Un changement progressif devrait être noté d’ici à la fin
2017. En effet, le cours du pétrole devrait évoluer pour atteindre 60 dollars
au moins pour le montant du baril avec un rééquilibrage notable sur le plan
mondial, d’après une publication de Reuters faite ce jeudi, concernant une
enquête réalisée sur le sujet.
Les prévisions sur le cours du pétrole
Les analystes mettent en exergue certaines prévisions qui
concernent le pétrole pour l’année à venir. Ils déclarent d’un côté qu’il y a
une possibilité pour que la hausse soit ralentie avec l’influence d’une valeur
forte du dollar, le redémarrage de la production de pétrole de schiste par les
américains, des risques de non-respect concernant le traité sur la baisse de la
production ou encore un apaisement des tensions géopolitiques entre les pays
nigérien et libérien.
D’après les 29 économistes, analystes qui se sont prononcés
pour Reuters, le cours du Brent pourrait se stabiliser à 56,90 dollars environ,
un chiffre un peu plus bas que celui présenté par l’enquête précédente où le
cours moyen était établi à 57 dollars. Cependant, sa valeur devrait varier d’un trimestre à un
autre : il devrait atteindre entre 53,67 et 56,51 dollars entre les deux
premiers trimestres et évoluer de 58,69 à 59,78 pour les deux derniers. Pour
cette année, le bilan avance une moyenne de 45 dollars pour la valeur du baril
de pétrole.
Pour l’analyste d’Intesa San Paolo, Daniela Corsini, le prix
du pétrole devrait se stabiliser à un montant supérieur à la moyenne de l’année
écoulée pour la plupart du temps. Pour le second semestre, un plus grand
potentiel d’augmentation devrait se manifester avec une possible amélioration
significative sur les fondements du marché mondial.
Les engagements sur l’exploitation du pétrole
Une réunion des pays membres de l’Organisation des pays
exportateurs de pétrole a produit comme résultat une décision pour l’engagement
sur la réduction sur la production de la matière. Les chiffres établis sont
comptés à 1,2 millions environ de barils produits dans un jour. La décision
devrait être appliquée dès le début de la prochaine année. Elle concerne
également les pays producteurs non membres de l’OPEP qui devront limiter leur
production à 558.000 bpj, conformément à l’accord convenu avec les pays du
cartel pétrolier datant de 2001.
Thomas Pugh, travaillant pour le Capital Economics, parle
des attentes et des doutes par rapport à l’accord qui doit entièrement être
appliqué et déclare qu’il y a un risque avec les pays non membres de l’OPEP et
les petits pays qui en sont membres qui auront tendance à revenir sur les
termes de l’accord. Cependant, il pense que les réductions pourraient bien être
suffisantes pour un rééquilibre du marché.
Une estimation sur le brut léger américain donne une moyenne
de 55 dollars environ pour 2017, une hausse par rapport à 2016 avec 43,38
dollars d’après l’enquête de Reuters. Raymond James, courtier est plus optimiste
et annonce un montant de 83 dollars pour 2017 et GMP se montre plus pessimiste
avec un montant inférieur à 45 dollars.