Lumière sur Steve Ballmer, lieutenant tonitruant de Bill Gates

Steve Ballmer est à la tête de Microsoft depuis 2000 après le retrait de son fondateur, Bill Gates.

Wolfgang Schreiber, PDG de Bugatti, et la persistance du luxe automobile français

Bugatti reste une référence dans le monde de l'automobile. Auréolée par plus de 10 000 victoires en course, un record jamais égalé, cette firme tricolore basée à Molsheim, en Alsace, incarne aujourd'hui encore cet esprit de sportivité et de faste hérités de son flamboyant passé.

L'efficacité énergétique selon Gilles Schnepp, PDG de Legrand

Legrand est un acteur important dans la domotique et les équipements électriques des bâtiments.

Yahoo! et la croissance externe à marche forcée

Pour la première fois depuis deux ans, l’entreprise californienne devance son grand rival Google.

Alain Pons et les ambitions de Deloitte

L’arrivée d’Alain Pons à la présidence de la direction générale de Deloitte France en juin 2010 a changé les perspectives du très réputé cabinet d’audit.

lundi 30 juillet 2018

Les prévisions de Heinekein à la baisse



Alors que le groupe a enregistré un progrès sur les ventes sur certains marchés, ses marges bénéficiaires ont été tout de même revues pour le compte de ce premier trimestre. Plusieurs facteurs non maîtrisables peuvent expliquer cette décision, à savoir l’impact négatif des variations de taux de change, la chute de ses actions à la bourse d’Amsterdam et autres.

Les anciennes prévisions du groupe


Le brasseur néerlandais, qui est le deuxième tenant mondial dans cette industrie a été obligée de revoir ses marges. Mais, le plan au début de l’année était tout autre. Le groupe tablait sur une progression de 25 points de base sur les premiers 6 mois d’activité. Dans les deux principaux marchés du groupe que sont le Mexique et le Vietnam, le groupe a enregistré une hausse considérable de ventes. Dans certaines parties du monde comme en Afrique du Sud, au Brésil par exemple, les ventes des boissons ont connu une hausse. Le groupe international qui détient les marques Tyger et Sol aurait pu faire une bonne affaire pendant les 6 premiers mois de l’année, n’eut été ces facteurs externes incontrôlables.

Les causes de la réduction de son objectif


Le groupe néerlandais Heineken explique la diminution de ses objectifs en donnant pour cause l’impact négatif des variations de change qui a occasionné cet effet dilutif, causant une perte au niveau des travaux d’expansion au Brésil. En 2017, lorsque Heineken rachetait le brasseur Kirin dans ce pays, elle annonçait déjà que ces opérations pourraient influencer négativement ses marges. Selon la directrice financière du groupe, Laurence Debroux, des efforts sont effectués pour permettre aux marges au niveau du Brésil de remonter afin qu’elles se positionnent à celles que connait le groupe dans plusieurs régions du monde. Il faut reconnaître aussi que l’action Heineken a régressé de 6% à la Bourse d’Amsterdam en début de séance ce matin et perd encore 4,49% vers la fin et enregistre alors sa plus grosse diminution selon l’indice STOXX 600.

L’espoir pour le Brésil


Laurence Debroux ne perd pas espoir en ce qui concerne les opérations au Brésil. Selon elle, les trois ou cinq prochaines années permettront au groupe de faire avancer ses marges au Brésil. Trevor Stirling, analyste chez Bernstein Securities se pose des questions en ce qui concerne les réelles causes de la faiblesse des résultats ce premier semestre pour Heineken. Cependant, il prévient qu’il faudra faire beaucoup d’efforts pour remonter la pente ce deuxième semestre de l’année. Néanmoins, il y a certains progrès à célébrer comme la hausse du bénéfice d’exploitation de 1,3% et du bénéfice net.


Facebook sommé de payer une amende de 565000 euros au royaume uni



Le réseau social a été poursuivi par le protecteur britannique de la vie privée (ICO) pour non protection des informations personnelles de ses utilisateurs. En effet Facebook a joué un rôle majeur dans le scandale de Cambridge Analytica. 



Le scandale Cambridge Analytica - Facebook 




Cambridge Analytica avait abusé des politiques de confidentialité de Facebook. En effet l'entreprise a acheté un grand volume de données personnelles à des initiateurs d'un Jeu quizz sur le réseau social Facebook. Un jeu qui profitait de la participation des internautes pour dérober secrètement leurs informations personnelles ainsi que celles de leurs proches. L'achat de ces informations par Analytica consistait à utiliser les données dans une optique de publicité politique. 

Le rapport de ICO publié le 11juillet révèle que Facebook a violé les lois concernant la politique de confidentialité et la transparence. En dehors de ce scandale, le rapport met également l'accent sur les informations personnelles dérobées et utilisées à des buts politiques et affirme que cette méthode frauduleuse a été utilisée par certains partis politiques au sein du royaume Uni.  



Une amende faible et une suite des enquêtes




Si Facebook s'est vu infligé une amende de 565000 euros par ICO, il demeure néanmoins que ce montant n'est pas encore officiellement confirmé et que le réseau social peut à tout moment faire une objection. Selon le quotidien Gardian ce montant demandé comme amende à Facebook est égal à la somme que gagnait le réseau social chaque cinq minutes et demi entre Janvier et mars 2018. Cependant il est important de préciser que le degrés des pénalités aurait du être plus élevé que ça. Le problème est dû à la date à laquelle les enquêtes ont débuté. Aussi, une seconde enquête a été ouverte par ICO. Celle-ci consiste à faire des recherches concernant le service de Facebook à des entreprises particulières.

En effet il a été déclaré que le réseau social vendait les informations personnelles de ses internautes à des entreprises à des fins publicitaires ciblées. Éric Egan, chargé de la vie privée de Facebook a affirmé que le réseau social est entrain de mener sa propre enquête sur le scandale Cambridge Analytica avec la collaboration d’ICO. Le chef d'ICO a répliqué à cette déclaration en affirmant que cette enquête interne de Facebook ne suffit pas pour régler le problème. Ce dernier doit être connu par tous de même que par les internautes qui ont été victimes. 






mardi 10 juillet 2018

Les elections du Medef, Qui pour de nouveaux changements ?



En France, L’assemblée générale de l'organisation du patronat Medef se tient ce mardi pour choisir son nouveau président. A la question qui remplacera l'ancien président pierre Gattaz, deux principaux candidats s’opposent : Geoffroy Roux de Bézieux et Alexandre Saubot. Une élection qui fait déjà les unes en France avec beaucoup de polémiques en dessous. En effet Le Medef qui auparavant était une organisation incontournable et active se voit aujourd’hui contester son utilité et sa raison d'être.

Les candidats finalistes à cette élection : des profils divergents


Geoffroy Roux de Bézieux : il est âgé de 56ans et fondateur des entreprises Virgin mobile et the phone house. Il est actuellement à la tête d’une entreprise appelée Notus technologies qui a pour but d'assister et de guider les petites et moyennes entreprises ainsi que les starts up. Il est également le vice-président de l'organisation patronale Medef. Il se fixe comme objectif principal de redorer l'image de l'organisation patronale qui a perdu de sa crédibilité.

Alexandre Saubot :âgé de 53 ans , il est le patron de l'union des industries et métiers métallurgiques et dirige également le pôle social du Medef. Il est également chef de l’entreprise Haulotte Group spécialisée dans la création de matériaux d'élévation. Sa vision est la baisse des charges des entreprises ainsi que la réconciliation de la république Française avec ses entreprises.

Les entreprises ne se sentent presque pas représentées


Le medef a perdu une grande partie de sa crédibilité et de son importance. Elle est perçue comme étant passée du porte parole des entreprises à une organisation de lobbying. Un sondage fait par Opinion way en 2016 démontre que 66% des français ont une image négative du Medef et 55% affirment que cette organisation ne représente pas les entreprises comme il se doit. Entre manque de communication avec les patrons, négligence et manque de proximité, les chefs d'entreprise se perdent dans la quête d'un représentant de la parole patronale digne de ce nom. En effet certains experts affirment que le medef doit renaitre, se transformer et se réorienter.

Des changements en vue avec le nouveau président ?


Les entreprises françaises espèrent dans le cadre des nouvelles élections qu'il y'aura des changements majeures avec l'arrivée du nouveau président. Nul ne conteste que le medef est dans une phase assez critique de son histoire avec une image très dégradée. L'ambition des deux candidats laisse espérer à des changements et évolutions positifs du medef. Geoffroy roux parle de redorer l'image du medef et Alexandre entend de réconcilier la France et ses entreprises. Il est impératif que l'organisation patronale retrouve son image et ré aspire une nouvelle confiance aux entreprises françaises et que des changements radicaux soient faits. D'après Éric Verhaeghe journaliste à contrepoints, certains problèmes ne sont toujours pas réglés depuis 2007. Selon Pierre Gattaz, président sortant de l'organisation, les fédérations du Medef doivent tendre vers l'excellence et aider les entreprises françaises à se faire entendre mais aussi à gagner de nouveaux marchés et à prospérer.


L’industrie automobile allemande en crise



Après le scandale Dieselgate qui a conduit à un bouleversement total dans cette industrie de l’automobile allemande, celle-ci s’est fragilisée à cause de nombreuses pertes financières et une perte de crédit en termes de fabrication de produits de qualité. Le nouveau projet de l’implantation d’une industrie chinoise spécialisée dans la fabrication de cellules de bactéries sur le sol allemand est une sonnette d’alarme pour que cette industrie se réveille.

Une présence étrangère dans l’industrie automobile allemande


Comtemporary Amperex Technology (CATL) est l’entreprise chinoise qui a reçu la licence pour bâtir une usine de fabrication de cellules de batteries dans l’Etat libre de Thuringe en Allemagne. En réalité, c’est le constructeur BMW qui a signé un contrat avec cette structure pour plus d’un milliard d’euros. De son côté, Volkswagen qui est l’un des constructeurs allemands a préféré se tourner vers les entreprises de la Corée du Sud comme LG Chem et Samsung Electronics pour des achats de batteries qui représenteraient une somme de plus de 21 milliards d’euros. 
L’entrepreneur américain, fondateur de Tesla, constructeur de voitures électroniques signale aussi une présence future sur le sol allemand au niveau des frontières franco-allemandes. Selon certains analystes, cette invasion du marché allemand est un coup dur pour cette industrie qui s’est fragilisée depuis 2015 en se tournant vers les moteurs à explosion. Il n’en demeure pas moins vrai que si la mobilité européenne et le transfert de technologie s’accentue, le marché des batteries européennes pourrait atteindre une valeur de 250 milliards d’euros dans les 7 prochaines années qui viennent.

Une véritable concurrence à Dresde


Selon de nombreux analystes,  l’Europe est devancé par les entreprises asiatiques en ce qui concerne la de nombreux produits comme les mémoires. Cependant, grâces aux aides publiques, le continent européen a su garder sa position de grand producteur de puces à haute performance dans le secteur de la gestion énergétique. Dans la silicone Saxony, il existe un grand parallélisme entre les produits de l’industrie automobile et les semi-conducteurs qui sont indispensables aux voitures électroniques, les turbines, les centres de serveurs… 
Les puces de silicum pour automobiles constituent un véritable business sur le marché actuel. Le groupe allemand Robert Bosch a décidé d’investir de grosses sommes dans la production de puces à silicum et dans les objets connectés. Aujourd’hui, les industries allemandes n’investissent pas dans la fabrication des batteries Lithium-ion pour automobiles parce que selon certains analystes, il faudrait investir plus de 20 milliards dans ce secteur pour espérer prendre l’envol dans les 10 prochaines années. Une aventure qu’i n’est pas bien tentante pour de nombreuses personnes.