L’UE et la France sont en quête de solutions pour réduire leur dépendance au gaz russe. Du gaz naturel liquéfié pourrait être la solution provenant des États-Unis et du GNL. Engie a pour autant signer un contrat avec l’entreprise Nextdecade. Mais le seul problème, c’est que le gaz naturel liquéfié est la résultante d’une fracturation hydraulique en d’autres termes une technique bannie sur le vieux continent.
Réduire sa dépendance au gaz russe, c’est en réalité l’un des objectifs de l’Union Européenne depuis le 24 février dernier et le début de la guerre en Ukraine. Les 27 ont décidé d’imposer un embargo sur le pétrole russe à un moment où le besoin se fait sentir de façon cruciale. Le gaz liquéfié en provenance des États-Unis et du GNL pourrait compenser la dépendance au gaz venu de Moscou. Engie, en France a signé il y’a peu, un gros contrat avec l’américain Nextdecade spécialisé dans le GNL.
Annuellement 1,75 millions de tonnes sur 15 ans
À partir
d’une extraction au Texas, l’entreprise va assurer 1,75 millions de tonnes de
GNL par an à Engie sur une période de 15 années. C’est en 2026 que
l’approvisionnement commencera véritablement. Notre approvisionnement en gaz
doit être sécurisé par un contrat qui prouve la volonté de l’UE et de la France
de se démarquer durablement du gaz russe.
Mais le problème
c’est que le gaz naturel liquéfié provient d’une fracturation hydraulique,
c'est à dire un gaz de schistes, provenant de la roche, un procédé interdit en
France parce que taxé de préjudiciable à l’environnement. Un revirement
remarquable pour Engie et qui explique la difficulté et la gêne pour la France
et l’Europe de trouver des alternatives au gaz russe.
Le gaz russe nous coûte cher
Le constat
est cependant évident : le gaz russe nous pèse lourdement. L’impérieuse
nécessité est donc d’essayer à tout prix de se passer de ces énergies fossiles,
ce qui sera utile pour le climat.
La
sécurisation de l’approvisionnement des français du côté d’Engie est
prioritairement la sécurisation de l’environnement des français. Un commentaire
n’a toutefois pas eu lieu de la part du ministère de la transition écologique.