A la veille de l’ouverture d’une offre de rachat des actions
de Futuren, entreprise spécialisée dans le secteur de l’éolien, EDF affirme
qu’elle envisageait de consolider son secteur éolien en France. Actionnaire
majoritaire de Futuren, avec 67% des parts, EDF a dans la foulée informé une
OPA simplifiée à propos du solde des actions et obligations convertibles (Oceane)
estimé à 1,15 euro par action et 9,37 euros par Oceane. Si sa volonté se
concrétisait, à savoir l’acquisition totale de Futuren, EDF verrait l’ensemble
de ces opérations avoisiner la somme de 320 millions d’euros.
Un projet de consolidation en continu
A en croire le directeur exécutif d’EDF, le « mouvement de
consolidation du parc éolien » dans l’hexagone est loin de se terminer, en
effet ce dernier l’a affirmé, l’ors d’une conférence de presse qu’il tenait
mercredi. Avant de s’intéresser au rachat de Quadran par le groupe français
Direct Energie et aussi celui Du Vent par Energie. Une vague d’acquisition qui
pousse ce dernier à être optimiste quant à l’avenir de l’éolien en France
attestant même qu’il y aurait d’autres opérations de ce genre en vue.
Da sa définition des ambitions du groupe, le directeur
exécutif d’EDF, n’a pas omit de rappeler les projets phares du groupe tout en
informant que EDF suit avec une attention particulière l’évolution du secteur.
L’acquisition totale de Futuren, ex-Théolia permettrait au groupe de booster sa
présence dans le secteur d’autant plus que le groupe à lui seul détiendrait un
parc éolien terrestre forte d’une capacité de 389 mégawatts répartie entre la
France, l’Allemagne, le Maroc et l’Italie. Ce qui ne l’empêche pas de
développer de nouveaux projets forts d’une capacité de 168 MW. L’acquisition de
Futurens, viendrait renforcer le groupe dans sa dynamique consistant à vouloir
d’ici 2030 réussir à multiplier par deux performances en terme d’énergies
renouvelables pour atteindre les 50 gigawatts.
Un investissement lucratif
L’entreprise française se porterait en excellente santé,
d’après l’annonce faite par son directeur exécutif Antoine Cahuzac, qui a
laissé entendre que la part de marché de son entreprise dans le secteur éolien
dans l’hexagone tournerait assez approximativement autour de 12,5 % avec
seulement 1,4 GW de capacités installées, plaçant du coup le groupe derrière
Engie, numéro 1 du secteur éolien en France. Une position, qui ne semble pas
satisfaire le groupe qui prévoit dans le long terme d’élever un peu la barre
pour atteindre les 16 % du marché français.
Dans la foulée, le directeur exécutif a annoncé
l’acquisition, par le groupe EDF, d'Offshore Wind Solutions, société allemande
dotée d’une capacité de 400 MW et spécialisée dans le domaine de
l’exploitation-maintenance d’éolien en mer du Nord. Même si le montant de la
transaction n’a pas été révélé, EDF EN, laisse entendre que les termes du
contrat stipulent que le rachat de l’Offshore Wind Solutions serait accompagné
du renouvellement du contrat de maintenance de l’installation en mer pour une
durée estimée à 10 ans avec son propriétaire OceanBreezeEnergy, qui est une
filiale du groupe bancaire italien Unicrédit.