Alors que le
groupe a enregistré un progrès sur les ventes sur certains marchés, ses marges
bénéficiaires ont été tout de même revues pour le compte de ce premier
trimestre. Plusieurs facteurs non maîtrisables peuvent expliquer cette
décision, à savoir l’impact négatif des variations de taux de change, la chute
de ses actions à la bourse d’Amsterdam et autres.
Les anciennes prévisions du groupe
Le brasseur
néerlandais, qui est le deuxième tenant mondial dans cette industrie a été
obligée de revoir ses marges. Mais, le plan au début de l’année était tout
autre. Le groupe tablait sur une progression de 25 points de base sur les
premiers 6 mois d’activité. Dans les deux principaux marchés du groupe que sont
le Mexique et le Vietnam, le groupe a enregistré une hausse considérable de
ventes. Dans certaines parties du monde comme en Afrique du Sud, au Brésil par
exemple, les ventes des boissons ont connu une hausse. Le groupe international
qui détient les marques Tyger et Sol aurait pu faire une bonne affaire pendant
les 6 premiers mois de l’année, n’eut été ces facteurs externes incontrôlables.
Les causes de la réduction de son objectif
Le groupe
néerlandais Heineken explique la diminution de ses objectifs en donnant pour
cause l’impact négatif des variations de change qui a occasionné cet effet
dilutif, causant une perte au niveau des travaux d’expansion au Brésil. En
2017, lorsque Heineken rachetait le brasseur Kirin dans ce pays, elle annonçait
déjà que ces opérations pourraient influencer négativement ses marges. Selon la
directrice financière du groupe, Laurence Debroux, des efforts sont effectués
pour permettre aux marges au niveau du Brésil de remonter afin qu’elles se
positionnent à celles que connait le groupe dans plusieurs régions du monde. Il
faut reconnaître aussi que l’action Heineken a régressé de 6% à la Bourse
d’Amsterdam en début de séance ce matin et perd encore 4,49% vers la fin et
enregistre alors sa plus grosse diminution selon l’indice STOXX 600.
L’espoir pour le Brésil
Laurence
Debroux ne perd pas espoir en ce qui concerne les opérations au Brésil. Selon
elle, les trois ou cinq prochaines années permettront au groupe de faire
avancer ses marges au Brésil. Trevor Stirling, analyste chez Bernstein
Securities se pose des questions en ce qui concerne les réelles causes de la
faiblesse des résultats ce premier semestre pour Heineken. Cependant, il
prévient qu’il faudra faire beaucoup d’efforts pour remonter la pente ce
deuxième semestre de l’année. Néanmoins, il y a certains progrès à célébrer
comme la hausse du bénéfice d’exploitation de 1,3% et du bénéfice net.