Lumière sur Steve Ballmer, lieutenant tonitruant de Bill Gates
Steve Ballmer est à la tête de Microsoft depuis 2000 après le retrait de son fondateur, Bill Gates.
Wolfgang Schreiber, PDG de Bugatti, et la persistance du luxe automobile français
Bugatti reste une référence dans le monde de l'automobile. Auréolée par plus de 10 000 victoires en course, un record jamais égalé, cette firme tricolore basée à Molsheim, en Alsace, incarne aujourd'hui encore cet esprit de sportivité et de faste hérités de son flamboyant passé.
L'efficacité énergétique selon Gilles Schnepp, PDG de Legrand
Legrand est un acteur important dans la domotique et les équipements électriques des bâtiments.
Yahoo! et la croissance externe à marche forcée
Pour la première fois depuis deux ans, l’entreprise californienne devance son grand rival Google.
Alain Pons et les ambitions de Deloitte
L’arrivée d’Alain Pons à la présidence de la direction générale de Deloitte France en juin 2010 a changé les perspectives du très réputé cabinet d’audit.
mardi 28 juin 2016
Samsung et Apple se ruent vers les paiements mobiles pour se faire une bonne santé économique
19:25:00
Apple Pay, paiements électroniques, paiements mobiles, Samsung Pay
Les meilleurs concurrents dans le domaine des smartphones
Samsung et Apple qui se livraient sans merci un combat haut de gamme ont changé
de champs de bataille pour s’attaquer au marché de paiements. Ce fait est dû à
la croissance du marché des paiements mobiles où Samsung qui accusait un retard
sur Apple a décidé de se rattraper de son ennemi qui avait compris depuis
longtemps la nécessité d’élaborer toute une panoplie d’avantages accompagnant
ses produits.
Le paiement mobile est adopté de plus en plus de commerces
pour encaisser les achats des clients qui trouvent ce moyen de paiement
pratique et rapide. Apple fait ainsi du paiement mobile un nouveau générateur
de revenus avec la possibilité de payer ses achats à partir de l’IPhone. En
effet, aux Etats Unis sur chaque opération réalisée Apple prélève une
commission de 0,15% à travers ses banques partenaires. Tandis que Samsung qui
oriente sa politique de paiement pour une croissance de ses ventes sur ses produits
dérivés ne prélève aucune commission au niveau de ses banques partenaires. Les
deux géants du smartphone installent progressivement leur système de paiement
dans d’autres. Ainsi Apple Pay pose ses valises en Chine, en Australie, au
Singapour, en Grande-Bretagne et au Canada après avoir fait une recette de 10,9
milliards aux Etats-Unis en 2015.
Tandis que Samsung Pay perce le marché de la
Corée du Sud avec une transaction de plus d’un milliard et frappe aussi les
portes de l’Australie, du Singapour en plus de l’Espagne et des Etats-Unis. Les
chiffres d’affaires réalisés par Apple Pay et Samsung ne font pas le poids face
aux cartes de crédit qui pèsent 500 milliards de dollars et face aux deux géants chinois de la transaction mobile
Alibaba et Tencent qui avec 1000 milliards de dollars de transactions en Chine
aspirent à percer le marché extérieur. Par rapport à leur concurrence sur les
smartphones on peut noter que pour le moment Apple et Samsung sont attentistes
par rapport au système de paiement. Cependant, ils avancent dans leur
négociation de partenariat avec les banques là où Apple se veut plus gourmand,
Samsung est moins exigeant.
Selon Thomas Ko de l’équipe Samsung de la
recherche-développement Samsung Pay a un avantage technologique par rapport à
Apple Pay. En effet, Samsung à part utiliser la technologie NFC comme Apple qui
permet de faire des transferts de données en liant deux appareils placer côte à
côte a doté aussi ses appareils de la technologie de la transmission sécurisée
magnétique MST qui imite la carte de paiement traditionnelle.
Cette technologie
est acceptée par presque tous les terminaux de paiement surtout aux Etats-Unis
où la NFC est peu utilisée. Cependant, pour mieux consolider leurs produits haut
de gamme sur le marché de plus en plus dominé par les chinois Apple et Samsung
ont décidé de passer par leur système de paiement pour fidéliser leur
clientèle. Si Apple de par son système d’exploitation de téléphonie unique
parvient à relever ce défi, Samsung qui partage son système OS Android avec
d’autres concurrents tarde à se frayer un chemin.
Le contexte du marché oblige des géants du pétrole à vendre leurs raffineries
19:20:00
marché pétrolier, pétrole, raffineries
Le cours du pétrole en hausse a atteint un niveau qu’il
n’avait atteint depuis Novembre dernier.
La baisse du prix du baril et la hausse du cours du pétrole ont des
répercussions sur les entreprises qui exploitent et commercialisent l’or noir. Deux géants de
l’industrie pétrolière aux Etats-Unis, ont décidé de mettre en vente des raffineries dans l’optique de réduire
leurs charges à marge faible. Il s’agit de Chevron et de Royal Dutch Shell.
Investir pour une croissance et une rentabilité soutenue
Deux firmes américaines projettent selon des sources
concordantes de céder des raffineries et
des stations-services qui se trouvent en Colombie-Britannique et en Californie.
Ces ventes ne sont pas les premières tentatives de ces géants du milieu
pétrolier. En effet, les trois grands groupes pétroliers que sont Chevron,
Shell et Exxon Mobil ont opéré à la vente de plusieurs de leurs raffineries
représentant un coût de près d’un (01) Millions Dollars, ces dernières années.
Toutefois, ils disposent toujours de possibilités et de capacités de raffinage
qui portent leur production à 4.7 Millions de barils par jour. De façon
stratégique, vendre les raffineries en une période où leur coût est
relativement stable est un pari gagnant. Avec la chute du baril de pétrole, les
entreprises concernées cours à la longue,
le risque de voir les bénéfices tirés du raffinage ne pouvant pas être
en mesure de combler les dépenses en termes de production et d’exploitation des
raffineries.
Une mesure qui s’adapte au contexte
Si les prix proposés par les achats à la pompe ne
parviennent pas à combler le gap, les bénéfices ne pourront être à la hauteur
de ceux réellement attendus. Selon des analystes, la hausse de la production et
la chute du prix du baril pourrait se présenter comme une aubaine pour les
producteurs ; mais dans le même temps les segments du secteur ne pourraient pas
suivre ce même rythme. C’est pourquoi des groupes comme Total et Chevron se
sont déjà tournées vers des négociateurs afin de placer divers participation
dans des entreprises américaines et
sud-africaines. Ce que cherchent ces groupes c’est de pouvoir mobiliser un
capital exclusivement destiné aux investissements et aux financements qui
seront concentrés sur des activités tournées de plus en plus sur une croissance
et une rentabilité à court et moyen terme. L’important sera d’avoir un « cash
flow » permanent et régulier. C’est pourquoi, les raffineries concernées par
les ventes sont celles qui ont une marge faible en termes de rendement. Ainsi,
le gros des moyens seront concentrées au niveau des raffineries qui affichent
un niveau de croissance soutenue et qui sont à près de 100% rentables.
Des stratégies sous fond de fusion
Si en Amérique, les géants pétroliers comptent investir dans
des actifs plus rentables et en même temps adopter une stratégie d’expansion
vers l’Amérique du nord et l’Asie ; en Aise
notamment au Japon, le temps est à la fusion. En effet,
dès Avril 2017, des fusions sont prévues entre Idemitsu Kosan et Showa
Shell Sekiyu. Ce qui fera situer le groupe en une position de bon challenger au
groupe avec, un contrôle fait sur 28% du secteur du raffinage au Japon,
derrière JX Holdings qui contrôle quant à lui 35% du raffinage dans le pays.
jeudi 16 juin 2016
Une amende de 800.000 euros pour Uber France à cause d’UberPop
Uber est une entreprise technologique américaine qui s’est
spécialisée dans le développement et l’exploitation d’applications mobiles qui
mettent en liaison des usagers du transport avec des conducteurs spécialisés.
Sa filiale en France a été condamnée ce jeudi 09 juin à une amende de 800 000
euros dont la moitié avec sursis à cause de son application UberPop très
contestée du transport entre particuliers. Lors du procès de ses deux
dirigeants chargés du marché français Pierre-Dimitri Gore-Coty ainsi que le
chargé de l’Europe, de l’Afrique et du Moyen-Orient Thibaud Simphal ont échappé
de peu à une privation provisoire de manager une société. Cependant, ils sont
condamnés à payer personnellement 30.000 euros et 20.000 euros. Les causes de
cette condamnation sont très variées.
Complicité d'exercice illégal de la profession de taxi
La cour a jugé Uber France du géant américain Uber à une
collaboration de pratique illégale du métier de taxi. En effet, la filiale
française à travers son application UberPop a provoqué l’improvisation de
plusieurs particuliers en qualité de chauffeurs avec juste leurs voitures. Ces
personnes qui se disent chauffeurs n’ont ni la qualité ni la formation requise
pour pratiquer ce métier. Ils conduisent des voitures sans licence particulière
à travers les rues ni terminaux de paiement. Ainsi ces faits ont engendré
plusieurs arrestations, gardes à vue ainsi que des saisies un peu partout dans
le pays en raison d’une conduite illégale.
Une pratique commerciale trompeuse selon les autorités
Le tribunal estime aussi que la société Uber France fait de
la pratique commerciale trompeuse en mettant sur le marché son application
UberPop. Cette dernière était présentée comme du covoiturage avec une offre
payante pour le transport des usagers. Cependant, beaucoup de professionnels du
métier estiment que les chauffeurs fonctionnant sous UberPop ne respectaient
pas toutes les obligations qui incombent aux autres chauffeurs. En effet, ils
se sentent défavorisés dans la pratique de leur métier. Les chauffeurs d’UberPop
ne payaient pas les mêmes charges qu’eux. De ce fait, ils gagnent plus que le
reste et ainsi ils mettent sur place une concurrence déloyale. En outre, ces
chauffeurs ne sont pas déclarés tels des salariés et ils ne se plient donc pas
aux exigences de la cotisation sociale.
Une réelle désorganisation du secteur des transports
En outre, le jury a jugé que les chauffeurs d’Uber France du
fait qu’ils sont mal organisés envahissent le plus souvent le marché des
chauffeurs de taxi professionnels. En effet, le tribunal réprimande la posture
des chauffeurs d’Uber France face à l’ordre public. La situation des chauffeurs
avec l’application UberPop ne les autorise pas à garer sur la voie publique
dans l’attente d’un client potentiel. Cette interdiction devait être avisée au
préalable par la filiale française à ses chauffeurs au risque de créer une
désorganisation du secteur entre eux et les chauffeurs professionnels. Aussi la
présence de ces chauffeurs d’Uber France sur le réseau crée beaucoup de litiges
au sein du milieu ce qui amène des contestations de plus en plus notoires de la
part des professionnels du secteur.
Areva se dote d’une nouvelle organisation
14:00:00
Areva, management, organisation, structure organisationnelle
La restructuration du secteur du nucléaire en France impose les
entreprises du domaine à mettre en place une synergie d’actions afin de
promouvoir la compétitivité de la filière pour s’assurer de rester dans une
position de leader à travers le monde. Le Groupe Areva l’a compris et a décidé
de revoir sa structure organisationnelle pour mieux répondre à la demande et
atteindre ses objectifs.
Une structure organisationnelle divisionnaire
Avec tous les espoirs qui avaient été portés en lui lors de
sa création en 2001, l’entreprise Areva affiche depuis quelques années des
difficultés à atteindre des résultats tangibles. Les projets portés accusent
des retards qui occasionnent des surcoûts
et des déboires considérables pour l’entreprise. La nouvelle
organisation dont il est question se fonde sur une stratégie de délégation de
certaines fonctions de l’entreprise à des groupes extérieurs. Le mode
d’évolution de la société Areva à sa création se fonde essentiellement sur le
plan de l’actionnariat pour renforcer son pôle nucléaire.
La nouvelle structure organisationnelle réoriente certaines
activités comme le cycle de combustible en confiant cette dernière à une
nouvelle société à qui Areva donne provisoirement le nom de NEW CO. Il y a aussi
le volet de la fabrication de réacteurs qui est maintenant du ressort d’EDF. De
ce fait, le groupe fonctionne selon une structure divisionnaire. New co est une
société dont l’activité centrale est située au niveau de l’extraction et de
l’exploitation de l’uranium, EDF a en charge la construction de réacteurs dont
il sera à terme l’actionnaire majoritaire, New co n’en détenant elle que 15 à
25%.
Les secteurs clés très bien pris en compte
Les secteurs phares de la filière nucléaire quant à eux
restent du ressort de l’entreprise mère Areva SA qui continuera à garder sa
main sur la maintenance, les activités de production et le développement des énergies renouvelables.
L’état français qui demeure l’actionnaire majoritaire sera
au cœur du processus et continuera à orienter
et accompagner les différentes actions mesures à appliquer. De plus, cette
réorganisation pousse à s’interroger sur le devenir du chantier de construction
du réacteur à ERP qui se trouve en
Finlande et qui a accusé d’énormes retards dans l’exécution de l’échéance. Face
à cela, les dirigeants rassurent sur le fait que ce projet sera toujours confié
à Areva SA qui va mettre tous les moyens possibles pour l’achèvement des
travaux de ce réacteur ou à défaut voir éventuellement à quelle filiale confier
cette mission pour une exécution efficiente de l’ouvrage.
Une restructuration pour mieux se positionner sur le marché du nucléaire
Avec un capital qui a augmenté de 5 milliards d’Euros en fin
2015, New co va bénéficier d’un portefeuille conséquent pour débuter sa
mission. L’objectif ultime étant de stimuler et de soutenir une croissance qui
connait depuis près de 5 ans des hauts et des bas. Cette hausse du capital
prévue d’ici 2017 permettra de faire de New co un investissement rentable qui
pourrait enclencher une poussée d’Areva comme acteur incontournable dans le
domaine de la production d’énergie nucléaire et renouvelable. L’État français
détenait toujours 67% de ce capital
jeudi 9 juin 2016
Réseaux sociaux : Snapchat devance Twitter
Le réseau social Snapchat a connu une expansion fulgurante
depuis son lancement en 2011. Après seulement quelques années d’existence, la
petite poussée créée par des étudiants de l’université californienne a réussi
un exploit considérable face à ses
autres concurrents comme Twitter.
L’application à la tendance
Application à contenus éphémères, Snapchat a déjà séduit des
centaines de millions d’utilisateurs à travers le monde. Développée depuis 2011
par un groupe d’étudiants, l’application de partage de vidéos et photos est
surtout connue pour ses contenus à durée trop courte et du caractère éphémères
de ses publications, qui disparaissent en seulement 10 secondes après
réception. Peut-être ce qui séduit le plus tous ses utilisateurs répartit à
travers les quatre coins du globe. Tout de même ce qui est sûr est que Snapchat
vient de s’offrir un trophée dans la compétition face aux autres réseaux
sociaux. L’appli des étudiants vient officiellement de dépasser son rival
Twitter. En effet, pour cette année seulement, Snapchat a accusé un record
total de 10 milliards de vues des contenus sur sa plateforme. Ce qui constitue
un résultat significatif.
Une popularité ascendante
Depuis sa création Snapchat ne cesse de créer des surprises
avec sa cote de célébrité ascendante. En effet selon les analystes, le nombre
d’utilisateurs de l’application est passé de 110 millions en décembre 2105 à un
chiffre dépassant les 150 millions actuellement. Il est donc noté une
augmentation de plus de 40 millions de nouveaux abonnés durant cette courte
période de 6 mois, lui permettant de devancer Twitter qui compte un total de
140 millions d’usagers au quotidien. C’est une régression de ce dernier qui est
plus ancienne que Snapchat, car étant créée depuis 2006.
Par ailleurs il faut noter que cet exploit de Snapchat est
facilité grâce aux nombreuses fonctionnalités qu’offre l’application à ses
utilisateurs. En effet plusieurs nouvelles fonctionnalités ont été récemment
ajoutées par les concepteurs de cette appli comme le « Chat 2.0 » qui offre
diverses possibilités aux usagers à savoir l’utilisation de stickers pour les
messages ou vidéos envoyés. Par ailleurs Snapchat cherche aujourd’hui à
s’assurer de lendemains meilleurs en mettant à la disposition de ses
utilisateurs des outils encore beaucoup plus séduisants pour suivre la
progression de la technologie, mais surtout le pas de ses géants concurrents.
En effet la société a racheté au mois de mars dernier l’entreprise Bitsptrips
pour un montant de 100 millions de dollars. Bitstrips qui est mère de l’appli
Bitmoji permettant de se faire un avatar animé. Aujourd’hui, Snapchat qui
détient un capital avoisinant les 20 milliards de dollars intéresse déjà
plusieurs gros d’investisseurs.
Le fisc français continue sa lutte contre l’optimisation fiscale et se tourne vers booking.com
14:22:00
Booking, établissement permanent, optimisation fiscale, Priceline, redressement fiscal, siège d'entreprise
Le fisc français s’est lancé depuis longtemps dans des
actions ayant pour but de procéder à des redressements fiscaux. Sa dernière
cible se nomme booking.com. Ce dernier s’est vu réclamer une somme tournant
autour de 356 millions d’euros. En 2015, le fisc français a atteint un montant
record avec les redressements fiscaux.
Booking.com, la nouvelle cible du fisc français
Dans sa lutte contre « l’optimisation fiscale », le fisc
français vient de s’orienter vers une nouvelle cible. Il s’agit du site
américain qui intervient dans la réservation hôtelière en ligne booking.com. Ce
système d’optimisation permet à l’entreprise de diminuer de manière
considérable le montant qu’elle aura à payer au fisc français. Récemment,
Google avait frais les frais de cette campagne du fisc français. Booking.com a,
par l’entremise de sa maison mère Priceline, indiqué qu’un montant qui tournait
autour de 356 millions d’euros lui a été réclamé dans un document déposé à la
SCE. Et toujours d’après ce dernier, le fisc italien a aussi ouvert une enquête
contre ce site.
Un montant de 356 millions d’euros réclamé par le fisc
Ce montant de 356 millions réclamé par le fisc français
concerne la période comprise entre 2003 et 2012. Il vise précisément l’impôt
(IS) sur les revenus et les TVA. Les autorités françaises se fondent sur le
fait que le site Booking.com s’est implanté en France comme un établissement
permanent et non pas comme une activité de support comme le soutien Priceline.
D’après ce document, le fisc français avait signifié au site une évaluation
tournant autour de 356 millions d’euros, incluant des intérêts et des pénalités.
Il nous signale aussi que la période se situant en dessous de celle suscitée
pourrait aussi être concernée par une enquête.
En 2014, les médias français avaient eu à signaler le fait
que le fisc français accordait une attention au site booking.com du fait de ses
pratiques. Il était soupçonné de mettre en place un montage ayant pour but de
réduire ses impôts grâce à sa branche néerlandaise où il facturait ces clients
français. De son côté, Priceline nie les allégations fournies par les autorités
françaises. D’après lui, sa filiale dont le siège en Europe se situe au Pays bas
est en parfaite adéquation avec le fisc français. Il envisage même d’entamer
une action en justice pour défendre ses intérêts.
Un montant record pour les redressements fiscaux en 2015
L’évasion fiscale est devenue un élément contre lequel, les
autorités françaises aimeraient lutter. Pour cela, plusieurs actions sont
lancées. Du côté de Bruxelles, une législation plus stricte est en gestation.
Comme booking.com, Google fait aussi l’objet d’une enquête par le fisc
français. Ce dernier lui réclamait un montant de 1,6 milliard d’euros. Son
siège situé à Paris avait d’ailleurs fait l’objet d’une perquisition, le 24 mai
passé par le parquet national financier. Cela faisait suite à une enquête qui a
été ouverte en juin 2015 après que l’état français ait eu à déposer une
plainte. Pendant cette année, les redressements fiscaux avaient atteint un
chiffre record. Il était de 21,2 milliards d’euros, ce qui correspondait à une
hausse de 10%. Plus du quart de ce montant provenait des pratiques des grandes
firmes.
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