Lors d’une interview accordée aux "Echos",
le chef du gouvernement français a décliné sa politique budgétaire afin de se
conformer aux normes édictées par Bruxelles. Dans sa plaidoirie Edouard
Philippe assure vouloir contenir le déficit public en dessous de 3 %, qui culmine actuellement
à 2,7%. Une mission très possible surtout avec les résultats affichés,
cette année-ci offrant une croissance qui frôle les 1,6 % en 2017 et qui
pourrait connaitre une légère amélioration en 2018 pour atteindre
1,7%. Dans la foulée, le Premier ministre a annoncé que la facture des
impôts sera revue à la baisse, près de 11 milliards d’euros y seront soustrait
soit 0,6 du PIB. S’en suivra une batterie d mesures visant à engager des
réformes dans plusieurs secteurs comme la taxe d’habitation avec à la clef un
montant de 3 milliards d’euros, suivi de celle sur l’ISF, qui nécessitera elle
aussi le même montant. Selon le Premier ministre, ces réformes sont
excusées par la création future d’un impôt sur la fortune fiscale (ISF),
afin de dispenser le patrimoine mobilier de toutes taxes.
25 % de l'impôt sur les sociétés revue à la baisse d’ici 2022
Toujours dans le même sillage, Edouard Philippe
annonce dès 2018 l’effectivité du « flat tax »
qui est un prélèvement forfaitaire unique de 30 % sur les revenus de l’épargne
soit une facture estimée à 1,5 milliard d’euros. Cependant, Edouard
Philippe assure qu’à l’exception des nouveaux investissements supérieurs à
150.000 euros, les produits défiscalisés comme le Livret A seront
épargnés, ainsi que l’assurance-vie qui gardera son régime fiscal inchangé.
Pour ce qui des entreprises, Edouard Philippe promet une réduction progressive de la facture des impôts, qui pourra très probablement être ramenée à 25 % d’ici 2022. Une telle initiative est motivée par le désir du gouvernement à vouloir motiver les bailleurs via un assainissement du paysage fiscal afin d’encourager la création d’emplois et de booster la croissance.
Pour ce qui des entreprises, Edouard Philippe promet une réduction progressive de la facture des impôts, qui pourra très probablement être ramenée à 25 % d’ici 2022. Une telle initiative est motivée par le désir du gouvernement à vouloir motiver les bailleurs via un assainissement du paysage fiscal afin d’encourager la création d’emplois et de booster la croissance.
Une meilleure gestion des dépenses pour 2018
La réalisation de cet objectif passera forcément
par une réorganisation des dépenses annuelles. A cet
effet le chef du gouvernement annonce un effort d’économie de 20 milliards
d’euros pour ce qui est de l’année à venir. Cette est motivée par le
souhait de pouvoir maîtriser l’endettement de la France afin de pouvoir réduire
au maximum la facture. Pour terminer le Premier ministre a dans
son optique une régression de 5 points de PIB dans les 5 ans à venir.