Lumière sur Steve Ballmer, lieutenant tonitruant de Bill Gates
Steve Ballmer est à la tête de Microsoft depuis 2000 après le retrait de son fondateur, Bill Gates.
Wolfgang Schreiber, PDG de Bugatti, et la persistance du luxe automobile français
Bugatti reste une référence dans le monde de l'automobile. Auréolée par plus de 10 000 victoires en course, un record jamais égalé, cette firme tricolore basée à Molsheim, en Alsace, incarne aujourd'hui encore cet esprit de sportivité et de faste hérités de son flamboyant passé.
L'efficacité énergétique selon Gilles Schnepp, PDG de Legrand
Legrand est un acteur important dans la domotique et les équipements électriques des bâtiments.
Yahoo! et la croissance externe à marche forcée
Pour la première fois depuis deux ans, l’entreprise californienne devance son grand rival Google.
Alain Pons et les ambitions de Deloitte
L’arrivée d’Alain Pons à la présidence de la direction générale de Deloitte France en juin 2010 a changé les perspectives du très réputé cabinet d’audit.
vendredi 30 janvier 2015
Lacoste : De José Luis Duran à Thierry Guibert
00:30:00
Conforama, José Luis Duran, Lacoste, Mauss, Michel Lacoste, Sophie Lacoste-Dournel, Thierry Guibert
Suite au départ soudain de José Luis Duran, à la tête de
Lacoste, Thierry Guibert prend la tête de la célèbre entreprise textile.
Thierry Guibert a été nommé à la direction de Lacoste, alors
qu'il était, depuis 2008 et jusqu'au 31 décembre 2014, à la tête de Conforama,
où il s'était illustré en parvenant à remettre l'entreprise sur les rails de la
profitabilité. C'est lui qui est à l'origine du lancement de Cap Confo et des
concepts Confo Dépôt et Confo Déco. Il était par ailleurs membre du comité
exécutif de Kering (ex-PPR).
Diplômé de Reims Management School en 1995, Thierry Guibert
a commencé sa carrière comme auditeur chez KPMG. En 1999, il prend la direction
adjointe du contrôle financier de Rexel, une filiale du groupe PPR, puis
devient en 2006 secrétaire général et directeur financier de la Fnac. En 2007,
il évolue au sein de la Fnac et directeur général international et développement.
Au total, Thierry Guibert aura travaillé dix ans pour le groupe Kering.
En décembre dernier, lorsqu'il annonçait son départ de
Conforama, il déclarait au Monde : « Je
n’ai pas beaucoup changé de maisons dans ma carrière. Alors forcément, aujourd’hui,
j’éprouve un petit pincement au cœur. En même temps, je suis impatient de
prendre mes nouvelles fonctions et de m’investir dans un nouveau projet ;
ça me rappelle le jour où j’ai quitté les bancs de l’école de commerce de Reims
pour enter dans la vie active. ». Le quotidien indiquait : "C’était
il y a dix-neuf ans. À l’époque, le jeune homme, féru de sport, était plutôt
voué à reprendre les rennes du restaurant familial. « Mais je ne
voulais pas donner raison aux gens qui croyaient que pour moi, le chemin serait
facile, que le perdreau me tomberait tout cuit dans le bec »,
insiste-t-il. Ses ambitions de footballeur professionnel ayant été contrariées
par une blessure, il n’a plus de projet précis en tête. Il s’essaie comme
commercial chez Pernod Ricard,
se frotte au secteur de l’assurance aux AGF… Pour finalement se lancer
dans la finance. « Ce n’était pas
forcément la matière que je préférais mais celle qui me semblait la plus
incontournable pour progresser », précise-t-il."
Pour Lacoste, le départ soudain de José Luis Duran est un
rebondissement de plus dans une histoire récente qui en a connu de nombreux.
Les mauvaises relations entre Michel Lacoste, le fils de René, et sa fille
Sophie Lacoste-Dournel, avaient profité au groupe suisse Mauss (propriétaire de
Devanlay) pour prendre le contrôle quai-intégral de Lacoste. Michel Lacoste
avait apporté ses actions et celles de 10 autres héritiers au groupe suisse, ce
qui a contraint sa fille Sophie et ses cousins à faire de même fin 2012.
Les Echos indiquent par ailleurs que "Soutenu dès lors
par l’unique actionnaire suisse, José Luis Duran avait entrepris de
restructurer le réseau commercial de l’entreprise d’articles de sport chic, qui
officiellement se porte bien. Il a également travaillé sur un repositionnement
des produits et achevé l’intégration des équipes respectives de Lacoste et de
Devanlay."
vendredi 23 janvier 2015
Le plafond de verre résiste en entreprise
03:30:00
étude OIT, femmes cadres, femmes d'affaires, femmes dirigeants, glass ceiling, plafond de verre
Selon
un rapport publié lundi 12 janvier par l'Organisation internationale du travail
(OIT), seuls 5% des PDG des plus grandes sociétés dans le monde sont
actuellement des femmes.
Intitulé
"Femmes d'affaires et femmes cadres, une montée en puissance", ce
rapport montre que l'utilisation des compétences et des talents des femmes et
des hommes profite non seulement aux entreprises mais également à la société en
général. La présence des femmes sur le marché du travail revêt une importance
de plus en plus grande pour la croissance économique et le développement, aussi
bien a niveau national qu'à celui de l'entreprise.
L'étude
montre aussi combien il est encore difficile pour les femmes de devenir
directrices générales et de siéger dans des conseils d'administration. Bien que
le nombre de femmes dirigeantes et cadres ne cesse d'augmenter, ces dernières
continuent d'être écartées de la prise de décisions au plus haut niveau. Le
plafond de verre n'est donc pas encore brisé.
Les
recommandations du rapport vont vers une prise en compte plus approfondie des
carrières des femmes et des hommes de manière à ce que les partis pris sexistes
soient éliminés dès le début de carrière. Il existe d'ores et déjà des
ressources, des bonnes pratiques et structures et des réseaux qui vont dans ce
sens et, même si les progrès sont lents, les femmes dirigeantes attirent
aujourd'hui l'attention des médias et créent de nouveaux modèles.
Pour
autant, les actions sensibilisation et de concertation ne sont pas assez
nombreuses, notamment dans les entreprises nationales confrontées à un enjeu de
taille, et qui ont besoin de conseils et d'outils pour promouvoir les femmes et
améliorer les résultats de leurs entreprises.
La
France occupe la 24ème place du classement du nombre de femmes cadres occupant
des postes de direction, avec 39,4%, derrière les Etats-Unis (42,7%). Viennent
ensuite le Canada (36,2%) et le Danemark (28,4%). Les pays les moins
performants sont l'Algérie (4,9%), le Pakistan (3%) et le Yémen (2,1%). Dans
les entreprises cotées en Bourse, moins de 5% des dirigeants sont des femmes,
quelque soit le pays.
Bien
que les femmes cadres et chefs d'entreprises soient en augmentation dans le
monde du travail, il y a une véritable pénurie de femmes occupant des postes de
direction, au sommet de la hiérarchie des entreprises. Dans le monde politique,
on peut faire le même constat. Selon l'OIT, on comptait 21,9% de femmes parmi
les députées élues au niveau mondial...
vendredi 16 janvier 2015
Philippe Knoche et Philippe Varin prennent les rênes d'Areva
02:30:00
Areva, Philippe Knoche, Philippe Varin
Le conseil d'administration d'Areva a approuvé jeudi 8
janvier dernier la nomination de Philippe Knoche en tant que directeur général
et celle de Philippe Varin comme président. L'occasion de présenter les
parcours des deux dirigeants.
Né en 1969, Philippe Knoche est diplômé de l’École Polytechnique,
où il a obtenu une maîtrise en science des matériaux et est également diplômé
de l’école des Mines. Il commence sa carrière en tant que rapporteur
antidumping de la Commission Européenne puis intègre le Consortium de
Réalisation, en tant qu’assistant du Président du Conseil de Surveillance.
Il rejoint le groupe Areva en 2000, alors que celui-ci est
dirigé par Anne Lauvergeon. Après avoir occupé le poste de Directeur de la
stratégie du groupe, il est nommé directeur de la business unit
chargée du traitement du combustible usé. En 2006, il devient directeur du Projet
OL3 réacteur pressurisé
européen à la centrale nucléaire d'Olkiluoto en Finlande., puis est
nommé en 2009 Chief Operating Officer d’Areva NP. En janvier 2010, il prend la
Direction du Business Group Réacteurs et Services et devient membre du Comité Exécutif
du groupe.
Le 1er juillet 2011,
Philippe Knoche est nommé directeur général délégué et membre du directoire du
groupe, bras droit du PDG Luc Oursel. Il est également directeur général d'Areva
NC. Le 22 octobre 2014, à la suite du retrait de
Luc Oursel pour raison de santé, il est nommé Président du Directoire par
intérim du groupe Areva. Philippe
Knoche est marié et père de trois enfants.
Philippe Varin, 62 ans, est également diplômé de l'école
Polytechnique et de l'école des Mines. Il commence sa carrière chez Pechiney en
1978, puis prend les rênes du groupe sidérurgique en difficulté Corus, qu'il
vend à Tata Steel pour un prix très élevé. En 2006, il prend la présidence de
la fédération européenne des sidérurgistes, Eurofer, puis encore, en 2009 à la
direction de PSA, en remplacement de Christian Streiff, limogé. Le 25 novembre
2013, un communiqué de presse de PSA Peugeot-Citroen annonce qu'il sera
remplacé par Carlos Tavares dans son poste de président du directoire de PSA
Peugeot-Citroën dans le courant de l'année 2014. Et mi-novembre 2014, il est
annoncé comme successeur de Pierre Blayau à la direction d'Areva.
jeudi 15 janvier 2015
Qu’est ce que la transmission universelle de patrimoine (TUP) ?
10:07:00
actifs entreprises, cession, confusion, dissolution, Laisné, liquidation, patrimoine, transmission, TUP TUPTRANS, Viller
Dans
un contexte marqué par la chasse à la fraude fiscale et la santé mitigée de l’entrepreneuriat
français, l’équilibre est parfois dur à trouver entre souplesse et éthique. La transmission universelle de patrimoine
(TUP) semble faire converger ces deux impératifs. Éclaircissements sur un outil
juridique encore méconnu en France.
Un
mécanisme juridique peu connu
D'origine jurisprudentielle,
la notion de transmission universelle de patrimoine (TUP) est consacrée à
l'article 1844-5 du Code civil - elle
est également évoquée aux articles L.236-1 et L.236-3 du Code de commerce- qui
stipule qu’ « une société, même en liquidation,
peut être absorbée par une autre société ou participer à la constitution d'une
société nouvelle, par voie de fusion. Elle peut aussi transmettre son patrimoine
par voie de scission à des sociétés existantes ou à des sociétés nouvelles ».
Sa mise en œuvre relève de l’article 1844-5 du Code Civil qui prévoit qu’ « en cas de dissolution, celle-ci entraîne la
transmission universelle du patrimoine de la société à l'associé unique, sans
qu'il y ait lieu à liquidation ».
Ainsi, une société qui
détient 100 % du capital d’une autre entreprise, peut transférer la totalité de
son patrimoine vers la société mère. La
société destinée à devenir la confondante, dissout et confond en son sein
l’entité désignée comme la confondue. Ce mode de transmission sui generis concerne toutes les
catégories de sociétés, aussi bien pour la confondue que pour la confondante. Selon
la loi NRE du 15 mai 2001, l’associé unique ne peut être une personne physique
mais uniquement une personne morale. Par ailleurs, la loi de Finances de 2002
précise que la TUP bénéficie du régime fiscal de faveur prévu en matière de
fusions. Elle permet ainsi la reprise des provisions (sauf celles devenues sans
objet) et d’éviter la taxation immédiate des plus-values latentes sur les
éléments d’actif de la société absorbée ainsi que l’imposition du boni de
fusion.
S’il est entré dans le
langage courant, l’acronyme TUP désigne en réalité une opération
juridique : la dissolution confusion (DC). Docteur en droit et auteur du
Guide Pratique de la dissolution-confusion (Editions EFE), Yves Laisné précise
ainsi que « la DC est souvent
désignée sous le nom d’un de ses effets qui est la TUP. (…) mais si on veut
être précis juridiquement parlant, il faut préciser que la DC est l’opération
juridique, la TUP est un des deux effets, et la disparition de la personnalité
morale est l’autre effet ». De
plus, la TUP ou DC ne doivent pas être confondues avec une fusion simplifiée,
qui présente des conséquences juridiques et fiscales distinctes. En effet, la
fusion simplifiée n’est applicable que si la société absorbée est une SARL ou
une SA. De plus, elle présente un formalisme plus lourd que la DC ou TUP,
notamment en ce que la fusion simplifiée nécessite la désignation d’un
commissaire à la fusion, la rédaction d’un traité de fusion, le dépôt préalable
du projet de fusion auprès du Tribunal de commerce et sa publication dans un
journal d’annonces légales ainsi que l’obligation de réunir une assemblée
générale.
Un
outil souple et rapide pour les entreprises
Grâce à un formalisme réduit
à sa plus simple expression, la DC ou TUP s’avère être un outil rapide et
performant de transmission d’entreprise. L’opération est en effet
quasi-automatique et résulte d’un acte juridique unique : la déclaration de
dissolution qui doit faire l’objet d’une publicité par dépôt au greffe du
Tribunal de commerce. Il incombe au représentant de la société devenue unique actionnaire,
d’acter sa décision de dissoudre sa filiale à 100 %. À compter de ce dépôt, le
délai est de 30 jours avant transmission universelle de patrimoine. Ce délai permet
aux créanciers de la société amenée à disparaître de former opposition le cas
échéant. Ce mécanisme juridique s’utilise généralement dans le cadre de
cessions ou de transmissions d’entreprises en bonne santé. Il est également
utilisé à titre de restructuration et intéressant en cas de vente « splitée »
permettant de vendre séparément l’entreprise et le fond de commerce.
C’est également un outil à
destination des entreprises en difficultés comme l’explique Yves Laisné qui propose son expertise à des dirigeants
voulant éviter le dépôt de bilan. « La
dissolution-confusion permet à un entrepreneur de réaliser un transfert de
l’actif et du passif de sa société (contenant les diverses dettes) vers une
société étrangère, en toute légalité. Compte tenu de la difficulté des
institutions de recouvrement à traverser une frontière (difficultés tenant aux
capacités d’adaptation de ces institutions plus qu’au droit lui-même, qui
permet la collaboration fiscal internationale), l’entrepreneur peut gagner le
temps nécessaire au redressement de son entreprise. Grâce à la dissolution
confusion, l’entrepreneur reste de plus aux commandes de son entreprise ».
La DC ou TUP permet surtout de ne pas recourir à la liquidation, procédure
longue et coûteuse. Après absorption de la société initiale, les activités
économiques peuvent donc se poursuivre et ce, sans inquiéter le dirigeant de
l’entreprise.
Lutter contre les dérives
Si elle est fiscalement
attractive, la TUP a dernièrement fait parler d’elle lors de l’examen de la loi
relative à la lutte contre la fraude fiscale et la grande délinquance
économique et financière votée par l'Assemblée Nationale du 5 novembre 2013.
Cette dernière prévoyait notamment d’allonger le délai d’opposition des
créanciers à la dissolution, actuellement de 30jours à 60 jours. L’idée est de
lutter contre le détournement de la TUP par des sociétés souhaitant échapper au
contrôle fiscal et ayant recours au travail illégal par le biais de la
TUP-TRANS, à savoir la transmission du patrimoine à une personne morale située
à l’étranger.
Saisi par des sénateurs dans
le cadre d’une question prioritaire de constitutionnalité, le Conseil
Constitutionnel a rendu le 4 décembre dernier, un avis déclarant non conforme à
la Constitution le polémique article 29 de la loi. Par conséquent, le délai
d'opposition des TUP reste fixé à 30 jours. L’avis des Sages permet, selon Sophie Villler avocate, de dissiper « la suspicion de fraude fiscale sur la TUP ».
« En tout état de cause, cette
mesure n’avait pas sa place dans cette loi. Il a été, en effet, déclaré par le
Conseil constitutionnel qu’elle n’avait pas de lien, même indirect, avec les
dispositions du projet de loi. La raison de son introduction dans le projet de
loi n’a donc, elle-même, pas été reconnue comme viable ».
Yves Laisné met néanmoins en garde «les entrepreneurs (qui) doivent se garder de solutions proposées par
certains cabinets proposant des TUPTRANS, selon des procédés peu scrupuleux sur
le plan du droit et de l’éthique. Certains proposent par exemple à des
entrepreneurs en difficultés la création d’une société de type Limited en Angleterre, dans les cas
les plus fréquents ». Société qui disparaît peu de temps après
l’opération de TUPTRANS. L’amalgame
n’est pas systématique pour cet expert qui veille à ce que « les confondantes durent dans le temps et existent comme toute
entreprise : elles ont un siège, des bureaux, des collaborateurs permanents,
elles paient des impôts, gèrent le courrier et, lorsqu’il le faut, négocient
avec les créanciers ». Et permettent à la TUP de gagner ses lettres de
noblesse.
vendredi 9 janvier 2015
Robert Iger, depuis 10 ans à la tête de Disney
00:30:00
Apple, Bob Iger, Disney, Pixar, Robert Iger
En
octobre dernier, le conseil d'administration de Walt Disney prolongeait le
contrat de son président et directeur général jusqu'en 2018, soit deux ans de
plus que prévu, alors que Bob Iger était à la tête de Disney depuis 9 ans déjà.
Né en 1951 sur Long Island (New York), il fait ses études au
Ithaca College dans le même état et commence à travailler en tant que
"M.Meteo" sur des chaînes de télévision locales. Peu après, à 23 ans,
il entre chez ABC et en gravit tous les échelons jusqu'à devenir, en 1994, le
PDG de la chaîne. Deux ans plus tard, Walt Disney Company rachète ABC et Bob
Iger en reste le PDG. En janvier 2000, il est nommé président et directeur
opérationnel de la société Disney et élu membre du directoire. Il prend de
nombreuses responsabilités et chapeaute tour à tour les activités cinéma, parcs
d'attractions, média et produits dérivés, puis succède à Michael Eisner en
devenant le 1er octobre 2005, le 6ème PDG de Walt Disney Company. Le 16
novembre 2011, Iger obtient un poste au conseil d'administration d'Apple, après
la mort de son PDG, Steve Jobs et Le 2 octobre 2014, le contrat de Bob Iger
comme président-directeur général de Disney est prolongé pour la seconde fois
jusqu'en juin 2018.
Robert Iger est celui qui a notamment mené les acquisitions
de LucasFilm (maison de production des films Star Wars), Marvel ou encore de Pixar.
En 2012, il avait d'ailleurs (d'après l'évaluation de son conseil
d'administration) dépassé ses objectifs de 150% grâce au rachat de LucasFilm,
aux bons résultats du films Avengers sorti cette année là, et à l'ouverture
d'un nouveau parc d'attractions dédié au dessin animé Cars. En 2013, il a
communiqué sur la baisse de son salaire de 15%, le ramenant à 34,3 millions de
dollars, car ses objectifs n'étaient dépassés que de 115%.
Récemment, le magazine Fortune a consacré un long article
à la carrière de Bob Iger sous l'angle des relations qui le liait aux studios
Pixar, rachetés par Steve Jobs en 1986. Ce partenariat, toujours en œuvre
aujourd'hui, est particulièrement soigné par Bob Iger qui l'a toujours
considéré comme important pour Disney. A peine nommé à son poste de PDG de
Disney, il avait tenu à restaurer de bonnes relations avec Steve Job,
lesquelles n'ayant jamais été au beau fixe du temps de Michael Eisner.
Selon un récent classement
publié par la Harvard Business Review sur les patrons au niveau mondial, et
réalisé à partir d'un échantillon de 832 PDG de 43 nationalités dans 30 pays,
le mieux payé de tous est le patron de Walt Disney, avec un salaire de 34 321
055 dollars annuel, alors qu'il n'arrive qu'au 60ème rang pour sa performance.
vendredi 2 janvier 2015
Retraites-chapeaux et patrons du CAC 40
00:30:00
cac 40, départ, indemnités, Patrons, retraite, retraites chapeaux
A l'heure où le gouvernement part en croisade contre les
retraites chapeaux et suites aux polémiques sur les retraites chapeaux de
Didier Lombard et Gérard Mestrallet, Les Echos publient leurs estimations pour
30 patrons du CAC 40, en partenariat avec Proxinvest, à partir des documents de
référence de 2013.
Une retraite-chapeau est une retraite financée intégralement
par l'entreprise qui est exonérée de cotisations sociales et de la contribution
sociale généralisée. Les Echos ont calculé les retraites chapeaux des
dirigeants opérationnels à partir des documents de référence 2013 et publient
la rente annuelle théorique que le dirigeant toucherait au moment de son départ
en retraite.
L'échantillon des 30 patrons exécutifs du CAC 40 permet aux
Echos de calculer une rente moyenne allouée par leurs entreprises de 570 000
euros annuels, lesquels viennent s'ajouter à leur retraite
"conventionnelle", celle du régime obligatoire. Mais la réalité est
contrastée entre patrons du CAC 40, tout d'abord du fait de leur ancienneté.
Plus un patron a de l'ancienneté et plus il s'est illustré dans la réussite de
son entreprise, plus sa retraite chapeau est élevée. Les Echos relèvent
également que "le versement des rentes est souvent conditionné à la
présence du dirigeant dans le groupe lors de son départ à la retraite. S’il
part avant, il perd tout. C’est le cas de Christopher Viehbacher, contraint à
la démission chez Sanofi. Il ne percevra pas les 499.932 euros qu’il aurait
pu toucher."
Il y a donc une part de risque pour un patron qui partirait
prématurément, risque compensé, pour un patron débauché (par exemple) par
l'octroi, lors de son arrivée dans sa nouvelle entreprise, de plusieurs années
d'ancienneté. Ainsi, lorsque "Christopher Viehbacher a démissionné de GSK
pour Sanofi,le laboratoire pharmaceutique lui a reconnu dix ans
d’ancienneté."
Les Echos ont également cherché à savoir sur le code de
gouvernance Afep-Medef était respecté. Celui-ci conditionne par exemple l'octroi
de la retraite chapeau au fait que le bénéficiaire soit mandataire social ou
salarié de l’entreprise lorsqu’il fait valoir ses droits à la retraite en
application des règles en vigueur. Il indique également que les
bénéficiaires doivent satisfaire à des conditions raisonnables
d’ancienneté dans l’entreprise, d’au minimum deux ans, fixées par le
conseil d’administration pour bénéficier des prestations d’un régime de
retraite à prestations définies et que la retraite chapeau ne peut dépasser
45% du revenu de référence. D'après Les Echos, ce code est presque toujours
respecté.
A
noter enfin que certains patrons ont décidé de revoir le régime des retraite
chapeaux dans leur entreprise (Gilles Schnepp chez Legrand par exemple) ou d'y
renoncer comme Antoine Frérot chez Véolia Environnement : " Il aurait dû
toucher une rente de 30.000 euros par an. Mais, en juin 2014, le conseil a
décidé, à sa demande, de fermer ce type de régime."
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