L’économie française tient bon face au ralentissement de l’économie
mondiale. Le PIB de la France a connu une progression de 0,3% au premier
trimestre. Cette hausse repose essentiellement sur les dépenses des ménages
d’après les premiers indicateurs de l’Insee rendus public ce mercredi.
Des chiffres conformes aux prévisions de l’Insee
Selon les prévisions rendues public au cours du mois d’octobre de cette
année, l’Insee envisageait une croissance encore en h
ausse de l’économie française. Comme les deux précédents trimestres, le produit
intérieur brut français connait une croissance de 0,3%.
Avec l’Insee, la Banque de France établissait aussi les mêmes
prévisions. Cette croissance doit sa progression à une légère augmentation de
la consommation dans les ménages. Elle s’établit à 0,3%, après une hausse de
0,2% les trimestres précédents.
A souligner également qu’en dépit de la grève des gilets jaunes qui pouvait
paralyser l’activité du pays, le gouvernement a su impulser une dynamique qui
pousse les ménages à la consommation. Avec la consommation des ménages, la
baisse des dépenses de consommation en service, en ralentissement, ne se fait
pas du tout ressentir.
L’institut a ainsi précisé que le domaine des services, l’hôtellerie
notamment, a connu un véritablement ralentissement tandis que le secteur de
l’immatriculation automobile à quant à lieu progressé de 1,6%. De l’autre côté,
l’investissement des entreprises a lui aussi baissé de 1,2%.
L’économie française plus solide que ses voisins
Malgré une baisse notable du ralentissement de l’investissement des
ménages, l’économie française présente une solidité satisfaisante par rapport
aux pays voisins. Selon l’Insee toujours, cette croissance aurait pu connaitre
encore un meilleur résultat si la situation du commerce extérieur de la France
n’avait enregistré un ralentissement.
Si les importations ont connu une hausse de 1,4%, les exportations quant à
elles stagnent à +0,3%. L’économie française semble donc plus attractive que
celle de ses voisins. Dans la zone euro, on peut donc se permettre de la
considérer comme la plus attractive.
La Banque de France souligne d’ailleurs une bien meilleure résilience de
l’économie française vis-à-vis des autres pays de la zone euro.
Au terme de cette année, on s’attend au final que la France présente un
bien meilleur visage, avec un taux de croissance encore plus élevé. Dans toute
la zone euro, la commission européenne avait établi des prévisions de
croissance pour l’ensemble des pays. On prévoit notamment 1,3% pour la France,
0,5% en Allemagne, 0,1% en Italie, 1,2% en Belgique et 1,3% au Royaume-Uni
comme en France.