Selon une étude publiée récemment (le 26 octobre) par
l’UNAF, 60 millions de consommateurs accusent les banques de profiter de la
situation financière rigide des personnes en crise. Selon ces derniers, lorsque
le découvert est dépassé ou que le paiement est rejeté, les banques en
profitent pour enfoncer le clou en leur facturant des couts qui dépassent
vraiment la normale. Cependant, ils font appel à ce que la loi établisse des
sanctions à l’encontre de ces banques.
Les banques sont-elles vraiment responsables de cette situation ?
L’union nationale des associations familiales (UNAF)
met en évidence la hauteur des couts facturés à ses personnes en difficulté. Il
accuse les banques de ne pas avoir tenu compte des agios qui représentent les
limites normales de la taxe.
Selon certains banquiers, ces couts pourraient bien
être l’équivalent d’un chiffre d’affaires de 6,5 milliards d’euros. Une
estimation qui glace le cœur. On constate aussi qu’en général les
personnes victimes de ces frais sont des gens qui n’ont jamais eu de problèmes financiers
auparavant d’après Mr Tockqué, chargé des questions économiques de l’UNAF. Donc
les banques ne contribuent vraiment pas à la réduction de la pauvreté.
Les banques respectent-elles les lois ?
D’ailleurs, une loi bancaire mise en place depuis 2013
avait déjà plafonné les frais bancaires concernant les paiements refusés et les
découverts dépassés et obligeait les banques à faire une offre destinée aux
personnes qui ont des difficultés financières courantes. Cette offre avait pour
but d’aider les clients à bénéficier d’un service à des prix moyens, l’objectif
étant de donner aux clients une carte paiement au lieu d’une carte de crédit et
aussi un droit à deux chèques et quatre virements gratuit par mois. Ce qui
pourrait contribuer au redressement financier de ses individus. Mais on ne
constate pas de changement et ces règles ne sont presque pas appliquées par les
banques.
L’UNAF dénonce les pratiques bancaires
L’UNAF dénonce aussi les couts des lettres en cas de
découvert dépassé taxé aux clients d’une valeur de 12 à 20 euros en fonction de
la société. Alors que les banques sont tenues de prendre en compte la situation
de fragilité financière de leur clientèle. On constate aussi le même problème
pour les débits temporaires à hauteur de 20% le taux d’intérêt. Dans toujours sa
politique de dénonciation l’UNAF nous affirme aussi que les frais taxés aux
clients en cas de dépassement du découvert nommé aussi commission
d’intervention sont d’un maximum de 8 euros dont le but étant de rémunéré le
travail d’analyse.
L’UNAF donne l’exemple d’une personne client de BNP
Paribas qui possède un salaire de 2000 euros auquel la banque a prélevé des
frais pour incidents d’une valeur de 3000 euros. Les 60 millions de consommateurs
précisent que le prélèvement des frais d’incidences est automatique pour la plupart
des personnes en difficultés et nous donne comme exemple la banque CGT. Et ils
exigent toujours des sanctions à l’encontre de ces banques.
Les banques soutiennent-elles leur clientèle ?
L’étude réalisée par l’UNAF montre que la banque
postale est la banque qui soutire le moins de frais à ses clients et lui tire
ainsi un chapeau. Par contre on dirait que la BNP Paribas ignore complètement
l’objet de l’étude, car elle vient d’annoncer l’ouverture de sa nouvelle
filiale qui interdit le découvert en vous ouvrant un compte en quelque minute.