Lumière sur Steve Ballmer, lieutenant tonitruant de Bill Gates
Steve Ballmer est à la tête de Microsoft depuis 2000 après le retrait de son fondateur, Bill Gates.
Wolfgang Schreiber, PDG de Bugatti, et la persistance du luxe automobile français
Bugatti reste une référence dans le monde de l'automobile. Auréolée par plus de 10 000 victoires en course, un record jamais égalé, cette firme tricolore basée à Molsheim, en Alsace, incarne aujourd'hui encore cet esprit de sportivité et de faste hérités de son flamboyant passé.
L'efficacité énergétique selon Gilles Schnepp, PDG de Legrand
Legrand est un acteur important dans la domotique et les équipements électriques des bâtiments.
Yahoo! et la croissance externe à marche forcée
Pour la première fois depuis deux ans, l’entreprise californienne devance son grand rival Google.
Alain Pons et les ambitions de Deloitte
L’arrivée d’Alain Pons à la présidence de la direction générale de Deloitte France en juin 2010 a changé les perspectives du très réputé cabinet d’audit.
samedi 26 octobre 2019
Le Libra : du plomb dans l'aile de la cryptomonnaie de Facebook
19:30:00
Cryptomonnaie, Facebook, Libra
L’avenir de l’association Libra est menacé suite à l’annonce des
principales sociétés de paiement de ne plus vouloir la rejoindre. L’absence
d'explications claires de la part de Facebook est mise en cause après les
demandes et critiques de la part des régulateurs américains. Ainsi de nombreux
partenaires ont décidé de se détacher de ce projet de cryptomonnaie du géant
Facebook et ce, à seulement quelques jours de la première réunion de
l'association Libra. Cette rencontre doit permettre l'élaboration des statuts
de l’association et le lancement des travaux pour la mise à disposition du
Libra.
Les défections ont commencé avec le service de paiement mobile PayPal qui a
quitté le navire sans fournir la moindre explication, préférant certainement
mener seul son chemin. Apres le retrait de PayPal, ce sont Visa et Mastercard
qui lui ont emboité le pas. Pour MasterCard l’essentiel est de continuer est de
poursuivre ses propres efforts sans oublier d’avoir un regard attentif sur le
Libra qui possède quand même quelques avantages potentiels. Autre défection,
c’est celle de Stripe, géant américain du paiement en ligne et d’autres grands
acteurs de l’association Libra qui ont préféré renoncer avant que celle-ci soit
rendue officielle. Ces derniers jours, on a également noté le retrait d’eBay.
Les démissions à la SNCF de plus en plus nombreuses
Volontairement, 1025 employés étaient partis de l’entreprise de chemins de
fer en 2018. Des démissions au niveau de la SNCF qui se font de plus en plus
nombreux. Quoique d’aucuns croyaient que le statut de cheminot arrangerait la
situation, les récents chiffres publiés montrent bien au contraire que tous ne
se trouvent plus satisfaits par le métier des rails.
La SNFC, une entreprise qui ne fait plus rêver
Selon les chiffres du bilan social annuel rendu public et commenté
par Le Parisien en
date du mardi 08 octobre dernier, la SNCF serait à présent loin d’être pour
beaucoup de personnes. Les 1025 démissions enregistrées au cours de l’année
écoulée montrent en effet une forte hausse de 34% par rapport aux années
précédentes.
En 2017 on dénombrait 763 démissions, contre 614 l’année d’avant. Comparés
aux 140.000 salariés que compte la SNCF, ces chiffres semblent minimes. Mais,
toutefois, cela traduit bien un état de malaise qui s’explique par plusieurs
facteurs aussi internes qu’externes.
Plusieurs raisons avancées
De nombreuses raisons ont été évoquées par quelques responsables de la SNCF
qui ont accepté de commenter ces chiffres. Selon Benjamin Raigneau, Directeur
des Ressources Humaines de l’entreprise publique des chemins de fers, l’une des
raisons soulignée est la forte concurrence des recruteurs.
Il souligne qu’en Ile-de-France, il existe une forte concurrence pour
recruter les mécaniciens, les chaudronniers, les agents de maintenance et
autres corps. La SNCF se doit donc de proposer des avantages plus grands. D’ailleurs,
dans les nouveaux processus de recrutement des futurs employés en Ile-de-France
par exemple, l’entreprise prévoit désormais d’attribuer des logements aux
cheminots.
Ce n’est pas tout comme raison. Du côté de certains syndicalistes de
l’entreprise, on dénonce une absence d’augmentation salariale depuis 5 ans
ainsi que des salaires jugés trop bas. Tout ceci contraste avec les avantages
offerts par d’autres recruteurs.
Un autre représentant du personnel évoque quant à lui les conséquences des
récentes mesures et reformes prises. Selon lui, elles ont entièrement changé le
visage de l’entreprise. Entrainant parfois des suppressions ou des déplacements
de poste de manière toute azimute.
La fin de l’époque de la dynastie des cheminots
Tous les éléments précités sont à l’opposés des intérêts qui ont souvent
favorisés la longévité à des postes et de facto, créés les dynasties de
cheminots que tous ont connu. Il est impossible de trouver des personnes
fidèles des postes si ces derniers sont tout le temps supprimés ou déplacés,
rajoute le délégué du personnel.
Toutes ces conditions ne favorisent pas le recrutement des jeunes qui
souhaitent faire carrière. C’est aussi ce que redoutent le plus les nombreuses
organisations salariales et syndicales de l’entreprise des chemins de fer.
Dans une industrie qui va enregistrer encore l’arrivée de nouveaux acteurs,
la SNCF estime revoir à la hausse sa politique des salaires pour rester
concurrentielle et compétitive. C’est d’ailleurs un avis partagé par l’Union
des Transports Publics. L’entrée des nouveaux acteurs entrainera une forte de
libéralisation très positive pour ce marché. Pour l’heure, la SNCF continue de
perdre des employés.
dimanche 13 octobre 2019
VERS UNE TAXATION HARMONISÉE DES GAFA
Les GAFA, les géants du numérique représentés par Google, Amazone, Facebook
et Apple, se verront certainement taxés d’une manière harmonisée dans tous les
pays membres de l’OCDE. C’est en tout cas ce qui ressort des intentions des
nouvelles règles fiscales qui seront proposées au prochain sommet du G20.
PLUS DE PAYS QU’EN JANVIER 2019
En janvier 2019 déjà, 127 pays s’étaient accordés sur des mesures visant à
obliger les géants du numérique à payer des impôts dans les pays où ils
réalisent des bénéfices. Jusque-là, grâce à des systèmes propres à elles qui
n’obéissent à aucun code en matière économique, ces multinationales du Web
avaient toujours profité d’une optimisation fiscale dans des nombreux.
Aujourd’hui, c’est plus de 134 pays, soit 7 de plus qu’en janvier, qui
s’apprêtent à trouver une approche unifiée de taxation des GAFA. Ces accords
visaient à supprimer les failles dans le système de taxation particulièrement
bénéfique au secteur du numérique.
DES NEGOCIATIONS AUTOUR DU G20 ET DES AUTRES PAYS
L’idéal est de parvenir à un accord politique d’ici au mois de juin de
l’année suivante. C’est donc tout au long de la semaine, au cours du sommet du
G20 que tous ces pays devraient discuter des propositions communes qui visent à
établir une harmonisation dans le système de taxation des multinationales du
Web. Présentée par Angel Gurria, Secrétaire général de l’OCDE, l’approche
consiste donc à déterminer si un pays sera en mesure de taxer une
multinationale suivant ses bénéfices. Selon Pascal Saint-Amans, Directeur du
Centre de Politique et d’Administration Fiscales de l’OCDE, « un accord
politique serait très vite trouvé si l’ensemble des pays concernés et le G20
acceptent de discuter autour de la base commune déjà établie ».
UN ACCORD IMPERATIF ENTRE PAYS MEMBRES
« L’absence d’un accord entre pays membres d’ici 2020 nous faire
courir le risque de voir des pays agir seuls ». C’est en ces termes que
s’est exprimé M. Gurria. Une adresse en référence à la France qui déjà décidé
de taxer les multinationales du Web dès l’an prochain. Ces taxations devraient
s’imposer aux groupes qui sont présents dans un pays, y réalisent des bénéfices
sans y être physiquement. C’est le modèle choisi par Google, Amazone, Facebook
et Apple pour échapper aux impositions dans certains pays. Pour les porteurs de
cet accord, même si cela parait prématuré, si toutefois les négociations
avancent bon train, même en janvier, un accord politique pourrait être conclu.
Les français paient 215 euros par an à la SNCF sans le savoir
Les français ne le savent peut être pas encore mais ils ont contribué
au financement de la SNCF à hauteur de 215 euros. En 2018, avec près de
379 euros pour chacun des 38 millions de foyers, la contribution des français
n’a pas été des moindres. Avant même de commencer à payer les billets de train,
ils ont donc contribué au financement de la SNCF. C’est ce qui ressort d’une
étude réalisée par l’ex magistrat de la cour des comptes François Ecalle. Ce
dernier affirme que d’après les calculs réalisés, le coût de la SNCF pour ce
qui est des contribuables et de 14,4 milliards d’euros. Pour le compte de
l’année 2018.
Sur ces milliards d’euros, 57% ont été destinés au cout de
fonctionnement de la SNCF. Il faut préciser que l’État et les autorités
régionales ont contribué à hauteur de 3,4 milliards à la SNCF en guise de
subventions. Par la suite, les contribuables ont octroyé de manière indirecte
11,6 milliards pour gérer le fonctionnement de la structure ferroviaire. Ce qui
veut dire que lorsqu’un voyageur paie un billet de train, le cout réel du
voyage est de 20% dans le montant qu’il paye. Le reste de l’argent est destiné
au paiement de l’impôt.
De la concurrence en 2020 pour la SNCF
Si ces chiffres semblent impressionnants, la note pourrait être bien plus
salée les années à venir. Déjà, l’État a effectué une reprise de dette à la
SNCF. Ce qui s’élève à un montant de près de 25 milliards d’euros. Si les
calculs sont bien faits, la charge des contribuables devraient encore augmenter
d’ici là. Soit près de 500 millions d’euros annuel. Par contre, la dernière
réforme mise en place en 2018 devrait pouvoir calmer les choses. Cette réforme
était censée réduire les couts qui étaient à la charge des contribuables. De
plus, l’ouverture du marché à d’autres opérateurs va mettre fin au monopole de
la SNCF. Ce qui sera bien plus avantageux pour les contribuables. Tout
simplement parce que du fait de la concurrence, la SNCF sera obligée de réduire
ses coûts. Elle devra aussi améliorer la qualité de ses services si elle ne
désire pas perdre sa clientèle.
Qu’en sera-t-il des cheminots ?
Très bientôt il sera mis fin aux recrutements des cheminots. Ce qui va
entrainer une baisse de la cotisation versée à l’État. De ce fait, ce dernier
se verra obligé de baisser le coût de sa subvention d’équilibre. C’est ce qui
ressort de l’analyse qui a été menée par François Ecalle via son étude.
Toutefois, il rappelle que de nouveaux agents feront leur entrée. Ceux-ci
devront donner des cotisations plus élevées. Ce qui entrainera alors très peu
de changements pour les couts que payent les contribuables vu qu’il y aura un
certain équilibre finalement. Sur un long terme, le régime spécial des
cheminots finira par disparaitre. Ce qui entrainera aussi la disparition du
cout de ce régime à l’échelle des contribuables. Toutefois, l’on ne sait pas
encore si ce cout pourrait apparaitre sous une autre forme.
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