Lumière sur Steve Ballmer, lieutenant tonitruant de Bill Gates
Steve Ballmer est à la tête de Microsoft depuis 2000 après le retrait de son fondateur, Bill Gates.
Wolfgang Schreiber, PDG de Bugatti, et la persistance du luxe automobile français
Bugatti reste une référence dans le monde de l'automobile. Auréolée par plus de 10 000 victoires en course, un record jamais égalé, cette firme tricolore basée à Molsheim, en Alsace, incarne aujourd'hui encore cet esprit de sportivité et de faste hérités de son flamboyant passé.
L'efficacité énergétique selon Gilles Schnepp, PDG de Legrand
Legrand est un acteur important dans la domotique et les équipements électriques des bâtiments.
Yahoo! et la croissance externe à marche forcée
Pour la première fois depuis deux ans, l’entreprise californienne devance son grand rival Google.
Alain Pons et les ambitions de Deloitte
L’arrivée d’Alain Pons à la présidence de la direction générale de Deloitte France en juin 2010 a changé les perspectives du très réputé cabinet d’audit.
mardi 26 décembre 2017
La nouvelle montée en gamme de PSA et Renault
Les constructeurs français d’automobiles
PSA et Renault sont de nouveaux sous le feu des projecteurs. Ils comptent
mettre sur le marché de nouveaux modèles dont ils espèrent un succès
retentissant qui leur échappe depuis un certain temps. Il s’agit du Renault
Alpine A110 et la DS7 Crossback qui viennent renforcer la branche voiture de
luxe des constructeurs français. Des sorties sur le marché, qui ne risquent pas
de laisser les adeptes indifférents. Il faut dire que Renault et le groupe PSA
comptent bien marquer les esprits avec le retour de deux modèles longtemps mis
en stand-by. Les prochaines semaines seront donc déterminantes pour ces
constructeurs.
A travers la commercialisation prochaine des nouveaux modèles Alpine et DS, les deux constructeurs PSA et Renault entendent redonner vie à leurs segments de véhicules de luxe. Particulièrement chez Renault où le modèle Alpine entend concurrencer les plus grandes marques du secteur telles que la Porche 718 Cayman ou la Lotus Elise, entre autres. Une ambition très relevée pour le constructeur tant la barre est haute. Toutefois, Renault peut se permettre un tel défi relevable avec son modèle Alpine qui est plébiscité dans le domaine de
la technologie et du sport. Renault attend près d’un millier de ventes par an avec ce modèle qui coûte 60.000 euros. D’après le patron d’Alpine, Michael Van Der Sand, la priorité numéro 1, actuellement, est l’Alpine A110, les autres modèles attendront comme prévu.
L’objectif de la remise de DS sur le marché commercial des véhicules de luxe est tout autre chez PSA. Il entend bien se positionner dans le segment premium avec le lancement de la DS7 Crossback. En effet selon les dires du directeur de la marque Yves Bonnefont, l’ambition affirmée est de marquer son empreinte dans le
segment C des véhicules de luxe. Il va plus loin en affirmant que la DS va apporter une innovation dans l’automobile de luxe et mettant en avant l’expertise française. Disposant des nouvelles technologies de visions de nuit, de suspensions actives, entre autres, la DS7 Crossback ne manquera pas de révolutionner le secteur automobile mondial. Selon les options, le prix de la nouvelle DS se situe entre 32.000 et 64.000 euros, de bon augure donc pour PSA en 2018.
Les deux constructeurs automobiles français espèrent bien atteindre leurs objectifs cette fois avec le lancement prochain de l’Alpine A110 et la DS7 Crossback. Les dirigeants des deux groupes ont conscience qu’il faudra du temps et de la patience pour récolter les fruits du travail, mais croient bonnement que le pari sera le bon cette fois. Les gros moyens ont été déployés d’ailleurs, codes et circuits de distribution spécifiques. PSA et Renault ont mis l’accent sur respectivement 370 DS Stores et 57 concessions pour la distribution de leurs nouveaux modèles. Pour PSA 600 autres stores seront ajoutés en 2018. Les deux constructeurs attendent donc de bons chiffres d’affaires pour 2018.
vendredi 22 décembre 2017
Le directeur de Michelin ne pourra pas candidater pour la direction de Medef
Le
patron de Michelin Jean-Dominique Senard ne va pas pouvoir se présenter en
juillet pour succéder Pierre Gattaz qui est à la direction du Medef. L’instance
exécutive du mouvement patronal s’est réunie ce lundi 11 décembre pour statuer
sur la candidature du PDG de Michelin. Il a refusé catégoriquement la
candidature proposée par Jean-Dominique Senard.
Pas de modification possible sur les statuts du Medef
M.
Senard a été récusé par les statuts du Medef, malgré le fait que de nombreux
spécialistes le voyaient déjà occuper la place de M. Gattaz. Les statuts de
Medef stipulent qu’aucun candidat ne doit avoir plus de 65 ans d’âge le jour de
l’élection. Manifestement, le PDG de Michelin va atteindre cet âge le 7 mars
prochain voire 4 mois précédant la date de l’élection. M. Gattaz a envoyé ce 5
décembre une correspondance aux 45 membres du conseil exécutif de Medef pour
leur suggérer soit de transformer le règlement soit de le définir. Mais
l’instance exécutive n’était pas vraiment en phase avec les propositions de M.
Gattaz.
En
réalité 30 voix contre seulement 15 ont nettement montré leur désapprobation à
toute mesure de transformation. Dans un manifeste, le Medef affirme que
l’affaire a été finalisée par un vote à bulletins secrets et que le conseil a
pris la décision de ne faire aucune transformation ou adaptation de ses
statuts. Par contre, il affiche le calendrier à suivre et permet aux
prétendants de déposer leurs candidatures avant le 3 mai et la date de l’élection
est fixée le 3 juillet. Le conseil espère plus avoir affaire à ces genres de
situations. Déjà en 2013 l’ex-président du mouvement Laurence Parisot avait
tenté sans succès de transformer le règlement pour briguer un troisième mandat.
Le patron de Michelin a vite pris acte de cette décision malgré une
clarification tardive de la situation.
Un dysfonctionnement au sein de Medef
Senard
n’a pas été le seul à fustiger la gestion tardive de l’affaire. Un cadre de
Medef affirme que M. Gattaz n’a pas facilité les choses. En réalité beaucoup
avaient pris la chose comme étant un votre pour ou contre le patron de Michelin
alors que l’objet réel du vote en était autre. La majorité a considéré
l’affaire comme une manipulation du système d’où leur rétention. Jeau-Claude
Volot soutient que si le vote se déroulait le 1er septembre le résultat serait
autrement.
Mais le
vote s’est déroulé au moment où la situation s’est envenimée avec les
fédérations territoriales et les petites entreprises. Entièrement concernée par
ce problème d’âge, l’ancienne directrice du Medef Viviane Chaine-Ribeiro désole
l’existence d’obstacles aux recrutements de personnalités compétentes. Pour
l’instant deux personnalités sont en lisse notamment Patrick Martin, directeur
du Medef Auvergue-Rhone-Alpes et celui des Hauts-de-France Frédéric Motte.
D’autres dirigeants comme Geoffroy Roux de Bézieux et Alexandre Saubot ont bien
montré leur ambition. Ces deux derniers sont bien lésés contrairement aux deux
autres qui ont plus de changer d’être à la tête du Medef.
vendredi 15 décembre 2017
Un ex dirigeant de Volkswagen condamné à une peine de prison de 7 ans
18:10:00
dieselgate, Volkswagen
Dans le
cadre du scandale de diesel gate, un des ex dirigeant de Volkswagen a été
condamné à 7 ans de prison par un tribunal de détroit aux Etats Unies. Cette
condamnation est due en effet par un mensonge qu’il avait concocté à l’encontre
des autorités américaine qui consistait a caché l’existence d’un logiciel
malveillant sur des centaines de véhicules de la marque allemande destiné à
falsifier les résultats de contrôle des émissions polluantes des diesels. Ainsi sur les 7
ans d’emprisonnement, les 5 ans ont été prononcés sur l’accusation de
conspiration pour fraude et les 2 ans pour avoir violé les lois de
l’environnement.
Qu’est ce qui est à l’origine de cette condamnation ?
L’ex
dirigeant de Volkswagen Oliver Schmidt a
déclaré coupable ce mercredi 6 décembre des chefs d’accusation rédigés en son
encontre afin de réduire sa peine et payer une amende de 100 000 dollars,
mais malheureusement le juge du tribunal fédéral de Detroit n’a pas été de cet
avis, en plus de la condamnation de 7 ans, le jeune allemand devra payer une
amande de 400 000 dollars au lieu de 100 000 dollars. La justice
américaine l’accuse d’avoir contribuer à la conspiration visant à truquer les
logiciels de voiture diesel dans le but de fausser les résultats des contrôles
anti-pollution en formulant des mensonges délibérés en l’encontre des autorités
américaines.
Ainsi, l’ex dirigeant de Volkswagen avait été informé de
la présence d’un logiciel malveillant sur certaines voitures diesel du
constructeur allemand depuis des années. Cependant, il n’a pas hésité de
participer à une conférence avec d’autres dirigeants de Volkswagen pour voir
comment déjouer les questions posées par les autorités.
Quels sont les impacts engendrés par cette fraude chez Volkswagen ?
Cette
fraude a engendré d’énormes frais chez le constructeur automobile, environ 22
milliards de dollars ont été versé à titre d’indemnité aux propriétaires de
600 000 voitures classées frauduleuses. Ainsi 7 autres dirigeants du
constructeur ont été inculpés dans l’affaire du diesel gate. En effet, la
condamnation d’un ex ingénieurs de Volkswagen en aout par un tribunal de
Détroit avait permis d’inculquer 7 dirigeant du constructeurs automobile dont
Olivier Schmidt. Ainsi
les logiciels frauduleux avaient la capacité de cacher des émissions pouvant
dépasser 40 fois les normes prescrites.
L’armée qatarienne sera dotée de 12 nouveaux Rafales
18:04:00
Dassault Aviation, Qatar, rafales
En 2015, les
autorités qatariennes avaient signé un contrat avec l’aviateur français
Dassault Aviation, ce qui permettait à l’armée du Qatar de se doter de 24
avions de combats. Avec les 12 nouveaux Rafales commandés à Dassault Aviation,
l’armée aura en sa possession au total 36 avions nouveaux avions de combat.
Un contrat, enfin signé
En présence des deux autorités
suprêmes de ces deux nations, Emmanuel Macron, président de la république
française et le Cheikh Tamim ben Hamad Al Thani, émir du Qatar, la levée
d’option a été faite sur la commande de 24 Rafale émise par Doha. Lors de cette
première commande faite le 4 mai 2015, 24 Rafales ont été commandés au géant
français de l’aviation. Lors de ce nouveau contrat, 12 nouvelles commandes ont
été faites, ce qui porte la commande à 36 avions au total. Dassault Aviation
fera ses premières livraisons vers la fin de l’année prochaine. Le Rafale F3R
est le modèle dont veut se doté les forces de l’air de l’Emirat. Ce modèle est
de qualité et est celui que l’armée française utilise, mais aura de nouvelles
fonctionnalités.
Un partenariat à long terme
Ce nouveau contrat signé entre les
deux nations est le fruit d’une bonne collaboration entre les autorités de ces
deux nations. Lors d’un communiqué, les responsables de Dassault Aviation se félicitent
de l’opportunité qui leur est accordée de la part de l’émir qatarien en vue de
la réalisation de ce projet. Ils se félicitent aussi de ce que la signature du
contrat s’est passée dans de bonnes conditions.
Sans discussion au préalable, Doha
pense lancer encore une commande de 36 nouveaux avions de combat, ce qui
portera à 72 le nombre total d’engins que l’Emirat aura commandé si cette
nouvelle option est levée. En général, avec cette décision, les deux nations
semblent être liées pour accomplir de granges choses ensemble.
Une bonne affaire pour le constructeur français
Ce nouveau contrat est une bonne
affaire pour Dassault Aviation et ses partenaires, en particulier le groupe GIE
Rafale dont Dassault est filiale. En outre, c’est un défi à relever pour le
constructeur français qui compte plus de 7 milliers de salariés. Avec cette
commande qatarienne, le groupe devra livrer au total 96 avions de guerre pour
ses trois pays partenaires : le Qatar, l’Inde et l’Egypte.
Pour l’aviateur français, ceci est
une bonne opportunité pour se faire connaître et aussi faire rentrer de
l’argent et augmenter le capital de l’entreprise.
mercredi 6 décembre 2017
L’accord entre le Royaume-Uni et L’Union européenne sur le Brexit perturbé par le cas de l'Irlande
20:50:00
Brexit, Irlande, Royaume-Uni, union européenne
Près de
6 mois de tractation sur le Brexit, Londres et Bruxelles arrivent à terme d’un
accord pour enfin entamer des discussions sur leurs relations à venir. Dans le
but de conclure cette entente, Theresa May Première ministre de la Grande-Bretagne,
Donal Tusk, président du conseil et Jean-Claude Juncker, président de la
commission de l’UE vont se rencontrer ce lundi 4 décembre à Bruxelles.
Le sort de L’Irlande
La
transition définitive concernant les relations à venir est confortée par le
fait que les Européens reconnaissent les importants efforts réalisés par la
Grande-Bretagne concernant leur séparation. En réalité, les autres membres de
l’Union européenne ont obligé aux Britanniques à se focaliser sur trois
éléments notamment, l’avenir des ressortissants européens présents au
Royaume-Uni, le respect des engagements tenus par Londres et enfin, le destin
de l’Irlande. Ce dernier est plus affecté par le retrait du Royaume-Uni du
marché unique et de l’unité douanière.
La
question de la facture du Brexit est presque résolue. Il est important de
signaler qu’aucun montant n’a été dégagé officiellement, mais les Britanniques
sont d’accord pour débourser entre 50 et 60 milliards d’euros. Le destin des
ressortissants européens qui se trouvent au Royaume-Uni est aussi de son côté à
moitié réglé. Seul le cas particulier de l’Irlande est resté en suspens. Dublin
demande une garantie concernant la frontière avec l’Irlande du Nord. Irlande
redoute de potentiels problèmes sur les échanges commerciaux entre les deux
côtés de L’Ile, une frontière va perturber les accords de paix signés en 1998.
Pour
éviter cette situation Dublin demande à Londres de rédiger une garantie
confirmant la continuité de l’application des lois de l’UE par L’Irlande du
Nord. Dans ce cas, ils vont écarter toute complication de réglementation et
faciliter le contrôle douanier dans les frontières. Londres de son côté refuse
sous la pression du Parti unioniste démocratique de L’Irlande du Nord. Mais
Bruxelles est totalement derrière Dublin.
Une discussion sur les nouvelles relations
Trouver
un accord sur la facture, sur les ressortissants européens et sur l’Irlande
permet d’atteindre une étape décisive dans le divorce entre l’UE et le
Royaume-Uni. Michel Barnier le patron de la négociation des autres membres de
L’UE doit emmètre une recommandation au conseil afin de valider des progrès
importants dans le dialogue avec Londres. C’est une recommandation qui doit
être suivie par les membres de L’UE ce 14 et 15 décembre lors du conseil
européen.
Concernant
la relation politique et commerciale après le Brexit les discussions vont
démarrer dans la foulée lors de la première phase de l’accord. Theresa May a
bien magnifié son ambition de quitter le marché de l’UE et l’union douanière.
Elle envisage le même accord développé avec la Norvège qui a accès aux deux
entités sans pour autant être membre de L’UE. De leur côté, les Européens
espèrent développer un accord de libre-échange comme avec le Canada. Ce dernier
combine des droits de douane au minimum et conservation d’une forme d’unité
réglementaire.
L’Union européenne doit prendre une décision sur une liste noire de 18 pays concernés par les paradis fiscaux
20:42:00
fraude fiscale, sanctions, union européenne
L’affaire des
paradis fiscaux continue de faire la une des médias. Les révélations ont touché
tous les continents, d’Afrique en Europe. Ce mardi, le conseil des ministres de
l’Union européenne se penche sur une liste noire de pays jugés aux pratiques
douteuses et non coopératifs. La liste concerne 18 pays ou juridictions que les
28 doivent dévoiler, des pays accusés de favoritisme à l’optimisation fiscale.
Mais déjà, la pratique fait des siennes, car très critiquée du fait que la
liste ne renferme aucun nom de pays ou juridiction européens. Également les
décisions finales, concernant surtout les sanctions à prendre, ne font pas
l’unanimité au sein des pays membres.
Une liste de 18 pays non européens
Les informations
glanées annoncent une liste de 18 pays que les 28 membres de l’Union européenne
doivent valider en conseil des ministres ce mardi. 18 États paradis fiscaux qui
interpellent les ministres des finances européens qui doivent discuter des
éventuelles sanctions à prendre à leur encontre. Ces pays ou juridictions sont :
les iles Samoa, le Bahreïn, l’ile de Guam, la Corée du Sud, le Cap-Vert, la
Grenade, les iles Marshall, le Macao, la Mongolie, le Maroc, les Palaos,
la Namibie, la Mongolie, Trinité-et-Tobago, la Sainte-Lucie, les Émirats arabes
unis, la Tunisie, la Barbade et le Panama. Une liste réduite qui suscite des
polémiques.
Une liste hautement réduite
La liste noire
sortie que doivent présenter les ministres des Finances de l’Union européenne a
été revue à la baisse. En effet, à l’origine 29 États ou juridictions avaient
été initialement ciblés. Ainsi après d’énormes tractations politiques engagées
et des gages d’assurances fournis par certains pays, la liste noire a peu à peu
décru, ne restant désormais que 18 pays environ. Ainsi des États comme le Maroc
et le Cap-Vert, ont rassuré les experts européens en coopérant avec des
engagements clairs et bien fournis. Ainsi dans la semaine du 1er au 04 décembre, 3 pays ont disparu de
la liste noire de l’UE. Les tractations se poursuivent incessamment.
En plus de la
liste noire de 18 pays, l’Union européenne prévoit également de publier deux
autres listes, ce mardi, à l’occasion du conseil des ministres des Finances.
Ainsi selon différentes considérations, une liste grise et une liste
« Hurricane » vont être dévoilées. La liste grise concerne une
quarantaine de juridictions qui ont montré des signes de coopération prenant
même des engagements réels pour se débarrasser de l’étiquette de paradis
fiscaux dans les mois à venir. La liste « Hurricane » compte
seulement huit noms notamment des îles qui ont la particularité d’avoir été
touchées, tout récemment par les ouragans. L’UE leur donne jusqu’en février
prochain pour donner des engagements.
Les sanctions prévues
L’Union européenne
compte bien engager des mesures punitives pour les pays
« blacklistés ». Toutefois, les 28 États doivent encore s’accorder
sur la nature des sanctions prévues contre ces paradis fiscaux. Néanmoins l’une
des sanctions phares est que les pays ou juridictions non coopératives ne
pourront plus bénéficier à certains programmes ou financements de l’Union européenne.
La division est établie entre les 28 membres : quand certains prônent pour
des mesures punitives drastiques, d’autres soutiennent l’établissement de sanctions
plus souples. Qu’à cela ne tienne, l’objectif de l’instance européenne est
d’éradiquer les paradis fiscaux des pays identifiés pour qu’à l’avenir les
transactions financières soient hautement règlementées.
mercredi 29 novembre 2017
Impôts: Darmanin confirme le prélèvement à la source pour début 2019
19:26:00
Darmanin, fiscalité, impôts, prélèvement à la source
Le prélèvement à la source de l’impôt
sur le revenu sera bientôt effectif. La mesure a été confirmée ce lundi, sur
Twitter par Gerald Darmanin, ministre des Comptes publics. Une mesure qui sera
officielle et applicable à partir du 1er janvier 2019 et qui
sera adjointe au projet de loi de finances rectificatives qui sera
prochainement soumise à l’examen aux députés et présenté ce mercredi en Conseil
des ministres. Selon Bercy, ces nouvelles réformes ont été adaptées pour
adoucir les règles de gérance pour les percepteurs. Un nouvel dispositif qui ne
manquera pas d’avoir un écho favorable auprès des français tant il était
attendu.
Des reformes réadaptées
Le ministre des Comptes publics a
souligné que la nouvelle réforme sur le prélèvement à la source malgré son
adaptabilité, n’en est pas moins un dispositif délicat. Avec ce dispositif, le
français n’aura plus à attendre une année supplémentaire pour s’acquitter de
ses impôts. En effet ces derniers seront réglés dès la perception des revenus
de l’individu. L’application effective des nouvelles modifications sur le
prélèvement à la source avaient été la mesure initialement prévues pour début
2018. Pour rappel c’était une mesure essentielle de la fin du mandat de
François Hollande. Malgré tout, ses nouvelles adaptations ne font pas sourire
les grands patrons qui y perçoivent une palette de difficultés pour les
entreprises.
Des inquiétudes relevées
Le ministre Gérald Darmanin a les
appréhensions liées aux nouvelles reformes sur le prélèvement à la source
n’étaient guère dans l’élaboration mais dans l’applicabilité elle-même. Il
tient à rassurer tout de même les acteurs, assurant que ces nouveaux
dispositifs seront appliqués de manière à leur garantir la sécurité. D’ailleurs
pour cela, le gouvernement avait repoussé en juin l’application des mesures, le
temps de bien sonder sa force et les impacts qu’elles auront au niveau des
percepteurs, des contribuables mais également des entreprises. Pour ces dernières,
le patronat est inquiet quant aux contraintes que les nouvelles reformes auront
sur elles.
Une contrainte pour les entreprises
Les experts et les milieux
patronaux n’accueillent pas à bras ouverts, la nouvelle réforme sur le
prélèvement à la source. En effet, ils voient à travers cette mesure une série
de contraintes pour les entreprises qui risquent d’en subir des couts sans
précèdent. Ces inquiétudes ont été confirmées par des rapports qui tout de même
précisent que les effets seront moins visibles qu’attendus. Un cout
qui devrait s’évaluer entre 310 et 420 millions d’euros et dont 70% concernera
l’installation de nouveaux dispositifs informatiques ainsi qu’aux mesures
d’accompagnement. Par rapport au projet initial, le gouvernement a dû intégrer
plusieurs changements pour alléger les règles de gestion des collecteurs.
Une aubaine pour les collecteurs
En engageant cette série de réformes sur
le prélèvement à la source, le gouvernement entend apporter un souffle dans la
gestion des impôts surtout pour les collecteurs. Les sanctions pour les
percepteurs connaitront une souplesse avec une pénalité minimale évaluée à 250
euros alors qu’elle était de 500 euros. Le gouvernement souhaite également
aider les collecteurs à pouvoir prendre le taux personnalisé des
usagers, désormais en prélude du versement initial en vue d’une application
immédiate. Pour les usagers contribuables, Bercy va mettre en place un
dispositif unique de sanctions en adéquation aux différentes circonstances
possibles.
Les ventes sur internet explosent en Chine
19:22:00
chine, Internet, vente en ligne
Le 11 novembre restera une journée inoubliable dans les locaux d’Alibaba en
Chine. A peine la journée a débuté que les ventes ont commencé par exploser sur
internet. En moins de cinq minutes, les transactions ont atteint un milliard de
dollars et en moins d’une heure, le cap des 8 milliards de dollars a été
franchi. A la fin de la journée, après les 224 heures de la fête des
célibataires en Chine, regroupant de nombreuses activités selon la tradition,
la célèbre entreprise de vente en ligne de Jack Ma a enregistré plus de 25
milliards de dollars de ventes et d’achats en ligne. Un record dans l’histoire
de cette compagnie.
En 2009, Alibaba a fait de cette journée, un type du genre des Black Friday
aux USA. Depuis cette date, les plateformes de vente en ligne ont saisi cette
occasion pour multiplier leurs transactions. Les différents sites de vente de
l’entreprise Alibaba tels que Tmall et Taobao offrent de nombreux bons plans en
cette journée et les citoyens chinois ne peuvent que profiter de cette ultime
opportunité. En 2016, lors de la célébration de cette fête, les transactions
s’élevaient à 18 milliards de dollars environ tandis qu’en cette année, elles
ont presque doublé et ont atteint les 25,4 milliards de dollars. Une augmentation
spectaculaire.
La majorité des transactions à travers les mobiles
La réussite de cet exploit est principalement due aux achats qui ont été
faits par téléphone mobile. En cette journée de la fête des célibataires, plus
de 90% des transactions ont été effectués grâce aux smartphones qui constituent
une méthode très simple et accessible à toute la population. Même si
l’entreprise de Jack Ma veut délocaliser l’organisation de son événement à
l’extérieur du pays, le marché local représente une partie non moins importante
sur les ventes électroniques des trois trimestres de l’année déjà
achevés.
5.300 milliards de yuans, c’est la somme totale à laquelle est estimée les
transactions de l’année dernière. On dénombre aussi un total de plus de 730
millions de chinois qui ont utilisé ce réseau en ligne pour leur transaction.
Les multinationales ne sont pas en laisse dans cette affaire. Des dizaines de
milliers de marques ont participé à la fête de cette année, dont 250 marques
venant de la France, s’est félicité Sébastian Badault.
Acheter en ligne devient une partie de plaisir
Cette journée exceptionnelle a permis à Alibaba de faire de nouvelles
expériences en ce qui concerne la digitalisation de ses activités. En ce jour,
des magasins et boutiques ont offert des services de tout genre à travers le
site de vente en ligne. Entre autres, on trouve la technologie des « miroirs
magiques » qui permet aux clients de tester de manière virtuelle leurs produits
cosmétiques.
Par exemple, l’application « Catch the Cat », est une innovation
qui permet aux clients de capturer la mascotte d’Alibaba à travers leurs
téléphones portables afin de gagner des points et/ou des bons plans. Selon le
président du groupe, Michael Evas, les ventes en ligne en signe sont aussi un
sujet de divertissement.
jeudi 9 novembre 2017
La recette du Nutella légèrement changée
La célèbre pâte à tartiner Nutella a subi un léger changement au niveau de
sa composition a confirmé Ferrero. Ce changement a été découvert et dénoncé par
une association de consommateur allemande et Ferrero a confirmé cette
découverte en affirmant qu’il a simplement rajouté plus de sucre et de lait en
poudre pour mieux être en phase avec les besoins des consommateurs et il
affirme aussi que la qualité est restée la même. Une découverte qui a rendu
méfiant certains consommateurs.
Ce changement affecte-t-il la qualité du produit ?
D’après Ferrero, ce changement n’affecte en rien la qualité du Nutella, le
gout et la texture sont aussi les mêmes, il affirme avoir fait « quelques
ajustements » pour mieux répondre aux besoins des consommateurs et assure
que « La poudre de lactosérum, un produit dérivé du lait, a été
remplacée par du lait écrémé en poudre
déjà présente. La qualité du produit est inchangée, tout comme son goût et sa
texture ».
Ainsi l’étiquette du pot indique que le Nutella contient 8.7% de lait
écrémé contre 7.5% auparavant ce qui est assez suffisante pour confirmer le
changement de couleur de la pâte. Par contre les valeurs nutritives ont
augmenté, une hausse du taux de sucre 0.4% a été constaté ainsi qu’une
diminution de la teneur en graisse de -0.9%.
Ce changement en cache-t-il un autre ?
L’association des consommateurs allemands affirme avoir constaté un léger
changement sur la couleur de la pâte qui est plus claire qu’auparavant, ce qui
l’a poussé à se pencher d’avantage sur cette dernière et indique qu’il
soupçonne que ce changement ne soit pas le seul et qu’il y’aurait une baisse du
cacao dans chaque pot. Ainsi, rien n’est indiqué sur l’étiquette concernant ce
sujet, Ferrero interrogé sur ce dernier n’a voulu rien en rajouter.
De ce fait, l’association allemande accuse Ferrero de vouloir diminuer ses
couts en favorisant le sucre et le lait en poudre qui sont moins couteux que le
caco. Une étude faite par l’Agence européenne de sécurité
alimentaire (EFSA) avait fait une publication en 2016 qui affirmait que l’huile
de palme est source de cancer et donc considéré dangereux pour la santé. Une
étude que Ferrero n’a pu eu du mal à réfuter en affirmant que si cette huile
est chauffée à forte température, elle ne présenterait pas de risque pour les
consommateurs, un point de vue qui lui a permis de défendre son produit.
Les Paradise Papers, un nouvel événement dans le monde fiscal
20:50:00
asile fiscal, fiscalité, monde fiscal, Paradise papers
De nombreux cabinets, des maisons de publication et
le Consortitum International des Journalistes d’Investigation ont publié les
fruits de leurs enquêtes sur des malversations financières orchestrées par des
entreprises internationales, des personnages publiques européennes et
américaines dans les paradis fiscaux. Ces pratiques de dissmiulation des
finances sont appelées les « Paradise Papers » qui sont le nouveau scandale
après les « Panama Papers ».Appleby est le cabinet d’avocats au centre de ces
malversations dans les Bermudes et îles Caïman.
Des personnalités politiques découvertes
Parmi les 120 personnalités qui pratiquent cette technique d’optimisation
fiscale, et dont les noms ont été trouvés dans les fichiers, on pourra citer la
reine Elisabeth II et certains hauts cadres de la maison blanche. Dans les
paradis fiscaux où les enquêtes ont été menées, plusieurs millions de fichiers
ont été découverts. Des enquêtes sur Wilbur Ross, le secrétaire actuel au Commerce, ont
démontré qu’il entretient d’étroites relations d’affaires avec certains membres
du gouvernement russe malgré les sanctions américaines contre la Russie. Wilbur
détient des parts dans la société nommée Navigator qui est dans le domaine du
pétrole et qui appartient au genre du président russe.
Entre autres, Rex Tillerson, l’actuel secrétaire d’Etat américain fait
parti aussi de ces personnalités dont le nom a été trouvé dans ces fichiers. Il
serait alors administrateur d’une entreprise aux Bernudes et qui exploite le
pétrole au Yémen pendant qu’il travaillait à ExxonMobil de 2006 à 2016. Selon Cécile Prieur, du journal Le Monde, treize hommes politiques du
gouvernement de Vladimir Poutine ont leurs noms dans les fichiers des Paradise
Papers. Ils auraient de nombreuses actions dans ces paradis fiscaux. Parmi ces personnalités découvertes, on peut citer le nom de certaines
stars de la chanson américaine comme Madonna par exemple. Certains richissimes
français, américains et russes font partie de ces personnes coupables
d’optimisation fiscale dans les paradis fiscaux.
Des optimisations fiscales
De nombreuses multinationales à l’instar d’Apple et Nike ont aussi fait
appel à ces cabinets dans les paradis fiscaux. De nombreuses autres
multinationales, des personnalités politiques, des stars de la chanson et
quelques richissimes ont fait aussi appel aux services du cabinet Appleby.
La particularité de ces scandales, c’est que, toutes les personnes morales
ou physiques dont les noms figurent dans ces listes n’ont pas seulement fait du
blanchiment d’argent, mais se sont lancées dans des systèmes d’optimisation
fiscale. Ce qu’elles ont fait, c’est qu’elles ont tiré profit des failles dans
le système fiscal international pour ne pas payer leurs impôts.
lundi 6 novembre 2017
H&M accusé de détruire 12 tonnes d’habits par an
Le groupe suédois H&M est accusé de détruire les
vêtements non vendus depuis 2013 d’après la presse danoise. Le groupe H&M
ne nie pas avoir recouru à cette stratégie pour les produits mal réalisés et nuisibles.
Des vêtements qui ne respectent pas les règles de sécurité
Le groupe H&M est encore à la une. Déjà pointé du
doigt pour avoir utilisé des produits dangereux dans la conception de leurs
vêtements, il est maintenant accusé d’avoir brûlé près d’une dizaine de tonnes
de vêtements durant l’année. C’est la presse danoise notamment « Opération
X » une émission télédiffusée qui a fait état des faits grâce à des
investigations qui ont débuté au mois de juin. Les journalistes ont révélé que
le groupe incinérait 12 tonnes de vêtements par an depuis l’année 2013 soit un
total de 60 tonnes. L’opération est effectuée par le groupe spécialiste de
destruction de déchets Kara Noveren.
C’est au mois de juin que les journalistes soucieux de
l’avenir des vêtements non vendus par le groupe se sont penchés sur l’affaire.
Et c’est ainsi qu’ils ont découvert les pratiques du suédois. Les résultats
publiés ont bien marqué la population danoise. En réalité, le bilan tourne
autour de 30.000 pantalons conçus sous le thème des fars West destinés aux
enfants et de couleur bleu foncé pour la gent féminine. Le poids total des
vêtements incinérés est évalué à 1 580 kilos. Le groupe suédois accepte
une partie des accusations en justifiant les faits par des erreurs de
fabrication. Le groupe a déclaré au Figaro que les habits transférés à
l’incinération ne respectaient pas totalement les normes de sécurité. Il
rajoute que ces vêtements ne pouvaient guère être commercialisés, ni
transformés. La décision de destruction instantanée était en phase avec leurs
stratégies de sécurité.
H&M face à de nouvelles polémiques
Au moment où le groupe suédois juge ces pratiques de
gestion sécuritaire, la presse danoise a lancé une seconde investigation et a
essayé de montrer la teneur réelle de produits chimiques au niveau des
vêtements. Elle a ainsi pu mettre en mal la plaidoirie du groupe H&M avec
l’aide de véritables experts en la matière. Ces derniers ont réalisé des tests
sur des paires de pantalons et ont pu démontrer que la teneur en produit
chimique des habits était adéquate. Les journalistes ont dévoilé que les vêtements
envoyés à l’incinération n’étaient pas nuisibles. Mais la société de mode
suédois a répliqué en mentionnant que les tests réalisés par les Danois ne
considéraient pas l’ensemble des vêtements notamment les habits dont la teneur
en plomb est jugée élevée.
Ces nouvelles accusations vont accentuer les
polémiques sur le groupe suédois. Le groupe n’est pas trop plébiscité ces
derniers temps. Selon le professeur Else Skjold, la société est bien critiquée
par l’opinion publique. Toutefois, il précise que la situation est bien plus
compliquée qu’on le pense. En réalité, la transition en énergie est une phase
plutôt complexe pour les sociétés de la mode, encore plus pour H&M qui a
été l’un des précurseurs de cette mouvance.
Société Générale attend avec une impatience la résolution de ses litiges
21:10:00
Banque, Litiges, Société Générale
En attente de régler ses litiges, l'action
Société Générale a chuté de 3% ce vendredi 03 novembre. La banque française est
dans l'esprit de venir à bout des possibles amendes qui lui courent après depuis
quelques mois. La Société Générale a sorti un communiqué ce vendredi matin où
elle annonce qu'elle était en étroit échange avec les autorités américaines
pour trouver un consensus pour régler les litiges qui les opposent. Le groupe
bancaire a fait cette annonce ce matin, en dévoilant les chiffres relatifs à
ses résultats trimestriels. La Société Générale s'estime optimiste quant à une
issue favorable avec les autorités américaines.
Le cœur du litige
Le litige opposant la Société Générale et le
département de la justice américaine est sur fond de soupçons de manipulation
et de corruption. En effet, les autorités américaines accusent la banque
française d'avoir manipulé les chiffres relatifs au Libor également de
corruption après les sanctions pénales liées à ses activités effectuées avec le
fonds libyen LIA. Par rapport à cette dernière, la banque avait consenti, en
mai dernier, à payer à LIA (Lybian Investment Authority) près de 963 millions
d'euros. La Société Générale espère tout de même trouver un terrain d'entente
avec la justice américaine, car elle se prépare à payer des amendes. Pour cela,
ce trimestre, la banque a rehaussé de 300 millions d'euros, ses ressources
collectives. Ces dernières ont atteint dorénavant près de 2,2 milliards
d'euros. Ceci a entraîné une chute de l'action Société Générale à 3%, loin du
goût des investisseurs.
Grogne des investisseurs
Les efforts colossaux qu'a fournis la Société
Générale pour renforcer ses provisions collectives et ainsi parvenir à payer
les amendes ne sont guère du goût des investisseurs. Un climat sur fond de
critiques est donc né entre la banque et ses investisseurs. À l'image de ses
rivaux, la Société Générale a été très limite dans ses activités de marché avec
des initiatives de politique monétaire au deuxième et troisième trimestre qui
ont renforcé les décroissances notées. Ce qui a poussé les investisseurs à
opter à des postures attentistes vis-à-vis de la banque. La banque a aussi vu
les revenus de certains de ses segments considérablement décrochés : 25,5% pour
les actions, 27,8% pour l'ensemble taux, crédit, changes et matières premières.
Soit au total, une chute de 20,7% à 1,160 milliards d'euros. Il en est de même
pour la banque de détails qui baisse de 5% à 1,939 milliards d'euros.
Regain d'espoirs
Pour rassurer ses investisseurs,
la Société Générale compte tirer avantage de ses activités internationales, mais
également de ses services financiers spécialisés. Effectivement, ces secteurs
ont vu leurs résultats connaître, ce trimestre, une évolution de 9,4%. Ce qui
correspond à un plafond de 500 millions d'euros pendant qu'en France, la banque
de détails et la banque de financement et d'investissement réalisent des
résultats respectifs de 310 et 316 millions d'euros. De manière globale, la Société
Générale a réalisé 932 millions d'euros de revenus nets et 5,96 milliards
d'euros de produits nets bancaires, soit respectivement 15,2% et 0,9% de
baisse. La Société Générale, tout en se félicitant de la " résilience des
résultats ", a par la voix de son directeur général Frédéric Ondéa, entend
proposer un nouveau plan stratégique, et ce d'ici le 28 novembre prochain.
vendredi 27 octobre 2017
Les banques tenues responsables de l’appauvrissement des personnes en situation de crise
Selon une étude publiée récemment (le 26 octobre) par
l’UNAF, 60 millions de consommateurs accusent les banques de profiter de la
situation financière rigide des personnes en crise. Selon ces derniers, lorsque
le découvert est dépassé ou que le paiement est rejeté, les banques en
profitent pour enfoncer le clou en leur facturant des couts qui dépassent
vraiment la normale. Cependant, ils font appel à ce que la loi établisse des
sanctions à l’encontre de ces banques.
Les banques sont-elles vraiment responsables de cette situation ?
L’union nationale des associations familiales (UNAF)
met en évidence la hauteur des couts facturés à ses personnes en difficulté. Il
accuse les banques de ne pas avoir tenu compte des agios qui représentent les
limites normales de la taxe.
Selon certains banquiers, ces couts pourraient bien
être l’équivalent d’un chiffre d’affaires de 6,5 milliards d’euros. Une
estimation qui glace le cœur. On constate aussi qu’en général les
personnes victimes de ces frais sont des gens qui n’ont jamais eu de problèmes financiers
auparavant d’après Mr Tockqué, chargé des questions économiques de l’UNAF. Donc
les banques ne contribuent vraiment pas à la réduction de la pauvreté.
Les banques respectent-elles les lois ?
D’ailleurs, une loi bancaire mise en place depuis 2013
avait déjà plafonné les frais bancaires concernant les paiements refusés et les
découverts dépassés et obligeait les banques à faire une offre destinée aux
personnes qui ont des difficultés financières courantes. Cette offre avait pour
but d’aider les clients à bénéficier d’un service à des prix moyens, l’objectif
étant de donner aux clients une carte paiement au lieu d’une carte de crédit et
aussi un droit à deux chèques et quatre virements gratuit par mois. Ce qui
pourrait contribuer au redressement financier de ses individus. Mais on ne
constate pas de changement et ces règles ne sont presque pas appliquées par les
banques.
L’UNAF dénonce les pratiques bancaires
L’UNAF dénonce aussi les couts des lettres en cas de
découvert dépassé taxé aux clients d’une valeur de 12 à 20 euros en fonction de
la société. Alors que les banques sont tenues de prendre en compte la situation
de fragilité financière de leur clientèle. On constate aussi le même problème
pour les débits temporaires à hauteur de 20% le taux d’intérêt. Dans toujours sa
politique de dénonciation l’UNAF nous affirme aussi que les frais taxés aux
clients en cas de dépassement du découvert nommé aussi commission
d’intervention sont d’un maximum de 8 euros dont le but étant de rémunéré le
travail d’analyse.
L’UNAF donne l’exemple d’une personne client de BNP
Paribas qui possède un salaire de 2000 euros auquel la banque a prélevé des
frais pour incidents d’une valeur de 3000 euros. Les 60 millions de consommateurs
précisent que le prélèvement des frais d’incidences est automatique pour la plupart
des personnes en difficultés et nous donne comme exemple la banque CGT. Et ils
exigent toujours des sanctions à l’encontre de ces banques.
Les banques soutiennent-elles leur clientèle ?
L’étude réalisée par l’UNAF montre que la banque
postale est la banque qui soutire le moins de frais à ses clients et lui tire
ainsi un chapeau. Par contre on dirait que la BNP Paribas ignore complètement
l’objet de l’étude, car elle vient d’annoncer l’ouverture de sa nouvelle
filiale qui interdit le découvert en vous ouvrant un compte en quelque minute.
La Commission européenne reporte le vote sur l'autorisation du glyphosate
18:17:00
Commission européenne, Glyphosate, Mosanto
La Commission européenne a eu du mal à trouver
un consensus pour aboutir à un vote décisif sur l'autorisation du glyphosate.
Conséquence, le vote a été tout bonnement reporté siné dié. Réunis à Bruxelles
ce mercredi 25 octobre, les représentants des États membres de l'Union européenne
ont eu du mal à parler d'une même voix sur l'épineuse affaire du glyphosate. En
effet, l'herbicide très présent dans les environs de Monsanto suscite de vives
inquiétudes, car jugé cancérigène. La Commission européenne devra trouver
rapidement une date pour pouvoir décider de l'autorisation ou non du glyphosate
dont l'homologation arrive à terme en décembre 2017.
Le glyphosate fait jaser de partout
L'affaire de l'herbicide de Monsanto n'a pas
fini de faire parler de lui. Il faut dire qu'actuellement le glyphosate est au
centre des débats dans le domaine agricole en Europe. Le fait que la Commission
européenne ne soit pas parvenue à trouver un consensus sur l'avenir de l'herbicide
n'est pas une surprise. En effet, la Commission européenne s'est ajouté une
pression supplémentaire, car elle est favorable à une élimination évolutive du
glyphosate.
Une position qui a été décriée et qui a fini par installer une
polémique entre les experts scientifiques. Également des pétitions ont été
engagées par des acteurs, des associations et des citoyens européens, réclamant
vivement son interdiction. Jusqu'ici, près de 1,3 million d'individus à travers
toute l'Europe ont apposé leurs signatures sur la pétition. Les effets néfastes
de l'herbicide sur des personnes atteintes de cancer ont poussé les familles de
ces derniers à engager des procès. Le glyphosate n'a pas fini de faire couler
beaucoup d'encre.
Le glyphosate, aimé et décrié
Le glyphosate est une composition de
l'herbicide, très utilisée à travers le monde agricole. Il a été intégré sur le
marché dans les années 70. Aujourd'hui, il est l'herbicide le plus vendu au
monde. Son utilisation est largement répandue surtout en Europe. Il est très
apprécié des agriculteurs européens, car leur permettant d'améliorer leur
productivité. D'après eux, le glyphosate est mieux que les labours et protège
leurs sols. Cependant, l'herbicide est vivement décrié pour da dangerosité, car
considérée comme "cancérigène probable" par l'Organisation mondiale
de la santé en 2015.
En 2016, la Commission européenne l'a quant à elle classée
comme "sûre". Aujourd’hui, le glyphosate est aimé des agriculteurs, mais
très décrié par les experts scientifiques qui clament haut et fort son
interdiction. Face à ces menaces d'interdiction, les agriculteurs devront
trouver une alternative pour avoir le même niveau de productivité. Les
adversaires de l'herbicide devront prendre leur mal en patience, au moins
jusqu'au prochain vote de la Commission européenne.
vendredi 20 octobre 2017
Le FMI note une croissance économique mondiale mais reste sceptique sur sa continuité
21:37:00
Croissance économique, FMI
Optimiste sur la croissance de l’économie mondiale, le FMI, Fonds monétaire
International exhorte quand même les pays à prendre d’ores et déjà des
précautions pour prévenir les prochains défis et garder cette évolution. Dans le contexte mondial actuel, tout semble se dérouler parfaitement. Dans
la plupart des pays du monde, on note une reprise économique matérialisée par
les marchés financiers qui se portent bien, la production industrielle qui
gagne du terrain, un bon climat des affaires qui s’installe et autres. Dans ses
« Perspectives économiques mondiales », le FMI semble avoir de quoi se redonner
de l’espoir après toutes ces périodes de vaches maigres. Maurice Obstfeld, économiste en chef de l’institution montre des doutes par
rapport à la durabilité de cette reprise économique en mettant en garde les
états contre une autosatisfaction surtout au niveau des marchés et des
responsables politiques.
Une croissance économique qui se stabilise
Déjà, au premier semestre de l’année, une hausse de l’économie a commencé
par se faire ressentir et elle se confirme avec une augmentation de 3,6 %
attendue en 2017 et 3,7 % en 2018. Comparée aux prévisions du mois d’avril,
l’institution enregistre une hausse de 0,1 point de pourcentage. Dans
certaines zones du monde comme la zone euro par exemple, la croissance devrait
être de 2,1 % en 2017 et de 1,9 % en 2018, respectivement 0,4 et 0,3 point de
pourcentage de plus. En Chine par exemple, la croissance devrait atteindre 6,8
% en cette année et 6,5% l’année prochaine. Ces évolutions sont donc fonction
de certains critères, entre autres: la qualité des investissements, la
production industrielle, une augmentation de la demande interne en Chine,
l’amélioration du commerce international... En outre, les promesses non tenues
en ce qui concerne la relance fiscale aux États-Unis, le resserrement entamé
par la Réserve Fédérale américaine n’ont pas constitué un frein à cette
évolution.
Des points de faiblesse
Même si la reprise concerne 75 % de l’économie mondiale, les 25 % restant
peuvent créer une entorse au processus à la longue, explique Mr Obstfeld. Dans
son rapport, on remarque que les pays émergents peinent toujours à se relever à
cause du coût des matières premières qu’ils exportent et qui ne se redressent
pas. Au Royaume-Uni par exemple, la croissance qui devrait atteindre les 1,7 %
en fin de cette année connait une baisse de 0,3 point en considérant les
prévisions d’avril. Cette situation est générée par la dépréciation du livre
sterling lors du brexit et une baisse de la consommation interne. Le
redressement à moyen terme reste « hautement incertain et dépendra en partie de
la nouvelle relation économique avec l’Union européenne », estiment les auteurs
du rapport.
Des risques à prévenir
Il existe certaines situations qui pourraient freiner la croissance
économique mondiale. Entre autres, une normalisation des politiques monétaires
plus soudaine que prévu qui serait une menace, et qui rendrait difficile la
sortie de crise des économies les plus vulnérables. Le cas de croissance de la
Chine engendre aussi des questions parce qu’elle laisse derrière elle, des
dettes pourraient ralentir la croissance mondiale lorsqu’elle n’est pas maîtrisée.
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