lundi 18 octobre 2021

L’AIE prévient que la transition énergétique est « trop lente », un « sérieux avertissement » pour le monde



Dans son rapport annuel, l’agence internationale de l’énergie annonce que d’ici 2030, les engagements climatiques prévus par les États ne couvriront qu’une partie minime de la réduction des gaz à effet de serre.

Selon l’agence internationale de l’énergie, le monde est en train de suivre la voie susceptible de provoquer des complications pour notre futur. En ce sens, soutient-elle, à force de ne pas investir dans les énergies propres, notre monde risque d’être victime du réchauffement climatique.

Et pas que, cette insouciance peut nous conduire à faire face à des problèmes d’approvisionnement d’énergie.

Qu’est ce qui serait à l’origine ?

L’agence internationale de l’énergie soutient que l’utilisation du pétrole, du gaz et du charbon est une raison non négligeable des causes du réchauffement climatique puisqu’ils représentent 80% de la consommation finale d’énergie.

De nouvelles technologies ne consommant pas d’énergie destructrice voient le jour, toutefois la consommation des gaz à effet de serre est tellement croissante que si les états ne prennent pas leur responsabilité en adoptant des résolutions, le monde sera spectateur de sa destruction.

Les suggestions de l’AIE

Le directeur de l’AIE pense que pour qu’en 2050, qu’il ait une parfaite neutralité du Carbone, les investissements dans des projets d’énergie propre devraient se multiplier considérablement.

Alors que des progrès au niveau de l’électrification se faisaient ressentir, la crise sanitaire a provoqué un dérèglement des activités.

Tandis que le financement des pays émergents est une issue de secours à l’heure actuelle.

L’organisme issu de l’Organisation de coopération et de développement économiques propose trois éventuelles situations dans l’avenir.

La première situation est qu’il y’a un développement des énergies propres toutefois, les effets de l’industrie lourde vont entraîner le réchauffement climatique.

La deuxième possibilité est que plus de 50 États dont l’Union Européenne s’engagent dans le projet de la neutralité du carbone pendant qu’une augmentation de la demande de fossiles se fait ressentir de plus en plus avec l’efficacité de l’énergie.

Selon l’AIE, la dernière éventualité est la neutralité carbone qui suppose de l’investissement mais offre en retour beaucoup avantages. Les financements supplémentaires ne sont pas très excessifs du fait qu’une partie de la réduction d’émissions de gaz à effet de serre ne nécessite pas de fonds grâce à l’efficacité énergétique.

D’après l’AIE, il faudrait investir davantage dans le secteur de l’énergie pour ne pas subir les impacts négatifs et bouleversants de ce réchauffement.