La France a enregistré au cours de ce dernier
trimestre une croissance économique de 0,3%. Il faut noter que ce taux de
croissance est en léger recul par rapport aux estimations de l’INSEE. En effet,
les experts de l’INSEE prévoyaient une hausse de 0,4% au premier trimestre. Ce
résultat stable de 0,3% ravit le ministre de l’économie et des finances
français, Bruno Le Maire. Selon celui-ci, la France fait office de bon élève
comparé à ces partenaires européens.
La croissance du PIB français a maintenu son cap
A défaut de progresser, la croissance économique s’est
stabilisée en France selon les données de l’Insee. Le commerce hexagonal a
connu au cours du premier trimestre de 2019 une croissance de 0,3%. Il faut
remarquer que c’est le même taux de croissance que celui de fin 2018. Or, le 19
mars dernier, l’Insee avait déclaré attendre un taux de croissance économique à
hauteur de 0,4%. Pour Bruno Le Maire, le résultat est certes satisfaisant mais
l’économie française doit aussi gagner en compétitivité.
Croissance à 0,3% : qu’est-ce qui explique un tel
résultat ?
L’institution publique (Insee) apporte des
éléments de réponse à la stabilité du taux de croissance. La première
explication est à trouver dans le ralentissement de la production économique au
sein de l’Union européenne. Il faut préciser que le recul de l’économie dans la
zone euro s’explique par la hausse de la demande intérieure. Remarquez que
cette dernière (demande intérieure) a cru à hauteur de 0,4%. Par ailleurs,
veuillez noter le redressement du secteur des biens (0,2%) après une baisse de
0,6%. Enfin, comme dernier élément explicatif, vous pouvez noter le dynamisme
du secteur des secteurs en France. Entre le dernier trimestre de 2018 et les
trois premiers de 2019, la consommation de services est passée de 0,5 % à 0,6%.
L’investissement et le commerce extérieur auront joué
un grand rôle
Au-delà des éléments explicatifs précédents, il faut
prendre en compte les rôles joués par les secteurs de l’investissement et du
commerce extérieur. A ce propos, il faut noter que le premier a eu un effet
mélioratif sur la stabilité de la croissance en Hexagone. En effet, les
investissements ont connu une hausse de 0,3%. Les entreprises françaises auront
été particulièrement dynamiques en la matière.
A contrario, le commerce extérieur aura joué un rôle
péjoratif sur la stabilité de la croissance du PIB français. En effet, après un
redressement en fin d’année 2018, le commerce extérieur a connu un blocage en
début 2019. En premier lieu, les exportations ont perdu leur dynamisme. Elles
sont passées, entre 2018 et 2019, de +2,2% à +0,5%. En revanche, il faut
remarquer que les importations ont augmenté sensiblement. Elles ont atteint
+0,9% contre +1,2%. Il n’est nul besoin d’être un génie en économie pour
comprendre que le bilan des échanges extérieurs sera déficitaire. C’est
d’ailleurs, ce que confirment, à juste titre, les chercheurs de l’Insee. Dans
leur dernier communiqué, ils ont soutenu que le commerce extérieur agit
négativement sur la croissance économique en France (soit 0,3 point).