En 2015, les
autorités qatariennes avaient signé un contrat avec l’aviateur français
Dassault Aviation, ce qui permettait à l’armée du Qatar de se doter de 24
avions de combats. Avec les 12 nouveaux Rafales commandés à Dassault Aviation,
l’armée aura en sa possession au total 36 avions nouveaux avions de combat.
Un contrat, enfin signé
En présence des deux autorités
suprêmes de ces deux nations, Emmanuel Macron, président de la république
française et le Cheikh Tamim ben Hamad Al Thani, émir du Qatar, la levée
d’option a été faite sur la commande de 24 Rafale émise par Doha. Lors de cette
première commande faite le 4 mai 2015, 24 Rafales ont été commandés au géant
français de l’aviation. Lors de ce nouveau contrat, 12 nouvelles commandes ont
été faites, ce qui porte la commande à 36 avions au total. Dassault Aviation
fera ses premières livraisons vers la fin de l’année prochaine. Le Rafale F3R
est le modèle dont veut se doté les forces de l’air de l’Emirat. Ce modèle est
de qualité et est celui que l’armée française utilise, mais aura de nouvelles
fonctionnalités.
Un partenariat à long terme
Ce nouveau contrat signé entre les
deux nations est le fruit d’une bonne collaboration entre les autorités de ces
deux nations. Lors d’un communiqué, les responsables de Dassault Aviation se félicitent
de l’opportunité qui leur est accordée de la part de l’émir qatarien en vue de
la réalisation de ce projet. Ils se félicitent aussi de ce que la signature du
contrat s’est passée dans de bonnes conditions.
Sans discussion au préalable, Doha
pense lancer encore une commande de 36 nouveaux avions de combat, ce qui
portera à 72 le nombre total d’engins que l’Emirat aura commandé si cette
nouvelle option est levée. En général, avec cette décision, les deux nations
semblent être liées pour accomplir de granges choses ensemble.
Une bonne affaire pour le constructeur français
Ce nouveau contrat est une bonne
affaire pour Dassault Aviation et ses partenaires, en particulier le groupe GIE
Rafale dont Dassault est filiale. En outre, c’est un défi à relever pour le
constructeur français qui compte plus de 7 milliers de salariés. Avec cette
commande qatarienne, le groupe devra livrer au total 96 avions de guerre pour
ses trois pays partenaires : le Qatar, l’Inde et l’Egypte.
Pour l’aviateur français, ceci est
une bonne opportunité pour se faire connaître et aussi faire rentrer de
l’argent et augmenter le capital de l’entreprise.