Dassault Systèmes le concepteur français de logiciels industriels a déclaré
ce mardi avoir finalisé avec le groupe Boeing un accord historique. C’est un
contrat qui permet de concevoir l’ensemble de la chaîne de production de Boeing
Un accord historique
Le groupe Dassault Systèmes n’a pas voulu mentionner le montant et la durée
du contrat qui le lie avec Boeing. Ce présent contrat approuvé au second
trimestre est considéré comme un accord de long terme. Le Figaro parle d’un
montant d’un milliard de dollars soit 860 millions d’euros sur une trentaine
d’années par période de 10 ans renouvelables. Concurrent de Dassault, Boeing
s’associe depuis plusieurs années avec l’éditeur français, qui n’hésite jamais
à rappeler qu’il a mis en place la maquette digitale du Boeing 777, il y a de
cela 25 ans. Une innovation majeure durant cette époque. L’accord s’intéresse à l’extension de la plateforme
« 3DEXPERIENCE ». Cette dernière est un ensemble de logiciels conçus
en 3D destiné aux Boeing pour l’amplification de ses avions type
commercial notamment ses dispositifs militaires et spatiaux.
L’objectif est renforcé la productivité en intégrant le numérique sur
l’ensemble des niveaux, afin de d’uniformiser le travail, comme par exemple
dénicher les éventuels désagréments avant que la production ne soit réellement
entamée. Le directeur financier de Dassault Systèmes Thibault de Tersant a déclaré
que ce présent contrat va impacter positivement sur les comptes du groupe. Le cours de l’action boursière de Dassault Systèmes a connu un bond de
1,90% soit une valorisation de 78,67 euros, ce qui surpasse nettement la hausse
enregistrée par le CAC 40 soit 0,46%.
Des résultats satisfaisants
En ce moment, Dassault Systèmes a été frappé par de nouvelles fluctuations
de l’euro, qui ralentit les affaires du groupe qui sont considérées à taux de
change fixe et l’a poussé à diminuer plusieurs prévisions dans l’année. Le bénéfice net du groupe connaît une augmentation de 21,4% au second
trimestre, pour un montant de 123 millions d’euros. Alors que le bénéfice net
par action (BNPA) sans IFSR notamment sans les effets des acquisitions et les
amortissements liés à la technologie a haussé de 9% soit 62 centimes. Le
chiffre d’affaires trimestriel de son côté a augmenté de 7% soit un montant de 806,4
millions d’euros. Aussi, le chiffre d’affaires non-IFRS a connu une progression
de 6% à taux de change fixe soit 810,6 millions d’euros en valeur, avec encore
une hausse de 7% comptabilisé pour le logiciel qui est totalement adéquat aux
prévisions de la direction.
Sur an, la marge opérationnelle non-IFRS a diminué de 0, 3 point pour
atteindre 30,1%. Cette diminution est justifiée par l’accroissement des
investissements. D’autre part, le groupe ambitionne pour la fin de l’année 2017, une
augmentation du chiffre d’affaires de 6% à 7% pour un taux de change fixe. Mais
sur la zone euro, il a revu ses prévisions à la baisse en retenant un
intervalle de 3,240 et 3,265 milliards d’euros contre une fourchette de 3,290
et 3,315 milliards d’euros prévue dès le départ.