D’après une source proche du dossier, Renault désir
créer une compagnie de holding avec Nissan, une situation qui permettra à ces
deux constructeurs de l’automobile, de fonctionner dans les mêmes conditions
optimales. Renault détient presque la moitié du capital du constructeur
automobile Nissan. Récemment, il a manifesté son désir de créer une société
holding commune avec ce dernier. Ainsi, si le projet aboutira, chaque
constructeur aura le privilège de nommer le même nombre d’administrateur dans
l’enceinte du conseil d’administration. Cette société nouvelle aura comme président
monsieur Jean Dominique Senard.
Quelles
sont les ambitions de cette nouvelle entreprise ?
En effet d’après cette source, l’objectif de ce
partenariat est de permettre une intégration plus importante des deux
constructeurs automobiles. Une intégration qui ne fera que renforcer cette
alliance déjà existante entre Renault et Nissan. Cette nouvelle
entreprise verra transférer les actions ordinaires de Renault et de Nissan sur
une base équilibrée. Ce transfert aura pour effet de réduire le taux de
participation de l’Etat français dans la société Renault. Une participation qui
est actuellement de 15% et qui risque de subir une diminution d’environ 7% à
8%. La nouvelle société que le constructeur Renault aimerait mettre en
place, pourrait avoir son siège dans un autre pays, autre que ceux de Nissan et
de Renault, plus précisément à Singapour, d’après certains médias
japonais.
Le
projet est-il réalisable ?
Ce projet semble bien enthousiasmer le constructeur
automobile français. Malheureusement, cette idée est loin d’être partagée par
Nissan. En effet, le directeur général de Nissan, monsieur Hiroto Saikawa
affirme clairement son refus d’aborder le sujet avec Renault. D’après
certains médias, le directeur général de Nissan a refusé cette offre au
constructeur français en vue d’une fusion avec ce dernier. Raison pour
laquelle, monsieur Saikawa n’a pas voulu réceptionner les mandataires de
Renault afin de parvenir à un terrain d’entente.
Pourquoi
ce refus chez Nissan ?
La sortie de cette information, le directeur général
de Nissan déclare n’avoir rien à dire sur le sujet. Pour lui, améliorer leur
performance financière est leur préoccupation majeure. Une position
compréhensible après une baisse de leur prévision du bénéfice annuel, qu’il
estime devenir plus bas après dix ans. Suite à cette crise économique, le
moment n’est pas le mieux choisi pour penser à la création d’une autre
entreprise, même si celle-ci pourra permettre de faire beaucoup plus de
bénéfices et de combler le gap qui a été créé.