Lumière sur Steve Ballmer, lieutenant tonitruant de Bill Gates
Steve Ballmer est à la tête de Microsoft depuis 2000 après le retrait de son fondateur, Bill Gates.
Wolfgang Schreiber, PDG de Bugatti, et la persistance du luxe automobile français
Bugatti reste une référence dans le monde de l'automobile. Auréolée par plus de 10 000 victoires en course, un record jamais égalé, cette firme tricolore basée à Molsheim, en Alsace, incarne aujourd'hui encore cet esprit de sportivité et de faste hérités de son flamboyant passé.
L'efficacité énergétique selon Gilles Schnepp, PDG de Legrand
Legrand est un acteur important dans la domotique et les équipements électriques des bâtiments.
Yahoo! et la croissance externe à marche forcée
Pour la première fois depuis deux ans, l’entreprise californienne devance son grand rival Google.
Alain Pons et les ambitions de Deloitte
L’arrivée d’Alain Pons à la présidence de la direction générale de Deloitte France en juin 2010 a changé les perspectives du très réputé cabinet d’audit.
samedi 29 décembre 2018
La Fed constitue le seul problème de l’économie américaine selon Donald Trump
18:18:00
Donald Trump, économie américaine, La Fed
Le président américain persiste dans ses accusations envers
la banque centrale américaine qui selon lui augmente les taux d’intérêt à un
rythme trop rapide. Ce qui accroit ainsi l’angoisse et l’inquiétude des
investisseurs.
Donald Trump reste sur sa position de critique à l’endroit
de la banque centrale américaine. Il affirme ainsi que la manière dont celle-ci
augmente les taux d’intérêt est beaucoup trop rapide même si cela s’inscrit
dans un contexte d’inquiétude sur la croissance de l’économie américaine. Le
président a ainsi affirmé dans la presse que les taux d’intérêt sont augmentés
trop rapidement tout en ne manquant pas de souligner l’augmentation d’un quart
de point la semaine passée. Il ajoute que c’est la bonne santé de l’économie
qui fait qu’ils augmentent les taux d’intérêt afin de se protéger. La Fed est
ainsi considérée par le président comme l’unique problème de l’économie des États
unis avec des membres qui ne sentent pas assez informés sur le marché ainsi que
des investisseurs de plus en plus inquiets.
Les décisions de la Fed sont constamment critiquées par le
président américain. D’ailleurs les rumeurs sur le limogeage du président de la
banque centrale ont été démenties par le secrétaire américain au trésor. Donal
Trump a ainsi renouvelé sa confiance à ce dernier qu’il considère comme
intelligent et talentueux, et cela malgré la nervosité qu’avait engendrée le
secrétaire américain dans le contexte de la conjoncture du pays. Les marchés
deviennent de plus en plus fragiles avec une peur du ralentissement économique
et des impacts de la guerre commerciale opposant les États unis à la Chine.
L’inquiétude est renforcée par la fermeture partielle de beaucoup
d’administrations fédérales causée par un manque de financement. Ceci pourrait
continuer jusqu’en janvier 2019. La bourse de Tokyo a été gagnée mardi par Wall
Street et un pourcentage de plus de 5% a été lâché à la clôture suite à un
week-end prolongé. Donald Trump a fait un appel aux investisseurs leur
demandant de rester calme tout en ajoutant qu’il fait confiance aux entreprises
américaines. Il déclare ainsi que ces dernières se portent à merveille et qu’il
a entièrement confiance en elles et que cette situation est une excellente
opportunité d’investissement. Cependant selon le chef de la division Asie Pacifique
chez Oanda, les investisseurs ne font pas confiance à l’administration de
Donald Trump. Il rajoute que ceux-ci se fient à leur perception et elle n’est
pas bonne du tout en ce moment.
L’alliance Renault-Nissan sous tension après l’arrestation de Carlos Ghosn
18:07:00
Alliance, Arrestation, Carlos Ghosn, Renault-Nissan
Alors qu’on pensait qu’il allait être libéré, Carlos Ghosn
restera encore en prison, la justice japonaise a pris la décision de prolonger
sa gare à vue jusqu’au 1er janvier. L’arrestation du PDG de
Renault a fait ressortir les brouilles qui existaient entre Nissan et Renault,
de grandes entreprises alliées jusqu’ici, mais qui se vouent une rivalité
féroce. Avec ce maintien en détention de l’ex-chef de file de l’alliance
Renault-Nissan, des questions se posent sur l’avenir de cette alliance entre
ces deux géants de l’automobile. Car pendant longtemps Carlos Ghosn a toujours œuvré
pour le rapprochement des deux groupes.
Une alliance Renault-Nissan menacée
Un mois après l’emprisonnement à Tokyo, de l’emblématique homme de l’alliance automobile Renault-Nissan, Carlos Ghosn, les deux groupes ont consenti à se parler enfin en tête-à-tête. En effet, pour une première, Renault Thierry Bolloré, directeur général de Renault et Hiroto Saikawa, nouveau directeur exécutif de Nissan se sont entretenu mardi dernier, aux Pays-Bas. Ceci est la preuve significative qu’il y’a eu plusieurs brouilles non dites qui se sont accumulées entre les deux alliés qui ne semblent pas partager la même vision. L’alliance avec un géant de l’automobile tel que Nissan a permis à Renault d’étendre ses ailes à l’international. Quant à Nissan, l’adossement avec Renault a permis de se sortir des moments difficiles, mais le partenariat apparait plus subi que voulu. Une alliance dont Carlos Ghosn a longtemps contribué à l’instauration pour rendre les deux groupes indissociables.Deux alliés, deux visions différentes
Les deux groupes alliés profitent du partenariat à cause des
bénéfices d’échelles qu’ils font, mais préservent des gammes différentes.
L’arrestation de l’ex-patron de cette alliance Carlos Ghosn a donc installé un
vide malgré une tentative de rapprochement entamée pour se sortir de cette
situation. Dans l’optique de se servir de ses prérogatives comme actionnaire,
le patron de Renault a exhorté à Nissan l’organisation d’une Assemblée générale
extraordinaire et mieux renforcer la présence de Renault dans Nissan. Des
propositions que ce dernier a rejetées en bloc. Nissan souhaite calmer le jeu,
elle a mis en place un comité d’expert dont le rôle est de proposer des
solutions pour mieux réorganiser sa direction. Une réorganisation qui risque de
durer des mois pendant que Renault s’impatiente. Avec ses désaccords, le
divorce entre les deux constructeurs semble plané, ce qui risque d’être
désastreux pour les deux, car leur partenariat a toujours donné de bons
résultats malgré tout. Toutefois, Nissan souhaite accroitre sa force dans
l’alliance alors que Renault ne veut nullement se séparer de ses prérogatives
d’actionnaires.
mardi 18 décembre 2018
Alstom n’a pas besoin de Siemens pour vivre
Une technologie plus rapide et efficace, une portion de la
signalisation dans le continent européen, voici quelques-uns des concessions
que les deux géants européens de la construction Alstom et Siemens ont faites pour
essayer de calmer Bruxelles. Un ensemble de propositions des deux constructeurs
qui pourraient être dérisoires pour entériner leur fusion. Toutefois une
question se pose, Alstom va-t-il nécessairement fusionner avec Siemens tandis
que l’alternative chinoise semble vouer à l’échec ? Une chose est sure,
les deux constructeurs européens ont déjà enclenché leur projet de fusion avec
diverses propositions faites auprès de la Commission européenne.
Le processus enclenché …
Le 12 décembre dernier, Alstom et Siemens ont déposé leur
projet final au niveau de la Commission européenne chargée de la Concurrence.
Dans le but de rassurer Bruxelles qui s’était montré très pessimiste et a
ennoyé une note le 20 octobre passé quant à ce projet de fusion, les deux
groupes avaient fait quelques propositions. Ces dernières sont axées
particulièrement sur des domaines de signalisation, mais aussi des articles de
matériels roulants. Ces remèdes constituent près de 4 % du bénéfice net des
deux groupes fusionnés. Toutefois, ces mesures sont jugées insuffisantes et inappropriées
notamment pour convaincre la Commission européenne. En plus d’autres sources
évoquent que Alstom et Siemens auraient même émis l’idée de faire la cession de
technologies à grande vitesse ainsi que des actifs en Europe dans le domaine de
la signalisation.
Verdict attendu au plus tard le 18 février
Les réticences de la Commission européenne à la Concurrence
qui se dresse contre le projet de fusion des deux groupes s’expliquent par le
fait que celui-ci ôterait toute concurrence sur de nombreux domaines du secteur
ferroviaire tels que la signalisation, la vitesse à grande envergure, le
contrôle, le métro et les réseaux régionaux. Face à ces griefs, les deux
constructeurs adoptent la prudence en attendant la décision finale de la
Commission attendue le 18 février au plus tard. D’après le délégué syndical CFDT
Alstom, Patrick de Cara, les syndicats s’opposent à ce projet de fusion tel
qu’il est élaboré jusqu’ici. D’après lui, ce projet de filiation regorge un
ensemble de risques potentiels concernant l’activité et l’emploi. En plus, les
syndicats fustigent l’arrogance de la direction d’Alstom envers les employés
ainsi que leurs représentants.
L’argument chinois ne tient pas la route …
Pour le délégué syndical central CGT Alstom Boris Amoroz, la
venue des Chinois en Europe n’est pas à l’ordre du jour, donc pas du tout
envisageable actuellement. Il poursuit que sans une base industrielle solide,
les Chinois ne viendront pas. L’argument chinois est donc voué à l’échec. Pour
en témoigner, il prend exemple sur le cas des Coréens qui il y’a une dizaine
d’années ont mis en vente en Grèce et en Irlande un ensemble de trains et
depuis, rien de plus. Dans cette lignée, l’éventualité d’une fusion ratée se
pose. Déjà en mi-novembre, le patron de Siemens Joe Kaeser, avait mentionné
l’impératif de trouver un « plan B ». Alstom et Siemens, en
soumettant à minima des cessions, pourraient en cas d’échec prendre Bruxelles
pour fautif.
3,2 % de PIB : l’objectif de déficit public d’Edouard Philippe
21:37:00
économie, Edouard Philippe, PIB, Plan Macron
Ca y est la décision est tombée, pour Matignon, le plan Macron
va être pour 60 % ingérée par le déficit et les 4 milliards restant seront pris
en compte par de nouvelles solutions et ressources économiques. À termes, il
s’agira donc d’un projet de loi inédit en France, le plus expéditif de
l’histoire. Le texte dénommé « gilets jaunes » sera exposé ce
mercredi sur la table du Conseil des ministres. Un plan à hauteur de 10
milliards d’euros, qui doit être soumis au vote des députées et des sénateurs
qui n’auront deux jours seulement pour en faire l’examen, car le vote est prévu
pour le vendredi. Une première dont l’enjeu est d’aboutir, dès janvier, à la
concrétisation des annonces de Macron.
Matignon consentit une légère hausse du déficit
Pour Matignon le problème résidait dans la compensation du
coût des mesures portant notamment sur l’annulation d’augmentation de la taxe
carbone, de l’abandon de la hausse de la CSG concernant 30 % des
retraites … cette compensation devait éviter un dérapage du déficit plus loin
que les 3 % du PIB, limite que la France ne souhaite pas dépasser. En mettant
60 % du plan présidentiel dans le déficit et laisser le reste financé par
d’autres ressources, Matignon se veut très clair. D’après le premier ministre Edouard
Philippe, son gouvernement assume une petite hausse du déficit à cause de
l’accélération de la réduction des impôts. Pour Edouard Philippe, l’objectif
est désormais d’atteindre en 2019 un déficit de 3,2 % du PIB, alors que 2,8 %
étaient initialement prévus.
Une politique qui vise les grands groupes
Concernant les recettes, les grands groupes qui produisent
un chiffre d’affaires supérieur à 250 millions verront leur impôt sur les
sociétés être soumis à un report de réduction initialement prévue en 2019. Ce
qui permettra de réaliser près de 1,8 milliard d’euros de gain. Les sociétés
dites GAFA (Google, Apple, Facebook, Amazon) ne seront pas en reste et subiront
en cours d’année, le paiement d’une nouvelle taxe pour 500 millions d’euros à
l’échelle nationale ou européenne. Pour ce qui est des dépenses, des économies
de plus de 630 millions d’euros ont été déjà envisagées par la commission des
finances, et ce, au moyen de l’abandon d’une baisse de la niche Copé sur des
bénéfices de cessions et la suppression d’un ensemble de mesures visant à
accompagner la défunte hausse prévue des taxes carburant.
mardi 11 décembre 2018
Les gérants de fonds tournent le dos à Facebook
21:12:00
action Facebook, Facebook, gérants de fonds, Mark Zuckerberg
La décadence du géant américain des réseaux sociaux Facebook
se poursuit. Après des remous au sein de l’équipe Facebook poussant certains
cadres et partenaires à quitter le groupe de Mark Zuckerberg, une nouvelle
déconvenue frappe à nouveau le média social. En effet, les gérants de fonds ne
sont plus attirés par Facebook dont la réputation se voit écornée de jour en
jour alors que la rentabilité est également en baisse. Par conséquent, depuis
le début de l’année, de nombreux gérants de fonds ont d’ores et déjà gelé leurs
relations avec Facebook. Ces actions entreprises par les gérants de fonds ont
évidemment des répercussions majeures sur un groupe déjà fortement atteint par
des scandales.
La déchéance ne s’arrête plus pour Facebook
Le départ des gérants de fonds tels que Fidelity
Investments, Putnam et Hartford, vient complètement saper la forte image du
leader mondial des réseaux sociaux. En effet, suite à cela, l’action Facebook a
carrément chuté mardi à environ 37 % à 137,93 dollars, une première depuis le
record de 218,62 en séance obtenue le 25 juillet. Depuis le début de l’année,
une baisse de 21,8 % est désormais affichée contre une hausse de 3,7 %
concernant l’indice Nasdaq, à forte tempérance technologique durant cette même
période. Jeudi, les premiers échanges ont vu reculer la valeur Facebook de 2,3
% du fait de la chute d’ordre de Stifel. Une chute dont le courtier voit causer
de profonds impacts sur l’activité de Facebook. À cette défiance croissante, il
faut ajouter l’affaire Cambridge Analytics, la diffusion frauduleuse de données
personnelles des utilisateurs à des entreprises …
Un raidissement de la marge
Désormais les gérants de fonds se sont détournés de Facebook
et mettent ainsi l’accent sur des entreprises évoluant dans le domaine du
paiement tel que Worldpay ou Visa ou dans celui de consommation courante comme
Chef’s Warehouse ou Pepsico. Les scandales qui touchent Facebook auront bien
des répercussions fortes sur l’augmentation des bénéfices lors des prochains
trimestres. Des conséquences vues par de nombreux agents de fond tels que Jim
Hamel d’Artisan Global Opportunities. Conséquences, ils sont nombreux à avoir
liquidé leur position au sein de Facebook pour les investir dans d’autres
secteurs. En plus de Jim Hamel, il y’a Greg Woodard de Manning & Napier qui
ont choisi d'investir ou renforcer leur position dans des domaines tels que
l’informatique ou la consommation …
Les actions Facebook n’attirent plus
Tandis que l’action Facebook se monnaye aujourd’hui à un
prix plus avantageux à la suite des replis importants. Les gérants de fonds sont
inquiets de la sceptique sur la capacité de Facebook à garder et presser sa
croissance. Un trou noir qui a donc poussé les gérants de fonds à se démarquer
de Facebook pour désormais privilégier les entreprises en quête de réparation
en achetant leurs actions. Des conditions sont mises en évidence pour pouvoir
faire cela, notamment avec un cours des actions Facebook qui devrait de manière
sensible être inférieur. Des indications qui ont été faites par Greg Woodard,
directeur de Manning & Napier.
Mise en examen de Carlos Ghosn pour fraude fiscale
21:08:00
Carlos Ghosn, fraude fiscale, mise en examen
Le PDG de l’alliance Renault Nissan avait défrayé la
chronique suite à son arrestation à Tokyo il y a plusieurs semaines. Il est
désormais mis en examen, car soupçonné de fraude fiscale. Plus précisément, il
lui est reproché une dissimulation de revenus qui aurait duré pendant cinq ans.
Cette inculpation concerne également l’entreprise Nissan qui selon les
autorités ne serait pas neutre dans les affaires de Carlos Ghosn. Ce dernier
aurait perçu des revenus allant jusqu’à 38 millions d’euros soit 5 milliards de
yens sur la période de 2010 à 2015. Carlos Ghosn entraine avec lui dans son
inculpation la société Nissan, mais aussi son bras droit Greg Kelly. Les
deux individus sont donc au cœur de ce scandale qui fait désormais couler
beaucoup d’encres. La responsabilité du constructeur Nissan est
remise en cause dans cet assemblage de malversations qui auraient été opérées
par les deux hommes, du fait des déclarations fausses qui ont été
présentées dans les rapports financiers, sous son couvert.
Loin d’être une mince affaire
De ce que l’on sait, le patron de l’alliance ne sera pas
libéré sous peu. En plus des raisons qui avaient donné suite à son arrestation
il y a quelques semaines et de cette dissimulation de revenus, d’autres charges
d’accusation se dressent à l’encontre de l’intéressé dont la garde à vue risque
d’être bien prolongée. Encore une vingtaine de jours de garde à vue à essuyer
soit bien au-delà de Noël. Carlos Ghosn aurait procédé à diverses fraudes ces
dernières périodes. Cela lui a valu non seulement une inculpation du côté de la
justice, mais également un limogeage au niveau de la présidence du conseil
d’administration de l’alliance. Même si ce renvoi parait ingrat en raison des
efforts fournis par Carlos Ghosn pour rehausser l’image de l’entité, le sort du
PDG ne lui permet plus de rester à ce poste. Les chefs d’accusation contre lui
ne cessent de pleuvoir.
La réaction de Carlos Ghosn
Dans cette affaire, les rumeurs et déclarations farfelues
sont plus nombreuses que les déclarations officielles. Les procureurs
s’expriment peu sur l’affaire et l’individu mis en cause ne manque pas de
montrer à chaque rare occasion qu’il n’est pas coupable. Carlos Ghosn réfute
l’idée selon laquelle il aurait opéré ses malversations et se montre d’ailleurs
apte à se défendre afin de prouver son innocence. Il a d’ailleurs
justifié le fait que certains revenus ne soient pas déclarés par le fait que
ceux-ci n’avaient pas encore été officiellement perçus au moment où les
rapports ont été publiés. Quelle que soit la manière dont se terminera cette
histoire, elle laissera à coup sûr des traces au niveau de l’alliance.
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