Dans le
cadre du scandale de diesel gate, un des ex dirigeant de Volkswagen a été
condamné à 7 ans de prison par un tribunal de détroit aux Etats Unies. Cette
condamnation est due en effet par un mensonge qu’il avait concocté à l’encontre
des autorités américaine qui consistait a caché l’existence d’un logiciel
malveillant sur des centaines de véhicules de la marque allemande destiné à
falsifier les résultats de contrôle des émissions polluantes des diesels. Ainsi sur les 7
ans d’emprisonnement, les 5 ans ont été prononcés sur l’accusation de
conspiration pour fraude et les 2 ans pour avoir violé les lois de
l’environnement.
Qu’est ce qui est à l’origine de cette condamnation ?
L’ex
dirigeant de Volkswagen Oliver Schmidt a
déclaré coupable ce mercredi 6 décembre des chefs d’accusation rédigés en son
encontre afin de réduire sa peine et payer une amende de 100 000 dollars,
mais malheureusement le juge du tribunal fédéral de Detroit n’a pas été de cet
avis, en plus de la condamnation de 7 ans, le jeune allemand devra payer une
amande de 400 000 dollars au lieu de 100 000 dollars. La justice
américaine l’accuse d’avoir contribuer à la conspiration visant à truquer les
logiciels de voiture diesel dans le but de fausser les résultats des contrôles
anti-pollution en formulant des mensonges délibérés en l’encontre des autorités
américaines.
Ainsi, l’ex dirigeant de Volkswagen avait été informé de
la présence d’un logiciel malveillant sur certaines voitures diesel du
constructeur allemand depuis des années. Cependant, il n’a pas hésité de
participer à une conférence avec d’autres dirigeants de Volkswagen pour voir
comment déjouer les questions posées par les autorités.
Quels sont les impacts engendrés par cette fraude chez Volkswagen ?
Cette
fraude a engendré d’énormes frais chez le constructeur automobile, environ 22
milliards de dollars ont été versé à titre d’indemnité aux propriétaires de
600 000 voitures classées frauduleuses. Ainsi 7 autres dirigeants du
constructeur ont été inculpés dans l’affaire du diesel gate. En effet, la
condamnation d’un ex ingénieurs de Volkswagen en aout par un tribunal de
Détroit avait permis d’inculquer 7 dirigeant du constructeurs automobile dont
Olivier Schmidt. Ainsi
les logiciels frauduleux avaient la capacité de cacher des émissions pouvant
dépasser 40 fois les normes prescrites.