Les prix des denrées alimentaires et ceux des produits de grande consommation ont connu une hausse rapide et surprenante suite à l’augmentation des prix de l’énergie. D’une part, elle a été causée par la guerre Russo-Ukrainienne. Une constante qui influe sur le portefeuille des français et qui devrait s’accentuer selon le parisien. Les français vont encore faire preuve de patience et d’endurance face à l’augmentation des prix qui n’est pas encore prête de s’estomper.
Les prix des produits
alimentaires emboitent le pas à ceux de l’électricité et du carburant et
continuent de façon soutenue leur hausse. Selon une étude de l’information (Ressources
Incorporated, un institut d’analyse spécialisé dans la consommation) rapportée
par le Parisien, en avril 2022, le prix des produits de grandes consommation a
connu une augmentation de 2,9% et celui des produits alimentaires de 3,1%. Une
hausse qui est consécutive en partie à l’augmentation des prix de l’énergie,
incontournables à la production et au transport de ces produits. Une résultante
de la guerre en Ukraine qui, à défaut d’avoir amorcé cette hausse entamée en
décembre dernier la renforce sévèrement.
La barre des 5% va être atteinte
En temps de crise, les
français privilégient certains produits. Ils optent dès que leur pouvoir
d’achat diminue pour des aliments basiques moins coûteux mais la tendance ambiante
favorise l’augmentation des prix. Telle est l’impression de Pascal
Hébel, experte des tendances de consommations. Pour Emily
Mayer directrice de business insight à IRI, malheureusement tout
indique que la crise ne semble pas prête de s’arrêter, du moins pas pour
l’instant. Pour elle cette tendance va s’accentuer. Il faut s’attendre à ce que
la flambée des prix des produits de grande consommation atteigne ou dépasse les
5% d’ici le début de l’été.
La mise en place d’un « bouclier stratégique » semble être la solution pour inverser cette tendance selon Michel-Édouard Leclerc. Il s’agit selon lui de repérer et de recenser les 120 articles les plus achetés par les consommateurs et d’user de stratégies pour garantir que ces articles ne soient pas violés et ne bougent pas à partir du 4 mai jusqu’au mois de juillet. En ce qui concerne l’état, le chèque alimentaire dont a fait allusion Emmanuel Macron devrait incessamment entrer en vigueur.