Lumière sur Steve Ballmer, lieutenant tonitruant de Bill Gates
Steve Ballmer est à la tête de Microsoft depuis 2000 après le retrait de son fondateur, Bill Gates.
Wolfgang Schreiber, PDG de Bugatti, et la persistance du luxe automobile français
Bugatti reste une référence dans le monde de l'automobile. Auréolée par plus de 10 000 victoires en course, un record jamais égalé, cette firme tricolore basée à Molsheim, en Alsace, incarne aujourd'hui encore cet esprit de sportivité et de faste hérités de son flamboyant passé.
L'efficacité énergétique selon Gilles Schnepp, PDG de Legrand
Legrand est un acteur important dans la domotique et les équipements électriques des bâtiments.
Yahoo! et la croissance externe à marche forcée
Pour la première fois depuis deux ans, l’entreprise californienne devance son grand rival Google.
Alain Pons et les ambitions de Deloitte
L’arrivée d’Alain Pons à la présidence de la direction générale de Deloitte France en juin 2010 a changé les perspectives du très réputé cabinet d’audit.
vendredi 16 décembre 2016
Financement participatif : Tracfin souhaite plus de mesures de sécurité en Europe
19:41:00
financement participatif, sécurité en Europe, Tracfin
Jugeant insuffisantes les mesures prises à l’échelle
nationale pour accompagner le financement participatif, Tracfin, la cellule du
renseignement financier de la France, a souhaité que des dispositions plus
strictes soient mises en place sur toute la scène européenne afin de mieux se
protéger contre des possibles détournements.
Le rapport fait état d’éventuels risques de détournements
des fonds émanant du financement participatif ou Crowdfunding, liés notamment à
l’utilisation très accrue ces dernières années des moyens technologiques
numériques dans le domaine de l’activité financière. C’est en substance ce
qu’on pourrait retenir de ce rapport d’analyse transmis à Michel Sapin,
Ministre français de l’Economie et des Finances, par cette cellule en charge de
la lutte contre le fraude financière publique, le blanchiment d’argent et le
financement du terrorisme.
Les fonds collectés par le Crowdfunding l’année écoulée,
bien qu’ils soient le double des années antérieures (2014 et 2015), restent
cependant faibles selon Tracfin. C’est un total de 196,3 millions d’euros qui ont
été collecté pour les comptes de prêt, 50,2 millions pour le don et 50,3
millions pour les plateformes des investissements.
Les secteurs de la finance participative les plus exposés
sont, selon cette analyse de Tracfin, les plateformes de don et les sites en
ligne de cagnotte. Dans ces derniers, il y a des gros de blanchiment d’argent
et de financement du terrorisme. Les risques d’escroquerie sont aussi
importants surtout au niveau de détournement des paiements ou de la mise en
place de fraude à l’image de la pyramide de Ponzi dans le secteur des
plateformes dédiées aux prêts.
Les plateformes de prêt et des investissements sont régulées
par un système national de lutte contre le blanchiment d’argent et
l’alimentation financière du terrorisme en France. Ce dispositif est mis en
place par l’une des autorités bancaire ou boursière comme l’AMF- Autorité des
Marchés Financiers- ou encore l’ACPR-Autorité de Contrôle Prudentiel et de Résolution.
Cependant, ces mesures ne s’appliquaient pas aux autres
plateformes (don et sites de cagnotte). Il était donc impossible de savoir vers
qui ces fonds étaient destinés. Il n’en serait plus de même en 2017. Désormais,
en application des directives européennes, souligne le Directeur de Tracfin,
Bruno Dalles, toutes les plateformes seront soumises aux mêmes obligations. Ce
vide sécuritaire qui existait dans le domaine des cagnottes vient d’être fermé
affirme le Directeur.
C’est une mesure qui s’imposait d’autant plus que pour
certaines raisons qu’on pourrait juger inutiles, des dons étaient adressés,
souligne-t-il au passage. Pour des simples phases comme : « venir en aide à nos
sœurs en Syrie » ou encore « Faire revenir nos frère », des dons étaient faits
alors que des questions entières existent sur le lien entre les demandeurs
(bénéficiaires) et les réseaux de départ des candidats au Djihad.
Tracfin insiste sur le fait que ces mesures devraient
s’étendre à l’Europe et se faire de façon coordonnée. Car, si la France veille
sur son cadre en matière de blanchiment de capitaux et de financement du
terrorisme, elle ne pourrait cependant pas le faire sur des dons qui pourraient
venir de l’étranger.
La Chine tente de d’outrepasser les normes de l’OMC contre le dumping
Membre de L’OMC depuis déjà 15 ans, la Chine pourrait
prendre le statut d’économie de marché pour échapper aux taxes antidumping qui
touchent ses produits. Cette initiative n’est pas bien perçue par l’Europe, le
Japon et les Etats-Unis. En effet, depuis ce 11 décembre, la clause qui lie
Pékin à l’organisation Mondiale du Commerce est arrivée à échéance. La Chine
Souhaite donc prendre ce statut commercial mais elle devrait avoir des « coudes
solides » pour le faire accepter à ses partenaires qui ne désirent pas être
envahis par des produits vendus au rabais.
Un statut justifié par la Chine
Jusqu’au 11 décembre de cette année, la Chine ne pouvait pas
être considérée comme une économie de marché par les autres pays membres de
l’OMC. De ce fait, elle subissait sur ses produits, des taxes antidumping comme
celles que le nouveau Président américain souhaite toujours lui imposer et
pouvant atteindre les 45%. En cause, les prix pratiqués en Chine sont jugés non
conformes à la réalité du marché. Le Japon et l’Union Européenne emboîtent ce
pas et n’ont aucunement l’intention de lever ce « bouclier économique ».
Selon plusieurs analystes de ce domaine, la Chine devrait
entreprendre des mesures auprès de l’OMC si elle désire que ces pratiquent
cessent. Pour sa part, Shen Danyang, porte-parole du ministère chinois du
commerce, s’est exprimé en soulignant que « La Chine fera tout pour défendre
ses droits si les autres membres de l’OMC maintenaient leurs méthodes
antidumping contre leurs produits au terme de cette date du 11 décembre qui
marque la fin de la clause vieille de 15 ans».
Des méthodes qui masquent en réalité un protectionnisme
C’est ce que laisse entendre un commentaire paru à l’agence
de presse officielle qui affirme que : « à compter du 11 décembre, la
Chine sera automatiquement considérée
comme une économie de marché, et que les manœuvres des autres pays visant à
réfuter ce nouveau statut, ne sont des méthodes qui cachent en réalité un
protectionnisme vis-à-vis de leurs produits et de leurs marchés.
Par contre, pour les autres puissances comme Washington, le
passage à une économie de marché ne se fait pas de façon spontanée. Certaines
clauses notamment celles antidumping qui régissent l’entrée de la Chine dans
l’OMC demeurent à l’état. Le département américain du commerce s’est dit
sensible aux méthodes chinoises surtout leurs capacités élevées de production
dans les domaines de l’aluminium et de l’acier. Les USA se disent donc prêt à
maintenir leur bouclier pour limiter les produits chinois qui ont déjà coûté
près de 3,2 millions d’emplois selon l’Alliance des manufacturiers américains
(AAM).
Du côté de l’Union Européenne, il ne s’agit plus simplement
de la Chine mais de tous les pays sur lesquels des soupçons de vendre à perte
existent. Il est donc question de mettre au même niveau tous les pays, affirme
l’eurodéputé Franck Proust. Malheureusement, c’est une question qui divise et
les 28 membres de l’Union n’ont pas pu trouver un accord à ce sujet avant cette
date buttoir du 11 décembre.
mercredi 30 novembre 2016
Le Brexit n’y changera rien, Londres est bien la capitale technologique
03:04:00
Brexit, capitale technologique, Londres
Après d’autres mastodontes américains des technologies
récemment, c’est au tour de Facebook d’annoncer l’arrivée d’un nouveau siège
dans la capitale britannique. Une nouvelle qui confirme bien la place de
Londres comme destination technologique en dépit du Brexit.
Des annonces qui dissipent le doute
L’annonce de la sortie de la Grande Bretagne de l’union
Européenne avait laissé planer plusieurs incertitudes. Beaucoup prédisaient
déjà une mort lente du Royaume sur le plan des investissements extérieurs.
Notamment sur le plan de l’accès au libre marché européen que cette décision
pourrait entraîner.
Bien au contraire, après Apple et Google il y quelques
semaines, dont l’un projetait de créer 7.000 emplois dans la capitale britannique
avec la construction de son nouvel immeuble, c’est au autour de Facebook de
promettre de générer 500 emploi et la construction de son nouveau siège. Le
doute et les craintes qui avaient pris naissance avec la Brexit s’éloignent de
plus en plus avec ces annonces d’investissements en cascade qui traduisent le
fait que Londres reste toujours une ville très attractive pour les activités dans
les nouvelles technologies.
Le Royaume-Uni est l’un des meilleurs endroits
C’est en ces termes que s’est exprimé lundi, lors de la
conférence annuelle de l’organisation patronale britannique, Nicola
Mendelssohn, vice-présidente de Facebook pour l’Europe. « Le Royaume-Uni est,
pour entreprise qui excelle dans les technologies, l’un des meilleurs endroits.
Il représente aussi un point important dans notre histoire. »
C’est au cours de cette conférence qui fut annoncée
l’ouverture de son nouveau siège à Londres en 2017. Ce qui permettra
d’accroitre ses effectifs de plus de 50% avec 500 nouveaux postes au lancement.
« 1.500 personnes, c’est le total que nous souhaitons employer d’ici à fin
2017, alors que nous étions venus nous installer au Royaume en 2007 avec juste
quelques collaborateurs », a ajouté Nicola Mendelssohn.
C’est en plein centre de la ville de Londres, plus
précisément Fitzrovia que le nouveau bâtiment est actuellement en construction.
« C’est une marque qui montre que notre
capitale est toujours attractive pour les investissement », a déclaré Sadiq
Khan le maire de Londres.
Pour Londres, c’est un sacre
Des énormes investissements qui ne cessent de confirmer
Londres comme capital des nouvelles technologies. Google la semaine dernière
parlait d’un investissement de plus d’un milliard de Livres, soit près d’1,7
milliard d’euros. Apple faisait état de la construction de l’un de ses plus
importants locaux dans le monde pouvant accueillir 1.400 salariés.
L’étude menée par l’European Digital Forum ne vient pas
contredire ce qui se sait déjà depuis ces quelques semaines là pendant
lesquelles des investissements technologiques s’enchainent à Londres. Selon
elle, Londres est bien la meilleure ville d’Européen pour les entreprise du domaine
du numérique. La main d’œuvre y est très qualifiée, avec un accès facile aux
financements et un amour pour l’entrepreneuriat, sont autant d’éléments réunis
qui favorise l’engouement que ressentes tous ces géants qui viennent s’y
installer. Ce sont d’ailleurs toutes ces opportunités qui ont laissé Facebook
dire la plupart des emplois qui viendront seront réservés à des ingénieurs
hautement qualifiés.
Tesla & SolarCity fusionnent
03:01:00
consolidation, fusion, SolarCity, Tesla
L’aval des actionnaires des deux entités était attendu pour
acter cette union. C’est désormais fait, pour 2,6 milliards de dollars. L’un,
spécialisé dans la production d’énergie solaire, et l’autre dans la
construction de voitures électriques, Tesla & SolarCity ont obtenu le «
passeport » de leur union au cours d’un vote. Depuis juin dernier que cette
annonce fut faite, beaucoup d’actionnaires et des spécialistes du domaine
disaient ne pas cerner l’importance de fusionner deux sociétés fondées et
dirigées par un seul homme, en la matière de l’américain Elon Musk.
Soulagement du côté d’Elon Musk
Après les réticences de Wall Street qui avait freiné ce
projet en juin dernier, c’est finalement à 85% que les actionnaires des deux
sociétés ont approuvé le rapprochement des deux. Au cours d’une assemblée
générale extraordinaire tenue à Fremont en Californie, au siège de Tesla, où
s’est tenu le vote, M. Musk déclarait :
« je suis confiant que vous ne serez pas
déçu de l’espoir que vous avez placé dans ce projet».
Les investisseurs ont dû effectuer ce choix seuls puisque,
celui qui possède à lui tout seul Tesla à 21,1% et 22,5% chez SolarCity n’a pas
participé au vote ainsi que sa famille aussi. C’est pour disent-ils effacer des
soupçons de conflits d’intérêt. M. Musk entend diversifier l’offre dans le
futur avec notamment la sortie prochaine des tuiles pour toits solaires. C’est
ce sens qu’il a annoncé sur leur site internet qu’il y aurait des grandes
choses qui suivront la fusion de ces deux structures.
Des points en commun et des possibles conflits
Le principal point que ces deux sociétés partagent ensemble
est leur conseil d’administration qui est composé des membres présents dans
l’une et l’autre des sociétés. C’est à la suite de potentiels problèmes liés au
mode de gouvernance notamment du côté de SolarCity qui a connu des grosses
pertes financières ces dernières années (trois), qu’ont resurgi des supposés conflits d’intérêt et qu’Elon
Musk était accusé par les autres actionnaires de vouloir « masquer le passif de
SolarCity par cette action.
De plus, le fait que M. Musk se soit déjà endetté pour apporter
des finances dans les deux entreprises, n’est pas de nature à dissiper ces
dires. Le responsable a pourtant pris la peine d’expliquer à ses confrères
quels seraient les apports de cette fusion pour la santé des comptes de Tesla.
Des visées économiques plus importantes
L’apport de SolarCity dans cette opération s’élève à 1
milliard de dollars d’ici à 2017. Le but est de participer à l’amélioration de
la rentabilité de Tesla, expliquait M. Musk le 1er novembre dernier. C’est un
total de 150 millions de dollars d’économies qui seront dégagés en une année
dès la fusion des sociétés.
Celui qui a créé Tesla en 2003 et SolarCity en 2006, qui est
d’ailleurs le président de leurs conseils d’administration, affirme ne pas
craindre pour les activités de Tesla malgré l’élection de Donald Trump qui
semble inquiéter beaucoup d’industriels américains. D’ailleurs, ajoute-t-il,
nous n’avons d’autant plus aucune crainte à avoir, que nous ne recevons que
très peu de subventions.
jeudi 17 novembre 2016
La croissance économique des USA au troisième trimestre assurée grâce à l’exportation
23:54:00
croissance, exportation, troisième trimestre, USA
Au sortir du troisième trimestre la première estimation ce
vendredi 28 du PIB des Etats-Unis affiche une croissance économique jamais
enregistrée depuis deux ans déjà grâce à la force des exportations combinée aux
rebonds des réserves qui ont su couvrir le recul de la consommation. Il est
sorti ainsi du département du commerce que le produit intérieur brut a évolué
de 2,9% par an suite à la hausse de 1,4% au deuxième trimestre. Cette progression
n’était jamais arrivée dans le pays depuis le troisième trimestre 2014 et a
surpris les économistes qui envisageaient une hausse de 2,5% selon Reuters.
Un troisième trimestre fructueux
Malgré le fait que les américains réduisent leurs dépenses à
la consommation les résultats de ce troisième trimestre vont concourir à
éliminer cette peur d’une éventuelle diminution de la reprise car pour le
premier semestre la croissance ne faisait que 1,1%. C’est ainsi que certains
décideurs n’ont pas caché leur satisfaction face à ses résultats affichés par
l’économie à la personne de Luke Bartholomew de chez Aberdeen Asset Management
qui craignait une situation défavorable avec la campagne présidentielle.
Ces
résultats permettront de croire à une hausse des taux d’insertion et
d’embauches dont la réserve fédérale américaine en a fait son cheval de
bataille à la fin de l’année. Durant ce troisième trimestre le dollar s’est
fait une nouvelle santé avec un pic de trois aux dépens du yen alors que les
bourses n’ont pas connu une amélioration notoire. La consommation des ménages
au deuxième trimestre avait connu une hausse de 4,3% avant de se baisser au
troisième mais participe cependant à la croissance économique du pays. Pour
beaucoup d’analystes la consommation va hausser lors du quatrième trimestre.
L’exportation, un levier pour l’économie
L’exportation a connu une hausse de 10% en données
annualisées une première depuis le quatrième trimestre 2013. Dans cette hausse
du taux d’exportation la vente de soja y occupe une part importante. Ainsi cette progression des chiffres de
l’exportation participe de 0,83% sur le PIB contre 0,18% durant le deuxième
trimestre. A côté les réserves des entreprises pointent à 12,6 milliards de
dollars au troisième trimestre participant à hauteur de 0,61 point à la croissance.
Pour les exploitations
telles que les puits de pétrole et de gaz leurs prises en charge ont augmenté
de 5,4% durant le troisième trimestre après une baisse de 2,1% pour le
deuxième. CE progrès est en désaphasage avec les investissements consentis dans
le secteur qui continuent de chuter avec -31,5% pour le troisième trimestre.
En 2015, les revenus des chefs d’entreprises français ont augmenté de plus de 20%
23:49:00
chefs d'entreprises, rémunération, revenus
Contrairement à 2014, les chefs des entreprises françaises,
120 au total parmi les plus grandes, ont vu leurs revenus croître de plus de 20% atteignant ainsi la barre de
3,5 millions d’euros en 2015 d’après des données révélées par le cabinet
spécialisé Proxinvest. Dans ces chiffres, sont inclues toutes les formes
possibles de rémunération, des avantages en nature et salaires fixes, jusqu’aux
bonus annuel et aux jetons de présence, en passant par des actions de
performance, ce sont tous ces revenus qui ont constitués pour 2015 ce montant
global de 3,5 millions d’euros pour les patrons d’entreprises en France.
Des revenus opposés à la croissance des entreprises
Selon Proxinvest, cabinet de conseil en investissement, il y
aurait de quoi s’interroger sur les niveaux de ces revenus des patrons
d’entreprises quand on observe en face le niveau de croissance économique de
ces entreprises pour le compte de la même année 2015.
Pour les entreprises qui forment le CAC 40, la rémunération
de leurs patrons a connu une augmentation de 18% comparativement à 2014,
dépassant ainsi la rémunération maximale qu’on peut socialement accepter, soit
240 fois le SMIC, environ 4,8 ME toujours selon le cabinet.
De façon globale, l’indice du CAC 40 a augmenté de 8,5% en
2015 pendant que, le chiffre d’affaires de tous ses membres réunis a connu une
baisse de 3%, que les bénéfices nets ont aussi chuté de 11% ainsi que le
résultat opérationnel qui tombe lui de 7%.
En tête des revenus, les patrons de Renault, Rubis et celui de Sanofi
En tête de ce classement des patrons, Olivier Brandicourt,
Directeur Général de Sanofi avec 16,8 millions, suivi de Gilles Gobin, fondateur
de Rubis avec 16,4 ME.
Le Président Directeur Général de Renault et de Nissan
occupe la troisième place de ce classement avec un revenu de 15,6 ME pour
monsieur Carlos Ghosn. En France, il reste le seul patron à posséder une
rémunération double qui a été rejetée par ses actionnaires lors d’une assemblée
générale.
Bernard Charlès, DG de Dassault Systèmes est quant à lui
4ème avec 14,1 ME. La 5ème place est occupée par le PDG de Schneider Electric,
Jean-Pascal Tricoire avec un revenu de 10,4 ME.
En 2018, des mesures devraient s’appliquer pour limiter ces revenus
D’ici à 2018, des mesures devraient s’appliquer pour limiter
la rémunération des patrons des entreprises, surtout les primes exceptionnelles
qui leur sont versées. C’est du moins ce qui devrait être fait depuis le fameux
« Say On Pay » résultant d’un vote consultatif en assemblée générale des
actionnaires de ces diverses entreprises datant de 2013.
Pour une première en France, les revenus totaux des chefs
d’entreprises n’ont pas été validés en
assemblée générale en 2015. Ce blocage en assemblée concerne entre autre la
rémunération de Carlos Ghosn de Renault, celle de Patrick Kron de l’ex-Alstom
mais aussi celle des patrons de Solocal. Certes, ces refus de validation n’ont aucun effet juridique car le
Say On Pay n’est qu’un vote consultatif, mais d’ici à 2018 les choses
pourraient bien changer. En effet, les actionnaires auront maintenant, selon la
loi Sapin 2 adoptée par le parlement, le pouvoir de limiter les énormes
rémunérations des patrons de leurs entreprises.
mardi 8 novembre 2016
France : un mois d’Octobre noir pour les affaires
19:23:00
Ce mois d’octobre est le troisième de suite où les affaires
stagnent si l’on se confère au communiqué de l’Insee ce mardi 25. Cette
remarque fait suite à une série de pessimisme plus marquée qu’en septembre et
notée de plus en plus chez les acteurs des différents secteurs activités stationnés à 101 points depuis le mois août
cette situation ne devait pas trop alarmer les acteurs qui animent les secteurs
mais si l’on considère les démarches de l’Insee dans ses analyses notamment en
septembre combinées à la retenue du
patronat il y a de quoi s’alarmer. En plus à presque un an déjà le monde des
affaires selon les analyses de l’Insee ne connaît pas de progression mais
oscille autour de 100 points.
Des valeurs instables
Il est sorti des analyses de l’Insee que le chiffre du mois
de septembre a subi une légère diminution de points passant de 102 à 100, une
situation qui devient courante depuis août 2015
où on note de plus en plus des situations de baisse ponctuée par quelques
rares situations de hausse de long terme. Ainsi face à ces situations de plus
en plus fréquentes en France beaucoup d’analystes ont essayé d’apporter une
réponse qui pourra mieux guider l’opinion. De ce fait le chef économiste de
Natixis Asset Management Philippe Waecher
observe que les évènements qui sévissent dans le pays sont dus par une
baisse des actions des secteurs d’activité mélangée par un manque d’un
animateur capable de booster les autres. Il va plus loin dans son analyse en
évoquant sa crainte de ne voir cette situation évoluée dans les prochains mois.
Une situation alarmante
Comme évoqué par Philippe Waecher la situation qui équivaut
dans les secteurs d’activité ne présage rien de bon dans les prochains jours.
Une analyse dans le secteur de l’industrie manufacturée révèle une baisse d’un
point de l’indicateur qui passe de 103 en septembre à 102 en octobre et rendant
erronés les suppositions des économistes voyaient ce chiffre stable. Cette même
situation est vécue dans les services avec une diminution d’un point et qui
affichent 101. Cependant, on note une
situation de stabilité dans le bâtiment qui oscille à 96 comme en septembre où
il avait connu une légère hausse. Par contre le commerce en détail a perdu deux
points en affichant 97 lui qui affichait une moyenne à long terme de 100. Les
analyses de l’Insee ne s’arrêtent pas juste à ses secteurs d’activité mais
touchent encore d’autres domaines.
Des secteurs peu enthousiastes pour demain
Selon les études de l’Insee cette baisse des points de
l’indicateur des secteurs d’activité de ce mois d’octobre touche tous les
secteurs de l’économie du pays en passant par l’industrie et les services ainsi
que le commerce, aucun n’est épargné par cette diminution. Au niveau de l’industrie le patronat reste
sceptique face à cette situation et à son évolution et pour parer à toute
éventualité il mène une gestion prudente de leur entreprise. Les seuls secteurs
qui pour le moment on peut noter qu’ils sont épargnés par cette de points sont
le transport et l’immobilier.
Les particuliers vont être considérés comme des loueurs professionnels
19:16:00
Airbnb, Drivy, économie collaborative
Considérer les particuliers comme des loueurs professionnel
au-delà de certains revenus, tel était un des articles du projet de loi sur le financement de la
sécurité sociale qui a été rejeté par les députés mercredi dernier. C’est un
ouf de soulagement, du moins pour le moment, pour les utilisateurs des
plateformes collaboratives comme Airbnb et Drivy car la décision des députés
qui planchaient depuis mardi sur cette question leur est favorable.
Le Gouvernement explique la raison d’exister de son projet de loi
Lutter contre les abus et la concurrence déloyale créée par
l’éclosion de certaines plateformes collaboratives, tel est le but visé par cet
article contenu dans le projet de loi sur la sécurité sociale. En effet, le
gouvernement estime que les particuliers qui exploitent leurs biens dans le but
de produire des bénéfices doivent être considéré comme des travailleurs
professionnels et devraient à ce titre se soumettre au Régime social des
indépendants (RSI). En d’autres termes, ils devraient payer les cotisations
liées à ce domaine une fois que leurs revenus atteindraient un certain seuil.
C’est le cas notamment de ceux qui fournissent des services complémentaires
comme le petit-déjeuner, les produits d’hygiène etc. Donc, tout particulier,
utilisateur de la plateforme Airbnb, dont les revenus tirés de la location de
son appartement excéderaient 23.000 euros se verrait contraint de se déclarer
travailleur indépendant.
Il en est de même pour ceux qui mettent en location leurs
biens à l’image des voitures, bateaux et autres équipements, leur seuil fixé
par le gouvernement est de 3860 euros. Montant qui pourrait être doublé pour
apaiser les critiques des députés.
D’un bord comme de l’autre, le projet est boudé
Droite et gauche se rejoignent et rejettent le projet de
loi. Comme Isabelle Le Callennec qui affirme « ne pas vouloir comprimer une
activité fleurissante et qui ne concerne que des personnes voulant joindre au mieux les deux bouts », beaucoup
d’autres députés de droite ont jugé cette question immature. A gauche aussi, on
s’en plaint : « On ne maîtrise pas la substance de l’économie collaborative.
Elle sert juste à payer ses charges, passer des vacances dans des petites
villes sans services pour touristes et conserver sa maison. Pour des lobbies
professionnels, nous n’allons pas empêcher ça. » déclarait le député écologiste
Jean-Louis Roumegas.
Par contre, pour Christian Eckert, secrétaire d’Etat au
budget, il serait plus urgent de légiférer ce domaine de plateformes
collaboratives où s’installe des pratiques qui lèsent les structures légalement
reconnues. « Plus on tarde à légiférer, plus il nous sera difficile d’effacer
ces habitudes qui flirtent avec la limite de ce que leur autorise le droit »,
a-t-il renchérie avant de citer en exemple le récent Euro 2016
vendredi 21 octobre 2016
Accorder plus d’autonomie à la SNCF : la question de certains députés
18:48:00
eurovignette, SNCF
Pour venir en aide à la société endettée (50 milliards
d’euros environ), la réforme ferroviaire datant de deux ans est remise en cause
par deux députés qui souhaitent une révision de celle-ci. Par ailleurs, ils
parlent également de la création possible de l’« eurovignette » pour la
région.
Les raison de cette situation
Afin de remettre à jour la SNCF, Bertrand Pancher et Gilles
Savary (députés de l’UDI et du PS) collaboraient en 2014 dans la réforme et
désormais travaillent à des suggestions nouvelles de modernisation de l’agence.
En conclusion de leur réflexion, ils proposent une plus grande indépendance de
la plateforme des décisions politiques et la création de « l’eurovignette »
liée à une régionalisation dans le but de combler le vide laissé par l’écotaxe
dans le financement du système de transport.
Avec la satisfaction ressentie dans l’ouvrage de cette
réforme (votée en aout 2014, actif en début d’année 2015) selon les députés
concernés, elle a permis la création des deux Epic (établissement public à
caractère industriel et commercial): SNCF Réseau pour contrôler le réseau
ferroviaire ainsi que SNCF Mobilités, les deux étant placés sous le contrôle de
SNCF. Cependant les députés pensent qu’il reste à accompagner l’effort en préparant
la venue de nouveaux concurrents et en contrôlant l’endettement.
« L’eurovignette » en question
D’un côté, les deux hommes politiques parlent de faire de
SNCF Mobilités une société anonyme à capital entièrement publique. L’entreprise
deviendrait bien plus indépendante en définissant de nouvelles stratégies,
coupant tout lien avec la nouvelle conjecture politique dans l’opinion de
Gilles Savary qui a fait face à la presse. Il explicite : si le directeur de
Belfort (Alstrom) déclare fermer l’entreprise, le gouvernement contacte le
Président de la SNCF, Mr Pepy, pour qu’il commande des rames de trains TGV ;
même sans en avoir le besoin, mais juste pour répondre à la décision reçue.
D’un autre, il faudrait programmer en prévision des
financements du système ferroviaire et conserver un certain taux de
financements publics en calcul des dettes contractées. Bertrand Pancher affirme
qu’il ne faudrait pas soumettre la politique financière au mouvement politique.
L’endettement de SNCF Mobilité et Réseau serait de 8.2 et 40.8 milliards
d’euros. Ils ne s’arrêtent pas au rejet de l’écotaxe, il demande la
sécurisation des fonds de l’AFITF (agence de financement des infrastructures de
transport de France) ou simplement « eurovignette »
L’apport de Mitsubishi à l’alliance Renault-Nissan
18:34:00
Carlos Ghosn, Mitsubishi, Renault-Nissan
Mitsubishi vient de préciser que Carlos Ghosn, PDG de
Renault et Nissan occupera le poste de président. Cette nomination interviendra
au mois de décembre. Avec MMC, l’alliance Renault-Nissan pourrait avoir de
beaux jours devant elle.
Une arrivée prometteuse pour l’alliance Renault-Nissan
Avec cette alliance, les ventes annuelles dépasseront 9,5
millions d’unités annuelles. Le constructeur allemand Volkswagen fut le premier
à vendre 5,12 millions de véhicules de ses douze marques au premier semestre
2016. Il est suivi de Toyota qui avec ses labels Daihatsu, Hino et Lexus a
écoulé 4,99 millions de voitures. Cette firme japonaise a occupé la tête du
classement de 2008 à 2010 puis de 2012 à 2015. General Motors (GM) se place en
troisième position avec un chiffre de 4,76 millions de véhicules vendus.
L’association Nissan et Renault sans MMC pouvait prendre la quatrième place,
car chacun a respectivement vendu au premier semestre 1,57 million et 2,74
millions de véhicules (le tout faisant 4,31 millions).
Ce nouveau partenariat permettra de consolider l’Alliance
Renault-Nissan qui a sous son contrôle Avtovaz qui est leader de la
construction automobile en Russie. En mai dernier, Carlos Ghosn avait précisé
que les deux partenaires seront séparés et que la prise de participation aura
bel et bien lieu. Pour ce qui est du tiers des membres du conseil
d’administration de Mitsubishi Motors, ils pourront être désignés par Nissan. Après
la transaction, les différentes sociétés de Mitsubishi à savoir
Tokyo-Mitsubishi UFJ, Bank of Tokyo-Mitsubishi Heavy Industries et Mitsubishi
Corp ne posséderont que 17% du capital de MMC, contrairement au 34% qu’elles
avaient.
Les nombreuses difficultés de Mitsubishi
Mitsubishi a connu de nombreuses difficultés ces derniers
temps. En 2000, il avait été confronté à un problème lié au rappel non
effectué. Ce qui constituait un manquement à la loi japonaise. Après cela, il y
a eu le retrait de l’alliance Daimler-Chrysler à qui Mitsubishi s’était lié par
la suite et qui avait pris une participation de contrôle. Il fut sauvé par ses
partenaires. Ensuite, il s’est tourné vers PSA pour nouer une association
industrielle. Une alliance capitalistique était même envisagée, mais il était
difficile au constructeur automobile français de prendre la participation.
La situation fut chaotique, mais MMC arrive tout de même à
gérer avec des économies sur les investissements. Au mois d’avril passé, la
capitalisation boursière de MMC avait connu une chute vertigineuse de 45%. Pour
cause, il avait reconnu n’avoir pas dit la vérité sur les consommations de
quatre de ses semi-véhicules écoulés au Japon. En effet, il utilisait la marque
Nissan pour vendre deux de ses véhicules. Et d’après les analystes, le montant
de l’indemnisation des clients tournerait autour de 800 et 900 millions
d’euros.
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