef économiste de Naroff Economic Advisors, Joel Naroff, la contraction de l’activité manufacturière américaine pousse les ménages à continuer de dépenser. L’indice ISM de ce secteur s’est réduit à 49,1 au mois d’aout, contre 51,2 au mois de juillet. Il s’agit là d’une première pour cet indice qui, pour la première fois depuis aout 2016, passe sous la barre de 50 confirmant ainsi la contraction de l’industrie manufacturière qui occupe près de 12 % de l’économie américaine. D’après l’ISM, cela provoque une importante baisse au niveau de la confiance des entreprises. L’indicateur poursuit que le problème majeur demeure le commerce international, comme en témoigne la contraction notoire relatives aux nouvelles commandes à l’export.

L’emploi, sous la menace du ralentissement


De manière générale, le sous-indice relatif aux nouvelles commandes a connu une baisse à 47,2 en août, plus bas niveau depuis 2012, contre 50,8 en juillet. Quant à l’emploi, son sous-indice a reculé à 47,4 au mois d’août, plus bas niveau depuis mars 2016, contre 51,7 au mois de juillet. Ce recule fait planer une baisse au niveau des effectifs du domaine industriel au mois d’août. Déjà en juillet, les entreprises de ce secteur manufacturier ont revu à la baisse les horaires de travail ainsi que les volumes d’heures supplémentaires. Le département du Travail doit rendre public vendredi son rapport mensuel relatif à l’emploi. L’enquête menée par l’ISM représente donc un avertissement concernant l’incertitude qui pèse sur l’industrie manufacturière, relative aux droits de douane et du commerce international. Il s’agit également d’un risque considérable pour la croissance d’après le chef économiste de RDQ Economics, John Ryding. Le département du Commerce a publié un rapport distinct qui montre une augmentation, en juillet, de 0,1% au niveau des dépenses de construction, alors que le consensus Reuters en attendait 0,3%.


mercredi 7 août 2019

LSE se lance dans une opération complexe de rachat de Refinitiv



Cette semaine devrait être un moment important pour LSE (London Stock Exchange) avec l’annonce prévue du rachat du fournisseur d’informations, de données et d’analyses au domaine financier, Refinitiv pour le nommer. Toutefois, il s’agit d’une opération complexe à 27 milliards de dollars (dette incluse) qui devraient, avant toute finalisation, être minutieusement scrutés par les autorités de la concurrence avant de pouvoir être finalisée, d’après quatre (4) sources à Reuters. L’opérateur de la Bourse de Londres voit ainsi, vers 12h45, son action bondir à quelque 15% à 6,492 pence, suite à un stade record de 6,562 pence, correspondant à la seconde plus importante hausse du Footsie, qui gagnait 1,8% à ce niveau.

Une annonce officielle attendue cette semaine


Refinitiv est un groupe sous le contrôle du fonds américain Blackstone. Ce dernier a acquis l’année passée 55% de participation au niveau de Refinitiv, lors d’une opération de 20 milliards de dollars, dette incluse. Les négociations actuelles entre LSE, Blackstone et Thomson Reuters, sont bien parties pour aboutir à un accord. Ce qui permet de prévoir une annonce officielle qui pourrait se faire dès ce 1er août lorsque LSE aura à présenter ses résultats semestriels. À ce niveau, aucun commentaire n’est sorti des représentants de LSE, Blackstone, Thomson Reuters et Refinitiv. Avec cette fusion, l’opérateur boursier LSE pourrait accroitre fortement son segment de services financiers sur laquelle il essaie de se baser pour obtenir une source solide et durable de trésorerie comparativement à ses autres activités de compensation et de plateforme d’échanges.

De nombreux écueils à surmonter malgré tout


Pour arriver à terme, l’opération devra faire face à de multiples écueils. Un examen rigoureux devrait être lancé en Europe et aux États-Unis par les Autorités de la concurrence. Cela pourrait aller jusqu’à 18 mois. Une enquête dite phase II devrait aussi être ouverte par l’UE dans le cas où les autorités appréhendent un effet important sur la concurrence notamment sur le coût des données financières. Également, de nombreuses périodes d’incessibilité de titres se mettront sur le chemin de Blackstone et des autres actionnaires de Refinitiv, selon le temps que prendront les enquêtes antitrust. En outre, il faut noter que Thomson Reuters a annoncé vendredi, qu’en cas d’accord avec LSE, il n’y aura pas de changement sur l’accord sur 30 ans, concernant la fourniture de contenus à Refinitiv de la part de Reuters News. L’année passée, Blackstone a accepté de garantir une hausse de 45% à 47,6% à Thomson Reuters dans sa participation dans Refinitiv, dans le cas où certains objectifs sont réalisés.




Contournement de la Taxe GAFA : Mounir Mahjoubi dénonce la stratégie d'Amazon en France



Le député LREM de Paris Mounir Mahjoubi s’insurge contre la décision prise par Amazon France pour esquiver la taxe GAFA. En effet, le député a tout récemment accordé une interview au journal parisien où il dénonce cette pratique action d’Amazon France de refléter la taxe GAFA au niveau de ses tarifs aux entreprises locales. Pour rappel Mounir Mahjoubi fait partie en même temps d’un Comité délégué par les parlementaires dans le volet d’une enquête concernant l’état et les actions de la grande distribution pour ce qui est de ses relations commerciales avec les fournisseurs en France.

La GAFA, une imposition sur le chiffre d’affaires


La taxe GAFA est, pour rappeler, cette taxe, définitivement adoptée par le Sénat français, le 11 juillet dernier. Il s’agit d’une imposition des entreprises de grande envergure du domaine des technologies, sur les chiffres d’affaires et non sur le bénéfice, généralement raffermi au niveau des pays disposant d’une fiscalité très faible. La taxe GAFA est adoptée, le temps que les règles s’harmonisent au niveau de l’OCDE. Toutefois, cette loi ne fait pas des heureux partout, les Américains l’ont énormément controversée. Ceux-ci la considèrent comme extrêmement discriminatoire vis-à-vis des multinationales établies aux États-Unis. Cela a d’ailleurs fait réagir le Président Trump qui a brandi la menace d’une riposte avec, en retour, une taxe sur le vin français fourni à son pays. La succursale d’Amazon en France a décidé de contourner cette taxe en la répercutant sur les tarifs des services fournis aux entreprises françaises qui utilisent sa plateforme web.

Une « stratégie inacceptable » selon Mounir Mahjoubi


Tout en dénonçant cette décision, le député LREM de Paris, n’est nullement surpris par cette action du géant américain de la vente en ligne, en France. En effet, les antécédents d’Amazon le confirment, l’an dernier, il s’était opposé à la signature d’une charte de bonne conduite à l’égard des entreprises françaises. Le député dénonce le comportement « arrogant et cynique » du directeur général d’Amazon France, Fréderic Duval, lors d’une audition devant la commission mandatée par l’Assemblée nationale. Il poursuit en déclarant que Fréderic Duval avait minutieusement préparé son audition, passant tout son temps à éviter les questions qui lui étaient posées. L’ancien secrétaire d’État au numérique, a, en outre, affirmé, avoir fait la saisine du président de l’Assemblée nationale ainsi que de la commission d’enquête parlementaire. Pour Mounir Mahjoubi, l’objectif n’est pas de démanteler le géant américain en France ou de lui infliger une condamnation, mais de le pousser à respecter ses obligations avec ses partenaires, tant fiscale que commerciale.




lundi 22 juillet 2019

Altarea devient un partenaire de choix de Woodeum



Dans le paysage de l’immobilier, le groupe Alterea est très bien connu pour détenir une importante part du marché. Dans ses objectifs d’expansion, le groupe acquiert le promoteur du bois Woodeum en y apportant 50 millions d’euros. Avec cette acquisition, les deux groupes pourront travailler ensemble pour livrer une moyenne de 3000 logements bas-carbone annuellement sur les 5 prochaines années.

Une nouvelle dynamique pour le groupe Woodeum Résidentiel

Le chiffre d’affaires de la nouvelle entreprise créée par les deux groupes s’élève à 100 millions d’euros, avec un apport de 50% des deux côtés. A travers cette nouvelle capacité financière, Woodeum Résidentiel tend à optimiser ses productions. L’année prochaine, il livrera près de 1600 logements et planifie en livrer entre 2500 et 3000 sur les 5 prochaines années. Le co-fondateur de Woodeum rappelle que ce n’est pas une acquisition, mais un partenariat qui va pousser le groupe à investir dans d’autres projets et à se développer. De plus, la nouvelle dynamique du gouvernement qui tend à établir une réglementation sur les constructions, et surtout sur le plan environnemental. La collaboration entre ces deux groupes est donc une opportunité qui leur permet d’apprendre les méthodes des uns et des autres afin de pénétrer rapidement ce marché.

Des changements dans le fonctionnement de la nouvelle entreprise

Si cette opération ne modifie pas réellement le fonctionnement des équipes de management de Woodeum, quelques changements ont dû être faits pour optimiser son fonctionnement. Pour cela, quelques noms ont été changés et aussi des titres de postes aussi. Le siège social de l’entreprise change de nom et devient WO2 Holding et la filiale qui est chargée de l’immobilier garde son nom WO2. De plus, Woodeum Résidentiel qui s’occupait de la filière logement devient tout simplement Woodeum. Philippe Zivkovic gère alors trois portefeuilles différents. Il est co-fondateur de WO2 Holding, le président du conseil de surveillance et aussi le président de la filiale immobilière.

Woodeum a signé son premier nouveau contrat

Pour ses nouvelles fonctions, la nouvelle entreprise créée par les deux groupes commence par gérer le fonds Icawood avec 750 millions d’euros en fonds propres. En effet,  le fonds Icawood a été mis en place par deux structures différentes qui sont : la succursale de la filière immobilière de la CDPQ : Caisse de Dépôt et de Placement du Québec ; et aussi du fonds d’investissement Imacap. Les objectifs poursuivis par ces fonds sont énormes. Il s’agira d’arriver à générer au moins 1,6 milliard d’euros, une somme qui servira à la construction de plusieurs bureaux en bois lamellé-croisé dans le Grand Paris. Déjà, près d’une moyenne de 1,2 millions de mètre carrés de bureaux sont créés dans l’île de France chaque année. Ce fonds permettra de son côté de créer entre 200 et 300 milles mètres carrés de bureaux en bois lamellé-croisé sur les neuf prochaines années dans la ville parisienne. Un projet très ambitieux, et voilà pourquoi cette coopération est nécessaire pour arriver à faire ces réalisations. 


Le constructeur automobile français DS, de nouveau en Chine ?



Les jours mauvais semblent commencer par s’estomper pour la marque automobile française en Asie. En effet, depuis quelques années, ses ventes ont considérablement chutées en Chine, mais il semblerait que les choses aient commencé par prendre un nouvel élan à pas d’escargot. Si le groupe PSA a essuyé une régression générale de 13%, c’est la marque DS qui, de son côté a réussi à faire une croissance de 15% grâce à non nouveau bébé, la DS3 Crossback

Un optimisme renaît auprès de la marque

Pour la première figure de la marque de voiture premium française, la nouvelle gamme e voitures lancée a connu un véritable succès. Sur les 6 mois précédents, elle occupe plus de 84% de toutes les ventes. Si le modèle DS3 est celui qui avait fait le succès de la marque ces dernières années, il n’en est plus le cas aujourd’hui. Yves Bonnefont, le président du groupe n’est pas optimiste pour un renouvellement de ce modèle qui semble être dépassé. Pour succéder à la DS3 Crossback qui est sortie en juin dernier, c’est une SUV qui est en préparation dans les usines. Elle sera lancée et commercialisée l’année prochaine. Il y a quelques mois, la DS7 Crossback avait permis de relancer les ventes de la marque. Mais maintenant, la focalisation est donnée à la DS3 Crossback. Tout de même, il faut noter que cette nouvelle stratégie de pénétration de marché a permis au groupe d’effectuer de nombreuses ventes. Actuellement, la DS a gagné du terrain dans plusieurs pays européens tels que le Danemark, la Belgique et les Pays-Bas. Même en Amérique du Nord, plus précisément en Argentine, le groupe a percé le marché. Une croissance de plus de 143% a été enregistrée sur ce premier semestre sur la vente de la gamme DS.

En Chine, les choses vont mal

Si le groupe réussit à s’imposer sur le marché européen et celui de l’Amérique du nord, il n’en est pas ainsi pour la Chine. Les chiffres réalisés dans ce dernier ne sont pas très encourageants. Sur le marché chinois, près d’une trentaine de millions y sont vendus chaque année et la marque n’a pu livrer que 1800 voitures dans le pays du soleil couchant.  Pour le président du groupe, il n’est pas question d’abandonner, il faudra redoubler d’efforts pour mieux se positionner sur ce marché automobile, qui est le premier dans le monde. Pour Yves Bonnefont, le problème que rencontre le groupe sur ce marché, n’est pas la production, mais surtout une question de communication qui permettra de définir des stratégies de pénétration. Pour lui, il faudra trouver le moyen de faire pénétrer les véhicules DS et de maximiser sur son réseau en Chine. De plus, la DS évolue vers la production de voitures électriques dont la DS3 Crossback hybride et la E-Tense qui sera complètement électrique. D’autres modèles aussi seront mis sur le marché. Avec ces nouveaux produits, le patron de la marque française espère faire un bond sur le marché chinois qui devient de plus en plus électrique.






jeudi 4 juillet 2019

La guerre entre Casino et ses créanciers




Le groupe Casino a annoncé qu’il allait réorganiser ses activités au niveau de l’Amérique Latine. Le climat qui règne entre le propriétaire du groupe, Jean Charles Naouri et ses créanciers n’est pas du tout agréable. Le groupe Casino est actuellement à 6 milliards d’euros de dettes dont 2,9 milliards d’euros sous lesquels croule sa société Rallye.



A la recherche d’un sauveur



Pour sauver Casino, Jean Charles Naouri est actuellement à la recherche d’un chevalier blanc qui va faire le rachat d’une partie de la dette. Cependant, cette opération semble impossible vu que les banques vont vendre leurs dettes à perte. Un des amis de Jean Charles Naouri affirme que ce dernier a échoué dans la sauvegarde de son empire, raison pour laquelle il a rendu les armes. Après une résistance de plusieurs années aux attaques qui profitaient de la faiblesse de Casino, la décision de se rendre fut très dure pour le propriétaire du groupe. 



Une sous-estimation des hedge funds



Un des proches de Jean Charles Naouri affirme que celui-ci a sous-estimé les activistes et qu’il n’imaginait pas qu’ils pouvaient avoir un tel impact. L’été dernier, alors que les activistes avaient fait un pari sur la chute des actions Casino et de sa société Rallye, Jean Charles Naouri avait réussi à obtenir un prêt de 500 millions d’euros auprès du Crédit Agricole, de BNP Paribas, d’HSBC, de Natixis et du crédit mutuel. Ce soutien des banques dont il disposait lui avait permis de sauver la mise mais la situation n’est plus la même. En effet, le fait que le groupe Casino fut placé sous procédure de sauvegarde n’est pas sans conséquences et la relation entre Casino et ses banques est devenue tendue. De plus, Jean Charles est devenu méfiant vis-à-vis de certaines banques qui sont proches de son rival carrefour. 



31 millions d’euros de dividende pour la société personnelle de Jean Charles Naouri



Au mois d’Avril, certains investisseurs voulaient céder leurs créances afin de se débarrasser du groupe Casino. Certaines banques ne soutiennent plus le groupe et veulent mettre plus de pression sur lui. La société Rallye a versé en mai, 52 millions d’euros de dividendes dont les 31 millions reviennent à la société personnelle de Jean Charles Naouri, ce qui a généré la colère de plusieurs créanciers. Peu de temps avant, Jean Charles Naouri avait fait une demande qui lui permet de ne pas avoir à payer ses dettes sur un an. Les banques demandent un démantèlement de Casino pour qu’elles puissent être remboursées.












Nissan espère une amélioration de ses relations avec Renault




Tout récemment, le groupe Nissan a annoncé qu’il espérait pour bientôt, des améliorations au niveau de sa relation avec son partenaire français. Ce n’est que de cette manière que l’équité nécessaire pour les affaires communes des deux groupes pourrait être établie. Si la relation ne se réchauffe pas entre les deux groupes alliés, cela pourrait bien nuire à leur collaboration, qui dure depuis près de deux décennies.  C’est donc lors de la dernière assemblée réunissant les deux parties, que Nissan a mis sur table, la nécessité de tenir compte de l’équité au niveau de leur alliance. La réunion qui n’avait pas été faite depuis l’affaire de Carlos Ghosn, a permis de placer Hiroto Saikawa au conseil d’administration. Ce dernier devra jouer un rôle crucial au niveau de l’amélioration des relations entre les deux partenaires. Il faudrait rappeler que les accusations qui pesaient contre Carlos Ghosn, ont amplifié la dégradation des relations entre les deux groupes. Celui-ci n’aura donc pas pu aller au bout de sa mission de renforcement de lien entre les deux entités.

Des tensions persistantes au niveau des deux groupes

Le nouveau membre du conseil d’administration, Hiroto Saikawa, a affirmé que la priorité se situe au niveau du redressement du constructeur japonais. Une action nécessaire pour renforcer les performances de Nissan. Du coté de ce dernier, les choses se sont apaisés depuis l’arrestation de Carlos Ghosn. Des décisions ont été prises afin de mieux gérer l’administration du groupe ainsi que son contrôle au niveau interne. Aussi, les actionnaires du constructeur japonais, n’ont eu aucun mal à s’entendre, quant à la constitution de leur nouvelle équipe. De son côté, le constructeur français voudrait plus de poids dans les nominations et les audits de Nissan. C’est après mûre réflexion, qu’Hiroto Saikawa, finira par répondre favorablement à cette requête. Le président et le directeur général de Nissan ont donc désormais deux postes au sein du comité au niveau de Nissan. Toutefois, cela ne suffira pas à apaiser les tensions au niveau des deux groupes. La preuve, des conflits d’intérêts sont encore présents au niveau de l’alliance. C’est le cas de l’actionnaire de Nissan, qui accuse Senard de ne pas tenir compte des intérêts du groupe japonais.

Vers une fusion entre Nissan et Renault ?

Pour le moment, Hiroto Saikawa se veut déterminé à résoudre les conflits avec leur partenaire français. Ce  qui leur permettrait de trouver des options plus intéressantes pour faire prospérer l’alliance. Suite à la succession des différends dont les deux groupes ont été victimes, les nouveaux dirigeants doivent avoir pour mission d’ouvrir une nouvelle page au niveau de l’alliance. A l’heure actuelle, les deux constructeurs partenaires ont tellement de différends internes à résoudre, qu’ils passent à côté de l’essentiel. Pourtant, l’alliance devrait se tourner vers des objectifs tels que décupler leur performance. Toutefois, la solution pour la résolution de ces conflits se trouve dans un meilleur management au sein de l’alliance. Ce qui permettrait de donner une nouvelle vision à l’alliance des deux groupes. En cas de réchauffement des relations entre les deux groupes, l’alliance pourrait évoluer vers une fusion.

vendredi 28 juin 2019

Carrefour : La sortie de la Chine est saluée par les investisseurs



Après avoir enchainé des pertes de manière successive sur le territoire chinois, le groupe français Carrefour, décide enfin de se retirer. Une décision qui n’est pas passée inaperçue. En effet, c’était la meilleure chose à faire et les investisseurs le savent mieux que quiconque. C’est d’ailleurs la raison pour laquelle ils ont tenu à saluer cette nouvelle décision du groupe français. Ce dernier n’ayant pas pu réussir son intégration au niveau du commerce alimentaire en Chine, se voit donc obligé de faire ses adieux. Aujourd’hui,  Carrefour est en tête du marché de la distribution alimentaire en Europe. Toutefois, malgré sa présence sur le territoire chinois depuis des années, un problème d’adaptation l’oblige à devoir plier bagage.  Suite à la valorisation d’un actif, les experts sont mitigés en ce qui concerne l’interprétation des résultats qui en suivent.

Bonne initiative pour les affaires du groupe

La valorisation de l’actif en question aurait conduit à plus de 30% de perte en termes de vente, au niveau de groupe. C’est ce que pense un premier groupe d’analystes de cette baisse, qui dure depuis plusieurs années. Pour d’autres, cette valorisation peut être une très bonne chose, pour le futur du groupe. Les résultats prévisionnels du groupe pourraient également connaitre une hausse significative du fait de cette valorisation. Toutefois, le retrait de carrefour de Chine est une bonne initiative pour les affaires du groupe. Cela permettra à ce dernier de mieux  se positionner sur le marché français afin d’y accroitre ses parts. Carrefour gagnerait toutefois à surveiller de près le marché chinois. Ce dernier est connu pour ses constantes variations, qui peuvent à un moment donné être en faveur du groupe français. Carrefour compte conserver une bonne partie de l’entreprise pendant deux années au minimum. Aussi, 29% des sièges du conseil d’administration devraient aussi être en leur possession.

Plus de 30 millions de perte opérationnelle

Près de 4 milliards d’euros, c’est à cette somme que s’élevaient les ventes de Carrefour sur le territoire chinois. En comparaison  aux années antérieures, ce chiffre traduit une baisse de près de 5%, soit près d’une trentaine de millions. Aussi, il convient de préciser que la décision du géant français met fin aux débat liés à la main mise de Tencent sur Carrefour china. Par ailleurs, il faut noter que la plupart des autres distributeurs, peinent  vraiment à trouver leur place sur le marché chinois, avec la présence des grands tels que Alibaba.  A l’instar des autres grands groupes occidentaux, l’installation de Carrefour en Chine, n’aura  pas été couronnée de succès. 


Genfit paye les prix de l’échec des essaies de son concurrent



Dans le monde de la finance, il est important de remarquer l’influence de la bourse américaine sur les autres marchés dans le monde. C’est-à-dire que lorsque Wall Street est en chute, la même chose arrive à la bourse de Paris ainsi qu’à plusieurs autres. CYMABAY, une entreprise biotech américaine a vu ses actions chuter à Wall Street suite à des tests sans succès. Alors que Genfit est le concurrent direct de cette firme, proposant les mêmes tests, ses actions ont aussi connu une baisse à la bourse de Paris, causant une situation déplorable dans la firme française.

Cymabay rate ses essais cliniques

Dans le pays de l’oncle Sam, c’est la biotech Cymabay qui connait de mauvais jours. En réalité, cette firme est en phase de tests dans la mise au point d’un médicament capable de lutter contre une maladie du foie très rare. Suite à des tests qui n’ont pas connu du succès, les actions de la firme ont véritablement baissé à la baisse à cause de la déception des investisseurs. La molécule seladepar du produit testé sur des patients n’a eu aucun effet de réduction de la graisse qui est accumulée dans le foie des patients tests. Après douze semaines de tests, aucune avancée positive. Pour la biotech américaine, ces résultats peuvent être expliqués par une activité de la molécule sur certains biomarqueurs dans le foie. Automatiquement, cette baisse à la Wall Street pèse sur Genfit à la bourse de Paris parce qu’elle fait des expériences similaires.

Genfit rassure ses investisseurs

La molécule testée par Genfit est nommée élafibranor et fait partie de la même famille de molécules inhibitrices du PPAR comme seladepar de Cymabay. Mais il existe une grande différence entre ces deux molécules parce que celle testée par la biotech française a une action simultanée sur les PPAR alpha et delta tandis que celle de la firme américaine n’a qu’une action sur les PPAR delta. Suite à une explication fournie par la firme lilloise, le critère mis en évidence par Cymabay qui a essuyé un échec et qui est mis en cause par la bourse n’est pas un élément particulier dans l’approbation d’un médicament. Par contre, le critère mis en évidence par les autorités d‘approbation de médicaments est celui de la composition des graisses plutôt que celle de la composition brute des graisses.

Les produits de Genfit connaîtront de meilleurs résultats

En réalité, la firme française rétorque en disant que le principal élément à considérer est la résolution de la NASH sans aggravation de la fibrose, un critère qui est pris en compte par les autorités compétentes et que la molécule élafibranor a réussi à atteindre. C’est en effet, ce seul critère qui déterminera la lecture des résultats de l’analyse dans l’étape finale de l’essai de la molécule testée. Pour la firme, elle pense que sa molécule est la mieux placée pour répondre aux exigences de l’EMA et de la FDA. Si la phase 3 des tests d’avère positive, alors élafibranor sera considérée comme le premier traitement d’intention de la NASH.




vendredi 10 mai 2019

Qui est Warren Buffet, « l’oracle milliardaire » ?




Peu de personnes peuvent dire ne pas connaître Warren Buffet. Il s’agit de la troisième plus grande fortune au monde. Adulé, adoré, aimé, Warren Buffet fait tout simplement office de légende dans le monde de l’entreprenariat et des investissements.

Warren Buffet, un milliardaire exemplaire

Il est considéré par bon nombre de ses pairs comme une icône mais surtout comme une référence. En effet, Warren Buffet n’est pas un milliardaire comme les autres. Il est certainement l’un des meilleurs investisseurs au monde. D’ailleurs, la personnalité de l’homme confirme cela. Vous remarquerez que le milliardaire âgé de 88 ans est une personne simple. S’agissant de son habillement, il arbore toujours des costumes classiques et de cravates colorées. Il faut, par ailleurs, noter que l’homme semble très accessible. Il faut remarquer que Warren Buffet dit toujours être adepte de la malbouffe. Sa fortune ne lui a pas fait changer ses habitudes gastronomiques. Il soutient manger au moins trois fois par semaine des nuggets de poulet, des chips, de la glace ou encore du coca.  

En outre, la simplicité de l’homme transparaît de par le fait que Warren Buffet loge toujours dans sa maison acquise en 1958 et située à Omaha. 

Enfin, le milliardaire s’investit activement dans le financement d’organisations caritatives. Mieux encore, Warren Buffet s’est plaint de ne pas payer assez d’impôts sur ses revenus. Il faut bien reconnaître qu’il est rare de voir un milliardaire tenir un tel propos.

Warren Buffet, une personnalité adorée

Surnommé, « l’oracle d’Omaha », l’admiration de certaines personnes envers Warren Buffet est devenue quasiment un culte. Il ne s’agit plus de respect ou d’admiration mais plutôt d’adoration. En effet, c’est près d’un millier de personnes qui se déplacent chaque année jusqu’à Omaha (sa ville natale) pour écouter Warren Buffet. A noter que toutes ces personnes ont investi dans l’empire du milliardaire américain (Berkshire Hathaway). Ainsi, chacun d’entre eux lui voue un culte incroyable. Les qualificatifs positifs envers l’homme et sa personnalité se multiplient. Presque toutes personnes s’activant dans le secteur des entreprises aux Etats-Unis l’adorent. Warren Buffet serait alors l’ami de tout le monde et l’homme avec qui s’associait à tout prix.

L’autre facette de Warren Buffet

Tout porte à croire que Warren Buffet est le gendre idéal et surtout le meilleur milliardaire au monde. Ami de la nature, soucieux du bien-être des personnes défavorisées, Warren Buffet serait un homme parfait. Il faut dire que la communication du milliardaire est faite pour donner une telle image. Mais, en réalité, il faut savoir que Warren Buffet n’est pas qu’un bon samaritain. En vérité, c’est un chef d’entreprises impitoyable. Il a très tôt eu le sens des affaires. Pour preuve, en une cinquante d’années, il est parti de rien pour construire un patrimoine évalué à près 530 milliards de dollars. Il investit beaucoup dans des entreprises porteuses d’avenir. Enfin, notez que Warren Buffet ne cligne pas des yeux quand il faut couper une partie de ses effectifs pour des soucis de rentabilité. En 2015, une des entreprises (Ketchup Heinz) où il est l’actionnaire principal a procédé à des licenciements massifs.