Lumière sur Steve Ballmer, lieutenant tonitruant de Bill Gates
Steve Ballmer est à la tête de Microsoft depuis 2000 après le retrait de son fondateur, Bill Gates.
Wolfgang Schreiber, PDG de Bugatti, et la persistance du luxe automobile français
Bugatti reste une référence dans le monde de l'automobile. Auréolée par plus de 10 000 victoires en course, un record jamais égalé, cette firme tricolore basée à Molsheim, en Alsace, incarne aujourd'hui encore cet esprit de sportivité et de faste hérités de son flamboyant passé.
L'efficacité énergétique selon Gilles Schnepp, PDG de Legrand
Legrand est un acteur important dans la domotique et les équipements électriques des bâtiments.
Yahoo! et la croissance externe à marche forcée
Pour la première fois depuis deux ans, l’entreprise californienne devance son grand rival Google.
Alain Pons et les ambitions de Deloitte
L’arrivée d’Alain Pons à la présidence de la direction générale de Deloitte France en juin 2010 a changé les perspectives du très réputé cabinet d’audit.
mercredi 29 mars 2017
Sanofi prend une nouvelle dimension avec son traitement contre l’eczéma
Pour le Groupe pharmaceutique Sanofi, l’autorisation de son
nouveau médicament contre l’eczéma, le Dupilumab, marquera à coup sûr sa
nouvelle dimension. C’est ce qui ressort des propos de son responsable
Développement et Recherches. Ça sonne comme une réponse forte pour les
personnes qui ont souvent jugé le Groupe comme en retard sur les nouveaux
produits.
Le traitement contre l’eczéma, le Dupilumab, développé avec
la collaboration de Regeneron, est un médicament qui rapportera gros. Selon les
analystes de ce secteur, les potentielles ventes pourront atteindre les 4
milliards de dollars d’ici 2022. Il ne reste plus qu’à attendre l’autorisation
aux USA qui sera effective d’ici la fin mars. D’ailleurs, certains, à l’imagine
de Elias Zerhouni, président monde pour la recherche et le développement, ce
sera plus qu’un simple produit.
« Le Dupilumab traduit l’émergence de la nouvelle science et
du nouveau réservoir financier de Sanofi », a-t-il rajouté. Le produit sera
commercialisé sous l’appellation de Dupixent. Il représente le prototype même
de la médecine de l’avenir. A lui tout seul, il couvre deux voies
thérapeutiques. Il opère sur deux protéines actives sur la réponse
immunologique du corps humain : IL-4 et IL-13.
En intervenant sur ces voies thérapeutiques, les molécules
sophistiquées du produit peuvent cibler des maladies très complexes. Elias
Zerhouni a rajouté par la suite que ce produit peut agir contre 14 maladies
différentes. On peut citer les allergies alimentaires, l’asthme, et bien
entendu l’eczéma entre autres. Pour lui, le Dupilumab peut considérablement
changer la dimension du R&D de Sanofi. Le Groupe se base d’ailleurs sur
cette nouvelle approche beaucoup plus intelligente.
Le responsable R&D de Sanofi poursuit en indiquant que :
« l’évolution de la science indique que désormais, il faudrait agir sur
plusieurs voies thérapeutiques à la fois. Mais que tout même, il faudrait le
faire en étant efficace sur les coûts ». Le but du laboratoire est d’ailleurs
de trouver des médicaments qui s’inscriraient dans cette nouvelle logique
d’actions multiples.
Les dépenses du département de développement et Recherches
(R&D) sont en hausse. La Groupe travaille actuellement sur un autre produit
qui luttera contre la fibrose pulmonaire. Son action sera aussi diversifiée
comme le veut la nouvelle ligne de Sanofi. Le Groupe exploite énormément la
ligne des médicaments biologiques, produits à partir de cellules vivantes,
plutôt que les molécules chimiques. Ces dernières présentent des meilleures
approches face aux problèmes cardiovasculaires, neurologiques et oncologiques.
« Les produits biologiques sont plus spécifiques et
pratiques. De plus, leur toxicité est beaucoup plus facile à contrôler. Ils
constituent d’ailleurs les deux tiers des produits que nous développons
actuellement », a précisé Elias Zerhouni, responsable R&D de Sanofi.
Cependant, ces produits présentent un coût assez élevé. Cela pourrait poser
problème à Sanofi qui souhaiterait que les organismes en charge de la santé
effectuent un remboursement pour le Dupilumab. Les dépenses totales en
Recherches et Développement de Sanofi s’élèvent à 5,17 milliards d’euros pour
le compte de 2016.
Uber trompe les autorités avec un dispositif
19:38:00
autorités, réglementation, Uber
Uber a reconnu avoir utilisé pendant plusieurs
années, un dispositif visant à tromper les autorités. Ce dispositif secret, lui
a permis pendant tout ce temps, de passer outre les réglementations que la
société de service de Voiture de Transport avec Chauffeur (VTC) considérait
comme hostiles à ses activités.
Une information révélée par le New York Times
C’est le New York Times qui a révélé en premier cette
information. Selon le quotidien new-yorkais, Uber a utilisé son dispositif qui
lui fournissait plusieurs informations. D’abord, son application lui permettait
de collecter des informations essentielles dans l’identification des
représentants de la loi, en charge prendre ses conducteurs en flagrant délit,
dans les villes où son activité était interdite ou limitée. Uber avait donc un
moyen de les contourner.
De plus, en ayant ces informations, les commandes de courses
aux abords de bâtiments publics pouvaient simplement être ignorées par
l'application Uber ou bien annulées. Ce dispositif secret permettait aussi de
faire apparaître des voitures fantômes dans certains cas, ou même de d’en faire
apparaître aucun. Ainsi, il était très difficile aux policiers d’embarquer dans
des VTC. Greyball, du nom de ce dispositif, était encore utilisé, bien à petite
échelle désormais, rapporte un porte-parole d’Uber.
Uber tente de se défendre à ce sujet
Selon Uber, c’est un système qui a été développé et mis en
place pour tenter de protéger son application contre les attaques de la
concurrence d’une part, mais également pour protéger ses chauffeurs contre des
clients potentiellement dangereux et violents. Cependant, le Groupe reconnaît
que certains cas, son système a pu servir, à moindre mesure, dans des villes où
elle voyait ses activités controversées par des réglementations.
Cette publication de la part du New York Times intervient à
un moment inattendu. Hasard, coïncidence ou encore fait prévu, on n’en saura
certainement pas assez. Mais tout compte fait cette publication s’opère après
que le développeur le plus connu d’Uber, aussi vice-président de la branche produit
et croissance, ait donné sa démission le même vendredi. Elle ne sera pas du
genre à apporter une aide à Uber qui traverse actuellement plusieurs
controverses.
Uber au cœur de plusieurs controverses
La nature de cette information ne viendra pas apporter une
aide à Uber qui se trouve au cœur de plusieurs controverses. Ces dernières
plongent sévèrement ses activités dans un trouble sans nom. Il existe contre
ses chauffeurs, plusieurs accusations de harcèlement sexuel. A ce sujet
d’ailleurs, une enquête interne à l’entreprise a été ouverte pour tenter de
clarifier la situation. Les difficultés d’Uber sont loin de s’arrêter là.
Une autre affaire, cette fois-ci rendu public par une vidéo,
montre son directeur, Travis Kalanick, en vive altercation avec un des
chauffeurs du Groupe. Ce dernier a depuis lors présenté ses excuses, tout en
admettant qu’il devrait grandir. Uber est aussi secoué par une procédure lancée
par Alphabet, la maison mère de Google. Ce géant l’accuse notamment d’avoir
soutiré beaucoup trop d’informations et de technologies concernant le
développement de sa voiture autonome appelée Waymo.
vendredi 3 mars 2017
Quelques temps après Carrefour, au tour de Casino de passer en justice
15:05:00
Casino, grande distribution
Quelques temps après son concurrent Carrefour, c’est au tour
de Casino de faire l’objet de poursuites en justice, au sujet de ses pratiques
commerciales. C’est à la suite des enquêtes menées par la DGCCRF que cette
assignation a été prononcée. Pour Casino qui affirme licite le caractère de ses
pratiques, il n’est pas question de laisser les choses en l’état, et promet
d’ailleurs de contester cette décision en justice.
Les faits qui lui sont reprochés
L’assignation qui est faite à Casino à ce jour, porte sur
plusieurs faits pour le moins jugés illicites. Rappelons au passage qu’elle a
lieu à un moment où l’on approche de la fin des négociations commerciales entre
les distributeurs et leurs fournisseurs. Celle-ci fait en effet suite à une
enquête pilotée par la DGCCRF, entendez par là Direction Générale de la
Concurrence, de la Consommation et de la Répression des Fraudes.
Il lui est reproché d’avoir contraint les fournisseurs à
fournir des articles hors contrats annuels, sans aucun engagement équilibré de
sa part, et conditionnant ainsi la poursuite de leur relation commerciale. Pour
ces faits, Casino fera l’objet d’une amende civile, et se voit obligé de mettre
un terme à ses pratiques dans un premier temps, et de procéder au remboursement
des sommes perçues. C’est ce qui ressort d’un communiqué du ministre de
l’Economie et des Finances, Michel Sapin ainsi que de ses deux conseillers au Commerce,
Martine Pinville et Christophe Sirugue.
Une seule raison et plusieurs assignations
Pour le Groupe Casino, l’assignation porte sur une montants
émis entre 2013 et 2014, le tout pour un montant de 20,7 millions d’euros, et
concernerait seulement 41 de ses fournisseurs. C’est donc la somme que doit
rembourser le Groupe aux sociétés concernées. De plus, une amende civile de 2
millions d’euros lui est demandée. Dans un communiqué, le Groupe avoir toujours
été coopératif fasse aux enquêtes diligentées par les autorités dans ce
secteur.
En novembre dernier déjà, c’était à Carrefour de se voir
assigné en justice pour des pratiques commerciales jugées abusives. Ces
violations du code du commerce, avaient été également mises à nu par la DGCCRF.
Là aussi, il était question pour Carrefour de payer une amende et de cesser
immédiatement tous ses pratiques illicites. Selon le ministère en charge de ce
secteur, ces pratiques pourraient déstabiliser la filière et impacter les
producteurs agricoles ainsi que les entreprises industrielles. Dans le
collimateur de Bercy, plusieurs autres enseignes pourraient faire l’objet
d’assignation pour des faits similaires.
La Poste se lance dans la banque en ligne
14:47:00
banque en ligne, La Poste
L'entrée d'un nouvel acteur dans le marché très dynamique de
la banque en ligne commence à devenir une habitude. Ce lundi 27 février c'est
au tour de la Poste d'annoncer son arrivée dans le secteur avec le démarrage
d'une banque 100% en ligne. Ce communiqué survient juste après celui du groupe
mutualiste BCPCE alors que l'arrivée dans le marché d'Orange Bank est présagée
de plus en plus avec un secteur qui sera entièrement régularisé par la nouvelle
loi Macron. Pour l'instant la Banque postale prévoit la mise en place effective
de sa banque en ligne à l'automne 2018.
Les aspirations du la nouvelle Banque en ligne
Le président du directoire de la Banque postale Rémy Weber
s'est prêté à quelques questions devant la presse durant la conférence dédiée à ses résultats de 2016
et selon lui la visée principale de son groupe c'est d'avoir son mot à dire à
l'automne 2018. La Poste ambitionne de fournir à ses nombreux clients toute
catégorie comprise l'accès en masse de la banque quelques soit l'endroit. Pour
mieux répondre aux attentes de sa clientèle la Banque postale va généraliser
les offres de sa banque en ligne en y retrouvant tous les services d'une banque
physique de ce fait tous les secteurs pourront s'y retrouver. Rémy Weber
décline déjà le marketing de son nouveau produit avec une implication totale de
ses chargés de clientèle des bureaux de Poste qui seront à cœur de faire
connaitre la banque en ligne.
Une Banque tournée vers le digital
Avec la mise en place prochaine de sa banque en ligne la
Poste compte ratisser large en proposant des produits accessibles à chacun
d'abord mais surtout le tout à partir d'un smartphone. Ainsi pour le président du directoire de la
Banque Postale Rémy Weber la banque en ligne sera accessible à tous les clients
via le mobile et son interface est faite de telle sorte que toute personne
pourra l'utiliser en toute sécurité. La banque en ligne, un marché en pleine floraison
a la particularité de regrouper l'ensemble des groupes bancaires français mais
on y note une prédominance de la Société Générale à travers ses filiales ING
Direct et Boursorama.
La banque en ligne, un marché qui risque de se saturer
La dynamique notée dans le marché de la banque en ligne fait
que les groupes financiers français sous la conduite d'ING et Boursorama frappent
à sa porte un à un mais cela n'empêche pas le fait que sa part de marche ne
dépasse pas 10%. Cette percée successive subie par un secteur encore loin des
possibilités offertes par les autres secteurs financiers fait que le marché de
la banque en ligne risque d'être instable avec l'arrivée prochaine d'autres
organismes ce qui entrainera une rude concurrence entre les différents acteurs.
Ce constat avait été déjà soulevé il y a une semaine par François Pérol le
patron de BPCE qui avance que la banque en ligne ne va pas à sourire à toutes
les entreprises qui y sont mises.
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