Lumière sur Steve Ballmer, lieutenant tonitruant de Bill Gates

Steve Ballmer est à la tête de Microsoft depuis 2000 après le retrait de son fondateur, Bill Gates.

Wolfgang Schreiber, PDG de Bugatti, et la persistance du luxe automobile français

Bugatti reste une référence dans le monde de l'automobile. Auréolée par plus de 10 000 victoires en course, un record jamais égalé, cette firme tricolore basée à Molsheim, en Alsace, incarne aujourd'hui encore cet esprit de sportivité et de faste hérités de son flamboyant passé.

L'efficacité énergétique selon Gilles Schnepp, PDG de Legrand

Legrand est un acteur important dans la domotique et les équipements électriques des bâtiments.

Yahoo! et la croissance externe à marche forcée

Pour la première fois depuis deux ans, l’entreprise californienne devance son grand rival Google.

Alain Pons et les ambitions de Deloitte

L’arrivée d’Alain Pons à la présidence de la direction générale de Deloitte France en juin 2010 a changé les perspectives du très réputé cabinet d’audit.

lundi 27 mai 2024

La Chine prête à se venger des taxes à l'importation sur ses voitures


Face aux intentions des États-Unis et de l’Union européenne d'augmenter les taxes à l’importation des voitures chinoises, la Chine prépare sa riposte. Cette situation pourrait perturber les marques allemandes, particulièrement présentes sur le marché chinois.

Projets de taxes américaines et européennes

Depuis plusieurs mois, les autorités américaines et européennes envisagent de protéger leur marché automobile des véhicules électriques chinois, vendus à des prix très compétitifs grâce aux aides gouvernementales massives en Chine. Les États-Unis prévoient même de quadrupler les taxes sur les voitures électriques chinoises dès le mois d’août.

La Chine ne reste pas passive face à ces mesures protectionnistes. Elle menace d'augmenter les taxes à l’importation des voitures étrangères. Selon les représentants européens de la Chambre du commerce de Chine, les autorités chinoises prévoient de majorer les taxes sur les voitures thermiques équipées de moteurs de plus de 2,5 litres de cylindrée, les faisant passer de 15 à 25 %.

Impact sur les Constructeurs Allemands

Cette potentielle augmentation des taxes pourrait particulièrement affecter les constructeurs allemands de voitures premium, qui vendent de nombreux modèles thermiques à gros moteurs en Chine. Les catégories de modèles plus abordables, comme les berlines et SUV familiaux, pourraient être les plus touchées. Cependant, les véhicules de luxe, qui ciblent une clientèle élitiste, pourraient moins souffrir de cette augmentation de 10 % des taxes, en raison de la fidélité de leur clientèle et de leur positionnement haut de gamme.

Les mesures chinoises ne se limiteraient pas aux automobiles. D'autres produits importés pourraient également être visés par cette augmentation des taxes, ce qui pourrait avoir des répercussions sur plusieurs secteurs industriels.

Les tensions commerciales entre la Chine et l'Occident s'intensifient, chaque camp cherchant à protéger ses intérêts économiques. La guerre des taxes sur les voitures pourrait avoir des conséquences significatives pour les constructeurs automobiles, en particulier ceux qui dépendent fortement du marché chinois. Les prochains mois seront déterminants pour observer comment ces rivalités tarifaires influenceront les relations commerciales globales et le marché automobile international.

 

 

Comment empêcher Facebook d'utiliser vos données pour entraîner son IA



La plateforme fait évoluer sa politique de confidentialité afin d'entraîner son intelligence artificielle sur les données de ses utilisateurs. Instagram est également concerné.

Modification de la politique de confidentialité

Depuis quelques heures, les utilisateurs français de Facebook et Instagram (toutes deux filiales du groupe Meta) voient apparaître une notification sur leur mobile lorsqu'ils ouvrent l'application. Cette notification informe d'une modification de la politique de confidentialité de la plateforme. Cette fois, il est spécifiquement annoncé que vos données personnelles seront utilisées pour alimenter son IA générative.

Pour rappel, Facebook développe sa propre intelligence artificielle générative pour rivaliser avec ChatGPT d'OpenAI ou Gemini de Google. Pour s'entraîner à "parler" comme un humain, ces IA nécessitent d'énormes quantités de données d'entraînement, provenant souvent de contenus créés par les internautes.

Utilisation des données des utilisateurs

Dans la nouvelle politique de confidentialité, qui entrera en vigueur le 26 juin prochain, Facebook se réserve le droit d'utiliser l'ensemble du "contenu que vous créez, comme les publications, les commentaires ou les fichiers audio". Tous les messages que vous envoyez aux entreprises ou aux comptes professionnels seront également utilisés.

Ces informations serviront à "créer, fournir, soutenir et conserver la technologie d’intelligence artificielle" de Facebook, selon l'entreprise.

Cependant, la plateforme assure : "Nous n’utilisons pas le contenu de vos messages privés échangés avec vos ami·es et votre famille pour l’entraînement de nos modèles d’IA".

Possibilité de refus de partage de vos données

Facebook permet à ses utilisateurs de refuser ce traitement de leurs informations pour l'entraînement de son IA, en remplissant un formulaire. Bien que le document ne soit pas encore disponible sur Facebook au 24 mai, une page est bien en ligne pour Instagram.

Ce refus est toutefois limité. Même si vous ne souhaitez pas que vos données soient utilisées pour entraîner l'IA de Facebook, la plateforme se réserve le droit de le faire si vous apparaissez sur une image mise en ligne sur une plateforme de Meta ou si vous êtes mentionné(e) dans une publication.

En somme, bien que Facebook et Instagram permettent théoriquement à leurs utilisateurs de refuser l'utilisation de leurs données pour l'entraînement de leur IA, ce refus comporte des restrictions. Il est essentiel pour les utilisateurs de rester vigilants quant à l'évolution des politiques de confidentialité et de prendre les mesures nécessaires pour protéger leurs informations personnelles, surtout dans un contexte où l'utilisation des données pour l'entraînement des IA devient de plus en plus courante et sophistiquée.

 

vendredi 17 mai 2024

Stellantis devient le fer de lance de l'automobile chinoise avec Leapmotor


La coentreprise entre le constructeur chinois Leapmotor et Stellantis a été conclue, plaçant le groupe dirigé par Carlos Tavares en tant que distributeur et producteur mondial, à l'exception de la Chine, de la marque de Hangzou. Cette affaire, bouclée en seulement 7 mois, vise un déploiement rapide d'ici la fin de l'année.

Un partenariat stratégique

L'accord entre Stellantis et Leapmotor marque non seulement une coopération commerciale, mais aussi la mise en place d'une coentreprise, démontrant ainsi la volonté des deux parties de consolider leur présence sur le marché mondial de l'automobile. Carlos Tavares, en prenant cette décision, semble suivre le précepte "Garde tes amis près de toi, mais tes ennemis encore plus près", peut-être inspiré par "Le Parrain" de Coppola.

La feuille de route de ce partenariat est désormais claire. Les véhicules électriques de Leapmotor seront lancés en priorité en Europe dès septembre, avec neuf pays concernés dès la rentrée. Par la suite, d'autres régions telles que l'Inde, l'Asie-Pacifique, le Moyen-Orient, l'Afrique et l'Amérique du Sud verront également l'arrivée des modèles Leapmotor, avec un déploiement de quatre modèles supplémentaires d'ici 2027.

Des avantages mutuels

La coentreprise offre des avantages tangibles pour les deux partenaires. Leapmotor, en tant que troisième plus grande startup automobile chinoise, bénéficie de l'expertise et du réseau mondial de distribution de Stellantis. De son côté, Stellantis s'assure une part du gâteau dans le marché croissant des véhicules électriques, tout en consolidant sa position en tant qu'ambassadeur mondial de l'industrie automobile chinoise.

En devenant l'ambassadeur de Leapmotor, Stellantis se positionne avantageusement sur le marché des véhicules électriques, un créneau prometteur pour l'avenir. Bien que le marché soit dominé par les constructeurs chinois, Stellantis entend bien ne pas laisser ce segment lui échapper totalement, en capitalisant sur cette coopération pour bénéficier des avantages concurrentiels qu'elle offre.

 

Pertes de parts de marché de Carrefour : une préoccupation pour JPMorgan


Mercredi, l'action Carrefour connaît une baisse significative, perdant 3,8% et devenant la plus forte baisse du CAC 40, suite à un changement de recommandation de JPMorgan. La banque américaine est passée de "neutre" à "sous-pondérer" sur le géant de la distribution, révisant également à la baisse son objectif de cours à 15 euros, contre 19 euros précédemment.

Analyse des données de marché

JPMorgan justifie cette décision par une préoccupation croissante concernant les parts de marché de Carrefour en France. Selon les données de Kantar, entre février 2022 et février 2024, la part de marché de Carrefour a chuté de 50 points de base, tandis que Leclerc a gagné entre 70 et 80 points de base sur la même période. Cette perte significative de parts de marché est un motif d'inquiétude pour la banque, qui estime que la stratégie de Carrefour axée sur la maximisation des marges a entraîné cette baisse, creusant l'écart avec les distributeurs indépendants.

JPMorgan anticipe que cette tendance se reflétera dans les résultats semestriels de Carrefour, prévus pour le 24 juillet, et pourrait remettre en question les attentes concernant les marges du groupe. Cette évolution est considérée comme un signal de la détérioration des fondamentaux de l'entreprise, incitant ainsi la banque à ajuster sa recommandation.

Analyse sectorielle et comparaison avec d'autres acteurs

Outre Carrefour, JPMorgan adopte également une position "sous-pondérer" sur d'autres acteurs du secteur, tels que Sainsbury, Tesco, B&M, et Ahold Delhaize. Cependant, elle maintient une recommandation positive sur Jeronimo Martins et Colruyt.

Cette décision de JPMorgan s'inscrit dans un contexte où d'autres institutions financières, telles que Morgan Stanley, ont également exprimé des préoccupations similaires concernant la compétitivité de Carrefour sur le marché français. La réduction de l'écart de prix avec Leclerc et les investissements à venir pourraient peser sur les performances futures de l'entreprise, selon les analyses précédentes.

jeudi 9 mai 2024

La volonté gouvernementale de promouvoir la voiture électrique


Le ministre de l'Économie, Bruno Le Maire, réaffirme son engagement en faveur de la voiture électrique, soulignant que persister dans le développement des moteurs thermiques serait préjudiciable à l'innovation nationale et aux intérêts étrangers.

Un plan ambitieux pour dynamiser le secteur

Un contrat signé entre l'État et l'industrie automobile française vise à encourager la production de voitures électriques, avec pour objectif la fabrication de 800 000 véhicules par an d'ici 2027, comparé aux 206 000 de 2022. Bien que les ventes aient progressé, elles sont largement soutenues par le leasing électrique, destiné à aider les ménages modestes.

Le gouvernement prévoit de pérenniser le leasing électrique et les primes à l'achat de 4000 à 7000 euros jusqu'à ce que les prix des voitures électriques atteignent ceux des modèles thermiques. Il encourage également les constructeurs à développer des modèles plus abordables, visant des prix inférieurs à 20 000 euros.

Diversification du marché et électrification des flottes

La diversification du marché vers des modèles moins chers et le développement du marché des voitures électriques d'occasion sont envisagés pour faciliter l'adoption de ce type de véhicules. De plus, une proposition de loi visant à électrifier les flottes d'entreprise est actuellement examinée à l'Assemblée nationale.

L'Agence internationale de l'énergie se montre optimiste quant à l'avenir des voitures électriques, prévoyant une croissance significative de leur part de marché dans plusieurs pays. Cette tendance s'inscrit dans une dynamique mondiale favorable à l'électrification des transports.

 

Le déficit commercial de la France se réduit au premier trimestre


Le déficit commercial de la France continue de se réduire, atteignant 17,6 milliards d'euros. Les importations diminuent grâce au reflux de l'inflation, tandis que les exportations augmentent en volume.

Une amélioration constante

En mars, le déficit commercial français s'est encore amélioré pour le septième mois consécutif, selon les données des Douanes. Cette tendance encourageante se poursuit avec un déficit de 5,7 milliards d'euros en mars 2024, bien que les chiffres de janvier et février aient été légèrement revus à la hausse.

Sur l'ensemble du premier trimestre, le solde commercial s'améliore de 2,7 milliards d'euros par rapport à fin 2023, atteignant 17,6 milliards. Cette amélioration est soutenue par une baisse de 0,9 % des importations et une hausse de 0,7 % des exportations. Cependant, le déficit commercial reste supérieur à celui d'avant la pandémie.

Reflex de l'inflation et hausse des volumes d'exportation

La diminution des importations au cours du trimestre est principalement attribuée au reflux de l'inflation mondiale. Cette baisse ne reflète pas une diminution de l'activité, mais plutôt une baisse des prix, en particulier pour les produits énergétiques et manufacturés.

En revanche, la hausse des exportations françaises est due principalement à une augmentation des volumes exportés, les prix restant stables. Les exportations de produits chimiques, de parfums et cosmétiques, ainsi que de produits métallurgiques ont augmenté. Cependant, les exportations d'équipements mécaniques, électriques, électroniques et informatiques, ainsi que les matériels de transport, ont connu une baisse.

Les soldes commerciaux avec l'Asie, l'Afrique et l'Europe hors UE s'améliorent, tandis que ceux avec l'UE, l'Amérique et le Proche et Moyen-Orient se dégradent. Ces tendances reflètent la dynamique des échanges commerciaux de la France avec différentes régions du monde.

jeudi 2 mai 2024

Croissance et inflation : deux bonnes nouvelles pour l'économie française

L'Insee a annoncé des nouvelles rassurantes pour l'économie française. Contrairement aux prévisions, le PIB a continué de croître au cours des trois premiers mois de l'année, avec une progression de 0,2%. Bien que ce chiffre puisse sembler modeste, il contraste avec les prévisions récentes de l'Insee qui tablaient sur une croissance nulle pour le premier trimestre.

Croissance en Europe

D'autres grandes puissances économiques européennes ont également surpassé les prévisions. L'Espagne affiche ainsi une croissance au premier trimestre de 0,7% (contre 0,4% de prévu). Et en Italie (+0,3%) comme en Allemagne (+0,2%), le PIB a connu un frémissement supérieur aux attentes (0,1% attendu dans ces deux derniers pays).

Facteurs de croissance

Deux moteurs ont stimulé la croissance depuis le début de l'année en France. D'une part, la consommation des ménages a nettement augmenté (+0,4%). D'autre part, un nombre plus élevé que prévu d'entreprises ont relancé ou finalisé leurs projets de développement, entraînant une hausse de 0,3% des dépenses d'investissement.

Recul de l'inflation

La deuxième bonne nouvelle concerne l'inflation, qui a continué de reculer, passant de 2,3% en mars à 2,2% en avril en rythme annuel. Ce recul explique en partie la reprise de la consommation des Français. Il faut se rappeler que l'Insee avait constaté une inflation supérieure à 3% en janvier et février. L'objectif de 2% de hausse moyenne des prix sur l'année pourrait bientôt devenir une réalité.

Impact sur le pouvoir d'achat

Si ce retour à une inflation normale se confirme, cela pourrait se traduire par une augmentation du pouvoir d'achat pour de nombreux Français, notamment ceux dont les employeurs ont entériné des augmentations de salaires plus importantes.

En résumé, la croissance continue à surpasser les attentes en France et dans d'autres pays européens, tandis que l'inflation se rapproche de niveaux plus normaux. Ces nouvelles sont rassurantes pour l'économie française et pour les consommateurs, qui pourraient bénéficier d'une amélioration du pouvoir d'achat dans les mois à venir.

Hausse des immatriculations en Avril : les français optent massivement pour les hybrides

Les derniers chiffres publiés par la Plateforme de la filière automobile (PFA) ce mercredi révèlent une augmentation de 11,8% des immatriculations en avril. Ce rebond confirme une tendance haussière depuis le début de l'année.

Préférence pour les hybrides

La motorisation plébiscitée par les Français est claire : l'hybride. Sur les quatre premiers mois de l'année, ces véhicules représentent 37,2% des immatriculations, dépassant ainsi les modèles essence (33,1%) et électriques (17,8%). Cette préférence marque un changement significatif par rapport à l'année précédente, où les modèles essence dominaient les ventes.

Selon AAA Data, en avril, la Toyota Yaris et la Peugeot 208 sont en tête des ventes pour les modèles hybrides classiques et hybrides légers respectivement. Le SUV Cupra Formentor se positionne comme le modèle hybride rechargeable le plus vendu.

Bien que ces chiffres soient encourageants, la PFA reste prudente. La croissance est ralentie par rapport aux niveaux d'avant la crise sanitaire. En avril, le nombre total de voitures neuves immatriculées atteint 147 000, loin des plus de 160 000 enregistrées avant la pandémie.

Les performances des marques

Certaines marques parviennent toutefois à maintenir leur dynamisme. Renault affiche une progression de 12,1% en avril, soutenue par le succès de la Clio hybride et du SUV Austral. En revanche, Dacia, la filiale "low cost" de Renault, enregistre une baisse de 8,6%.

Le groupe Stellantis, avec ses marques Peugeot, Citroën et DS, connaît des fortunes diverses. Si Peugeot affiche une croissance de 6,6%, Citroën (-14%) et DS (-36,4%) enregistrent des baisses qui impactent la moyenne globale du groupe.

Toyota se démarque avec une impressionnante augmentation de 81,8% de ses immatriculations en avril, ce qui lui permet de capturer 8,7% du marché français. La Yaris et son SUV Cross figurent parmi les meilleures ventes de l'année 2024, confirmant ainsi la position solide de Toyota sur le marché français.