Pendant la crise financière de 2008 des incohérences au
niveau financier ont été observé chez Barclays et certains de ses ex dirigeants
suite à de versement non signalés. Cela faisait suite à une levée de fonds de
près de 12 milliards de livres environ 13,5 milliards d’euros auprès d’investisseurs qataris.
Une première dans le domaine des banques en Grande Bretagne
Barclays a été désigné comme étant la première banque à
subir des poursuites pénales, après une inculpation du Serious Fraud Office
(SFO) prononcé mardi, le service anti-fraude financier britannique, une affaire
qui date de la crise financière.
La banque anglaise indiquait qu’une étude de sa position
était en cours en attendant que les charges retenues par le SFO se précisent suite à cinq années
d’enquêtes sur l’introduction massive de capital, qui l’aidait à éviter le sort
de Lloyds et RBS durant la crise. A cet effet l’agence poursuit ainsi les
quatre anciens dirigeants de la banque, John Varley, Roger Jenkins, Thomas
Kalaris et Richard Boath, suite à l’enquête
sur la collecte de fonds.
Les mis en cause se défendent
Les mis en cause se défendent par le canal de leurs avocats
et représentant. L’avocat de Robert Jenkins affirmait que son client avait été
conseillé juridiquement aux niveaux internes qu’externes durant la transaction.
Quant à Richard Boath, son représentant s’est refusé aux commentaires ainsi
qu’un avocat de John Varley qui a emprunté la même voie. Du côté aucun de
Thomas Kalaris, aucun représentant n’était immédiatement accessible.
Ils en courent des lourdes peines de prison allant jusqu’à
une dizaine d’années, dans le cas où
leur culpabilité seraient avérée. Ce cas inédit ferait d’eux ainsi les plus haut dirigeants banquiers à être
poursuit en Grande-Bretagne. Des études de poursuites au civile ont été indiqué
par des avocats du cabinet RPC pour le
compte des actionnaires de Barclays suite aux accusations de la SFO.
Les qataris ne subissent pas d’inquiétude à l’heure actuelle
Depuis la prise de fonction de David Green à la tête de la
SFO en 2012 Barclays est la première banque à être poursuit dans le cadre de ce
type d’affaire. En dépit de nombreux intérêts qu’ils possèdent dans le Royaume,
les qataris ne font l’objet d’aucune inquiétude de la part de l’Organe Britannique
à l’heure actuelle.
Des inculpations de tentative de fraude suite aux
déclarations mensongères lors de la levée de fonds en juin 2008, sont indiquées
à l’encontre de John Varley ancien directeur général, Roger Jenkins ancien
responsable de questions fiscales, Thomas Kalaris ex directeur général de la
division gestion privée, et Richard Boath ex-directeur des institutions financières
en charge de l’Europe. Le SFO indique que John Varley et Roger Jenkins sont
inculpés de tentative d’obtention d’un soutien financier illicite. En effet,
ils sont inculpés du même chef d’accusation suite à la deuxième opération
d’augmentation de capital en octobre 2008.
Les enquêtes du SFO se sont concentrées sur les arrangements
commerciaux entre la banque et les investisseurs qataris durant les deux
augmentations de capital réalisées en urgence juin et octobre 2008 au cours de
la crise financière.