Lumière sur Steve Ballmer, lieutenant tonitruant de Bill Gates
Steve Ballmer est à la tête de Microsoft depuis 2000 après le retrait de son fondateur, Bill Gates.
Wolfgang Schreiber, PDG de Bugatti, et la persistance du luxe automobile français
Bugatti reste une référence dans le monde de l'automobile. Auréolée par plus de 10 000 victoires en course, un record jamais égalé, cette firme tricolore basée à Molsheim, en Alsace, incarne aujourd'hui encore cet esprit de sportivité et de faste hérités de son flamboyant passé.
L'efficacité énergétique selon Gilles Schnepp, PDG de Legrand
Legrand est un acteur important dans la domotique et les équipements électriques des bâtiments.
Yahoo! et la croissance externe à marche forcée
Pour la première fois depuis deux ans, l’entreprise californienne devance son grand rival Google.
Alain Pons et les ambitions de Deloitte
L’arrivée d’Alain Pons à la présidence de la direction générale de Deloitte France en juin 2010 a changé les perspectives du très réputé cabinet d’audit.
vendredi 29 mai 2015
Elisabeth Borne succède à Pierre Mongin à la tête de la RATP
00:30:00
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Elisabeth Borne, 54 ans, est ingénieure spécialiste des
transports. Diplômée de l'école Polytechnique et des Ponts et Chaussées, elle a
derrière elle une carrière haut fonctionnaire.
Très expérimentée, la nouvelle PDG de RATP aura 55 000
salariés sous sa responsabilité. Elle a débuté sa carrière au ministère de
l'Equipement, en 1987 avant de rejoindre, en 1989, la direction régionale de
l'équipement d'Ile de France. Elle poursuit sa carrière dans les cabinets
ministériels, d'abord auprès de Lionel Jospin puis de Jack Lang, au ministère
de l'Education nationale. En 1997, elle revient travailler aux côtés de Lionel
Jospin, cette fois-ci à Matignon.
Elisabeth Borne connait très bien le secteur des transports.
Elle a intégré la SNCF en 2002, à la direction de la stratégie et quitte
l'entreprise publique en 2007 pour travailler une brève année chez Eiffage
avant de rejoindre la mairie de Paris en tant que directrice générale de
l'urbanisme. Actuellement, elle est directrice de cabinet de la ministre de
l'Ecologie et de l'Energie, Ségolène Royal.
Selon La Tribune, "Elisabeth Borne prend la tête d'une
entreprise qui a enregistré 5,3 milliards de chiffre d'affaires en 2014. Pourtant,
de nombreux défis attendent la nouvelle présidente, comme l'extension
de métro dans le cadre du grand Paris, mais aussi l'amélioration de la
ligne du RER A. Elle devra également préparer le plan Bus 2015,
un réseau de cars électriques ou qui fonctionneront au gaz naturel.
En revanche, les dossiers les plus délicats sont reportés. La
date de l'ouverture à la concurrence pour la gestion des lignes de bus a été
repoussée en 2024, en 2029 pour le tramway, et en 2039 pour les lignes
de métro."
Le Monde commente : "Elisabeth Borne n’est pas du genre
à renverser la table. Elle veut s’inscrire dans les pas de Jean-Paul Bailly,
Anne-Marie Idrac et Pierre Mongin, les trois précédents PDG de la région
parisienne. « Je n’entends pas me différencier de mon prédécesseur,
a-t-elle confié aux sénateurs. Mon objectif est de consolider la situation
actuelle de la RATP. » Son ambition pour la régie : améliorer la
qualité (modernisation et extension du réseau) et l’offre de transport par le
développement du réseau, tout en faisant de l’entreprise une « référence
en termes de mobilité durable ». « Cet enjeu s’impose d’autant plus
que la France, qui accueillera la conférence Paris climat en décembre prochain,
se doit d’être exemplaire sur ce sujet », a ajouté la future PDG."
dimanche 17 mai 2015
Les ambitions de Pierre-André de Chalendar pour Saint-Gobain
18:11:00
"Nous voulons être acteurs d’un habitat durable,
apporter des technologies qui changent notre vie quotidienne, dans le cadre
d’un développement responsable de nos activités, dans le respect de
l’environnement, de la santé et de la sécurité des personnes, et en nouant des
partenariats solides avec les communautés qui nous entourent. Nous veillons, au
quotidien, à préserver cet équilibre." explique Pierre-André de Chalendar sur le site de Saint-Gobain. Et il
ajoute : "Et pour aider nos clients à anticiper leurs besoins futurs, nous
travaillons au maximum avec eux sur les solutions de demain, qu’il s’agisse de
l’introduction de produits fortement innovants, de l’anticipation d’évolutions
réglementaires sur leurs marchés, ou du développement de nouveaux services, par
exemple en matière de technologies numériques." Le fait est que le PDG de
Saint-Gobain positionne clairement son groupe en champion de l’efficacité
énergétique et compte notamment sur la construction durable pour accélérer sa
croissance dans les pays émergents.
Pierre-André de Chalendar, 57 ans, est PDG de Saint-Gobain
depuis le 3 juin 2010 et directeur général du groupe depuis juin 2007. Né à
Vichy dans l'Allier, il est père de 4 enfants et, selon Wikipédia, est le
cousin issu-de-Germain de Françoise Bettencourt-Meyers, l'héritière de l'empire
L'Oréal. Diplômé de l'ESSEC en 1979, il continue ses études à l'ENA dont il
ressort en 1983.
Il commence sa carrière à l'Inspection générale des
finances, de 1983 à 1987 et devient en 1988 adjoint au directeur à la direction
générale de l'énergie et des matières premières du ministère de l’Industrie et
de l’Aménagement du territoire. C'est le 1er octobre 1989 que Pierre-André de
Chalendar entre à la Compagnie de Saint-Gobain comme directeur du plan puis il
monte successivement les échelons de la hiérarchie du groupe. En 2005,
Pierre-André de Chalendar est nommé directeur général délégué de Saint-Gobain
et devient administrateur en 2006 en plus de ses fonctions de directeur général
délégué et est finalement nommé directeur général de la société en 2007.
En 2015, il annonce vouloir racheter l'entreprise Suisse Siska, ce qui provoque
des craintes au sein des syndicats du groupe quant à de possibles plans sociaux.
Dernièrement, dans une
lettre ouverte adressée à la presse suisse, à Sika et à plusieurs de ses
clients et fournisseurs, Pierre-André de Chalendar, a tenté de calmer le jeu
avec les actionnaires de Siska. Un article de la Tribune expliquait en avril
que "la holding SWH de la famille Burkard-Schenker, actionnaire de
contrôle de Sika, a conclu en décembre un accord avec Saint-Gobain pour lui
céder le contrôle du chimiste. Mais l'opposition de la direction de Sika,
soutenue par plusieurs membres du conseil et des investisseurs institutionnels,
bloque l'opération et a déclenché une longue bataille judiciaire et
réglementaire."
vendredi 15 mai 2015
Jonathan Lu cède sa place à Daniel Zhang à la Direction générale d'Alibaba
00:30:00
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Jusqu'à aujourd'hui directeur opérationnel du géant chinois
de la distribution sur Internet, Daniel Zhang devient directeur général du
groupe sans qu'aucune explication ne soit encore donnée officiellement.
Selon un article paru dans le magazine Fortune, Alibaba
aurait été en proie, ces derniers temps, à de nombreuses critiques pour
négligences et contrefaçon. Le fondateur emblématique du groupe, Jack Ma a
quant à lui déclaré : "Il
n'y a pas de meilleure personne [que Daniel Zhang] pour diriger le
groupe Alibaba au moment où nous abordons le prochaine phase de notre
croissance, sur la base des solides fondations que Jonathan a contribué à
construire. [...] C"est un homme d'affaires d'envergure internationale qui
a fait ses preuves et obtenu de solides résultats".
Daniel
Zhang a de nombreux succès à son actif au sein d'Alibaba, où il travaille
depuis 8 ans. Selon un article paru dans La Tribune, il a "notamment été
un architecte clé de l'événement du 11 novembre. En ce "jour des
célibataires", sorte "d'anti-Saint Valentin chinoise", le géant
du e-commerce avait vendu pour 7,45 milliards d'euros d'articles via ses
plateformes de commerce en ligne Taobao et Tmall." C'est lui qui a permis
à la plateforme Taobao de prendre son essor puis de mener l'autre plateforme
Tmall vers le succès dès 2011.
Alibaba,
qui avait fait l’an dernier une entrée très remarquée à Wall Street, a réalisé
un bénéfice net part en hausse de 5% à 3,896 milliards de dollars au cours de
l’exercice 2014-2015 qui s’est achevé au 31 mars dernier. Son chiffre
d’affaires annuel a par ailleurs progressé de 45% à 12,293 milliards de
dollars.
Rappelons que Jonathan Lu avait été nommé PDG d'Alibaba en
mars 2013 par Jack Ma qui souhaitait s'éloigner de la direction opérationelle
du groupe pour prendre un peu de hauteur. Le Monde voit dans la nomination de
Daniel Zhang la volonté de Jack Ma d'envoyer "un message à destination
d’abord des actionnaires, qui pourraient s’impatienter, mais également du
gouvernement chinois." En effet, l'auteur de l'article ajoute : "En
janvier, le régulateur avait bruyamment accusé Alibaba de permettre aux
vendeurs de contrefaçons d’écouler fausses cigarettes, bouteilles d’alcool et
autres sacs de luxe – un comble si l’on considère que les autorités chinoises
sont régulièrement accusées de fermer les yeux sur ces fraudes." Depuis
cette période, l'action du groupe avait sérieusement décroché.
vendredi 8 mai 2015
Les salaires des patrons du CAC 40 perçus en 2014
Quels sont les patrons les mieux payés du CAC 40 ? La
réponse grâce à une étude réalisée par Facta, plateforme spécialisée dans
la collecte de données, la vérification des faits (fact checking) et le
journalisme de données (data journalism), pour La Tribune.
Les
rémunérations globales des dirigeants des entreprises du CAC 40 ont augmenté en
2014 pour atteindre 153 millions d'euros, soit une hausse de 10,1% par rapport
à 2013. A périmètre constant par rapport à l'an dernier, c'est à dire si l'on
prend les mêmes entreprises et les mêmes dirigeants, soit 33 sociétés, cette
hausse est sensiblement identique, soit de 8,2%. Mais, indique La Tribune, parmi les différentes
composantes des rémunérations, les évolutions ne sont pas similaires.
L'augmentation
des rémunérations fixes n'est que de 5,2% en 2014 (et de 3,1% sur le périmètre
comparable). Toutefois, La Tribune note "la multiplication de
formules de rémunérations variables « pluri-annuelles », parfois
rattachées au moins pour partie à la variation du cours des actions. Ces
rémunérations peuvent atteindre des montants élevés, comme chez Axa, Danone ou
Renault."
En 2014, la composante de rémunération des patrons qui a le
plus augmenté est l'attribution d'actions et d'options, en augmentation de
19,6% par rapport à l'an dernier. Le quotidien l'explique ainsi : "Il
semblerait que les entreprises aient d'une certaine façon anticipé le rebond
boursier du début 2015, ces instruments étant d'autant plus intéressants à
attribuer que les cours de bourse sont encore modérés. En revanche, les
attributions d'actions effectuées en 2014 ne pourront pas bénéficier de
l'allégement considérable de leur fiscalité prévu par la loi Macron, qui ne
s'appliquera qu'aux décisions postérieures à la loi."
Selon Challenges,
"16 dirigeants du
CAC 40 ont touché plus de 4 millions d'euros l'année passée. La moyenne
se situant autour de 3,8 millions d'euros. Parmi les dirigeants qui se
situent en haut du panier, on retrouve par exemple Thomas Enders chez Airbus
(4.738 millions d'euros, +11%), François-Henri Pinault de Kering (5,315
millions d'euros, +39%) ou Carlos Ghosn chez Renault (7,161 millions d'euros,
+174%). Le patron de la marque au losange se place grâce à cette très
forte augmentation au pied du podium, juste derrière Olivier Piou de chez
Gemalto (7,23 millions, +49%), Jean-Paul Agon de L'Oréal (8,143 millions, -3%)
et Christopher Viehbacher de Sanofi (8,252 millions, -5%)."
vendredi 1 mai 2015
Philippe Petitcolin, nouveau Directeur Général de Safran
00:30:00
Philippe Petitcolin, safran
Philippe Petitcolin reconnaît que son arrivée à la direction
de Safran n’entraînera pas de changement de stratégie. « Je serai dans la continuité de ce qu’a
fait Jean-Paul Herteman »,
a-t-il indiqué aux « Echos ».
Philippe Petitcolin, 62 ans, est licencié en mathématiques,
et est un ancien du CPA 94 (Centre de Perfectionnement aux Affaires). En 1978,
il a débuté sa carrière comme responsable export de la société Europrim et est
devenu en 1980 responsable de zone export de la société Filotex (Groupes
Alcatel-Alstom). En 1982, il devient directeur commercial aéronautique de la
société Chester Cable aux Etats-Unis puis directeur export de la société
Filotex en 1984. En 1988, il rejoint Labinal comme directeur commercial
adjoint, puis directeur commercial et marketing de la division Systèmes
aéronautiques. En 1995, il est nommé directeur général de cette division. De
1999 à 2001, il occupe la fonction de directeur général de la division
Filtrauto de Labinal, qu’il cumule à la suite du rachat par Valeo avec celle de
directeur général de l’activité matériaux de friction. En 2001, il devient
directeur général de Labinal. Depuis novembre 2004, il en était le
président-directeur général.
Le 5 décembre 2014, le conseil d’administration de Safran, a
arrêté le principe de la nomination de Philippe Petitcolin pour succéder à Jean-Paul
Herteman, atteint par la limite d’âge, comme directeur général de Safran à
l’issue de l’assemblée générale du 23 avril 2015. Il devrait être un
« pape de transition ».
Une biographie publiée sur Les Echos explique que "Philippe
Petitcolin vient de la France agricole. Il est né en 1952 à Bannoncourt, un
petit village de 172 habitants de la Meuse, dans une famille de marchands de
bestiaux, mais ses parents ne souhaitaient pas qu'il reprenne leur
exploitation."
Selon Les Echos, "la seule modification annoncée dans
l’immédiat devrait être la suppression de la direction des opérations, dirigée
par Marc Ventre, un vétéran de l’équipementier aéronautique. « Avec la dissociation des fonctions de
directeur général et de président du conseil d’administration, ce poste ne se
justifie plus », estime
Philippe Petitcolin. Pour le reste, la nouvelle équipe de direction, qui
devrait être dévoilée fin mai, donnera lieu à quelques changements de
fonctions, mais ne devrait pas comporter de nouvelle tête."
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