Le réseau social a été poursuivi par le protecteur britannique de la
vie privée (ICO) pour non protection des informations personnelles de ses
utilisateurs. En effet Facebook a joué un rôle majeur dans le scandale de
Cambridge Analytica.
Le scandale Cambridge Analytica - Facebook
Cambridge Analytica avait abusé des politiques de confidentialité de
Facebook. En effet l'entreprise a acheté un grand volume de données
personnelles à des initiateurs d'un Jeu quizz sur le réseau social Facebook. Un
jeu qui profitait de la participation des internautes pour dérober secrètement
leurs informations personnelles ainsi que celles de leurs proches. L'achat de
ces informations par Analytica consistait à utiliser les données dans une
optique de publicité politique.
Le rapport de ICO publié le 11juillet révèle
que Facebook a violé les lois concernant la politique de confidentialité et la
transparence. En dehors de ce scandale, le rapport met également l'accent sur
les informations personnelles dérobées et utilisées à des buts politiques et
affirme que cette méthode frauduleuse a été utilisée par certains partis
politiques au sein du royaume Uni.
Une amende faible et une suite des enquêtes
Si Facebook s'est vu infligé une amende de 565000 euros par ICO, il demeure
néanmoins que ce montant n'est pas encore officiellement confirmé et que le
réseau social peut à tout moment faire une objection. Selon le quotidien
Gardian ce montant demandé comme amende à Facebook est égal à la somme que
gagnait le réseau social chaque cinq minutes et demi entre Janvier et mars
2018. Cependant il est important de préciser que le degrés des pénalités aurait
du être plus élevé que ça. Le problème est dû à la date à laquelle les enquêtes
ont débuté. Aussi, une seconde enquête a été ouverte par ICO. Celle-ci consiste
à faire des recherches concernant le service de Facebook à des entreprises
particulières.
En effet il a été déclaré que le réseau social vendait les
informations personnelles de ses internautes à des entreprises à des fins
publicitaires ciblées. Éric Egan, chargé de la vie privée de Facebook a affirmé
que le réseau social est entrain de mener sa propre enquête sur le scandale
Cambridge Analytica avec la collaboration d’ICO. Le chef d'ICO a répliqué à
cette déclaration en affirmant que cette enquête interne de Facebook ne suffit
pas pour régler le problème. Ce dernier doit être connu par tous de même que
par les internautes qui ont été victimes.