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Yahoo! et la croissance externe à marche forcée
Pour la première fois depuis deux ans, l’entreprise californienne devance son grand rival Google.
Alain Pons et les ambitions de Deloitte
L’arrivée d’Alain Pons à la présidence de la direction générale de Deloitte France en juin 2010 a changé les perspectives du très réputé cabinet d’audit.
lundi 20 février 2017
Les Européens rejettent le rapport du FMI sur la Grèce
14:10:00
180% c’est peut-être le chiffre du jour, en tout cas c’est
le niveau de la dette Grecque par rapport au PIB de ce pays selon le FMI qui se
précipite pour dire que c’est intenable sur le long terme. Une bombe à
retardement qu’il sera difficile de désamorcer après 2030.
Alors que les relations entre Athènes et ses souteneurs (UE,
FMI) est plus que délétère, ce nouveau rapport des équipe de Christine Lagarde
semble être la goutte d’eau de trop. Le FMI n’y est pas allé avec le dos de la
cuillère déjà très énervé par les tiraillements autour du troisième plan
d’action sur l’aide à la Grèce, la
seconde institution de Breton Woods est allé un peu plus loin en soulignant que
la dette ira crescendo et atteindra 250% du PIB Grec d’ici 2060. Un autre
avertissement à l’endroit des européens notamment l’Allemagne qui demande
l’austérité alors que le FMI estime qu’elle inhibe la croissance.
L’Europe ne compte pas céder un iota face aux conditions du
FMI et s’est empressé de critiquer ce rapport par l’intermédiaire de son
président Jeroen Dijsselbloem, qui lors
d’une interview accordée à la télévision Néerlandaise répond en ces termes le
rapport «très sombre du FMI a entre-temps été rattrapé par la réalité», il
poursuit en disant «La Grèce se porte déjà mieux maintenant que ce qui est
décrit dans le rapport.» Le fond de sauvetage de la zone Euro navigue dans le
même sens que l’Eurogroupe et par l’intermédiaire d’un de ses portes parole
soutient «Il n'y a pas de raison de faire une évaluation alarmiste de la
situation de la dette grecque». Tout ça pour dire que l’Europe continue à
respecter ses engagements et la Grèce sera mieux soutenue après les élections
en France, au Pays Bas et en Allemagne qui auront lieu cette année.
Pendant que les européens et le FMI se disputent sur la
démarche à suivre concernant la Grèce, le pays a besoin d’argent le plus
rapidement possible pour solder des dettes de plusieurs milliards d’Euro durant
l’été à venir. Le problème c’est que les créanciers refusent de s’engager tant
qu’il n y a pas d’accord entre le FMI et l’Europe. En effet ce rapport de la
FMI est un signal fort envoyé par le FMI qui risque de ne pas s’engager et la
Grèce sera dès lors contrainte d’arrêter ses paiements et de ce fait de faire défaut comme le souligne
e cabinet Capital Economics dans une note publiée Mercredi. Une entente sur les
efforts budgétaires avant 2018 serait un ouf de soulagement pour la Grèce. Mais
l’Europe ne compte pas reculer et le FMI pareil ce qui augure d’un statut quo.
Toutefois les européens semblent prendre les devants pour contraindre le FMI en
demandant plus d’austérité notamment par rapport aux retraités. En effet une
nouvelle baisse des retraites est en train d’être planifié ce qui risque de
briser un pays déjà à terre.
vendredi 17 février 2017
13 millions d’euros : le montant débloqué par l’Etat en faveur de la maison mère de William Saurin
19:24:00
État, William Saurin
Le plan de sauvetage financier lancé pour venir en aide à la
maison mère de William Saurin à trouver un dénouement heureux. Au total, 13
millions d’euros seront débloqué par l’Etat pour cette cause. Rappelons-le, en
2016, suite à la mise à nue du trucage de ses comptes, elle n’est pas passée
loin de la disparition totale.
Un plan qui comprend plusieurs volets
Outre les 13 millions d’euros que l’Etat débourse au compte
de son fonds de développement économique et social (FDES), le plan comprend
normalement un prêt de 66 millions d’euros et un arrêt sur une année des
échéances des dettes financières de la boite. Dans l’annonce faite par le
gouvernement, il est clairement indiqué que la justice a autorisé l’entente de
financement visant à sauver Financière Turenne-Lafayette (nom du groupe
alimentaire en question), ses banques et l’Etat lui-même.
C’est le tribunal de commerce de Paris qui l’aurait
d’ailleurs validé jeudi dernier, souligne Christophe Sirugue, entre autre
secrétaire d’Etat en charge de l’industrie. Bien avant validation, le
secrétaire avait déjà fait état le 20 décembre passé de l’existence de cet accord
entre le groupe agroalimentaire qui emploie tout de même 3200 personnes sur 21
unités à travers la France, et ses banques.
Les causes qui auraient pu conduire à la fermeture
C’est en 2016 qu’un audit, réalisé peu de temps après la
mort de l’ancienne responsable du groupe agroalimentaire, Monique Piffaut, que
les éléments de trucage des comptes ont été révélés. Le groupe, et pas des
moindres, parce que connu pour ses marques comme William Saurin, Paul Prédault
ou encore Madrange, aurait pu fermer ses portes suites à ces événements.
Juste là en début d’année, Le Figaro renseignait que ce
trucage de comptes orchestré par l’ancienne dirigeante, aurait duré plus de 10
ans et qu’il porterait sur près de 250 à 300 millions de factures
erronées. Toujours par la voix du
secrétaire d’Etat, ce plan a pour effet principal de permettre au Groupe de
poursuivre ses activités et de préserver les emplois, tandis qu’il doit trouver
des réelles solutions courant 2017.
Attendre le printemps pour avoir des réelles solutions
Selon Eric Gouvelo, le nouveau patron du groupe
agroalimentaire, c’est autour du printemps qu’il faudrait attendre e voir
quelles réelles solutions seraient prises afin de parvenir au sauvetage de
l’entreprise, disait-il en décembre dernier. Un adossement partiel ou total à
un autre groupe serait par exemple une alternative. Avec des telles
perspectives, on est bien loin des 900 millions d’euros de chiffre d’affaires
que le groupe espérait réaliser en 2016.
L’Etat a joué une forte partition pour que le Groupe évite
une liquidation judiciaire, affirme toujours le secrétaire d’Etat. « Désormais,
le tour revient aux fournisseurs du Groupe et à leurs assureurs-crédit »,
poursuivait-il. « La grande distribution devrait aussi jouer un rôle actif.
C’est d’ailleurs à leur endroit que nous (Etat) adressons une demande de
contribution afin que les 4.000 salariés du Groupe et ses filières à travers la
France soient sauvés », concluait le secrétaire.
jeudi 2 février 2017
Le coût du baril de pétrole va atteindre 60$ en 2017
19:29:00
baril de pétrole, hausse des prix
Un changement progressif devrait être noté d’ici à la fin
2017. En effet, le cours du pétrole devrait évoluer pour atteindre 60 dollars
au moins pour le montant du baril avec un rééquilibrage notable sur le plan
mondial, d’après une publication de Reuters faite ce jeudi, concernant une
enquête réalisée sur le sujet.
Les prévisions sur le cours du pétrole
Les analystes mettent en exergue certaines prévisions qui
concernent le pétrole pour l’année à venir. Ils déclarent d’un côté qu’il y a
une possibilité pour que la hausse soit ralentie avec l’influence d’une valeur
forte du dollar, le redémarrage de la production de pétrole de schiste par les
américains, des risques de non-respect concernant le traité sur la baisse de la
production ou encore un apaisement des tensions géopolitiques entre les pays
nigérien et libérien.
D’après les 29 économistes, analystes qui se sont prononcés
pour Reuters, le cours du Brent pourrait se stabiliser à 56,90 dollars environ,
un chiffre un peu plus bas que celui présenté par l’enquête précédente où le
cours moyen était établi à 57 dollars. Cependant, sa valeur devrait varier d’un trimestre à un
autre : il devrait atteindre entre 53,67 et 56,51 dollars entre les deux
premiers trimestres et évoluer de 58,69 à 59,78 pour les deux derniers. Pour
cette année, le bilan avance une moyenne de 45 dollars pour la valeur du baril
de pétrole.
Pour l’analyste d’Intesa San Paolo, Daniela Corsini, le prix
du pétrole devrait se stabiliser à un montant supérieur à la moyenne de l’année
écoulée pour la plupart du temps. Pour le second semestre, un plus grand
potentiel d’augmentation devrait se manifester avec une possible amélioration
significative sur les fondements du marché mondial.
Les engagements sur l’exploitation du pétrole
Une réunion des pays membres de l’Organisation des pays
exportateurs de pétrole a produit comme résultat une décision pour l’engagement
sur la réduction sur la production de la matière. Les chiffres établis sont
comptés à 1,2 millions environ de barils produits dans un jour. La décision
devrait être appliquée dès le début de la prochaine année. Elle concerne
également les pays producteurs non membres de l’OPEP qui devront limiter leur
production à 558.000 bpj, conformément à l’accord convenu avec les pays du
cartel pétrolier datant de 2001.
Thomas Pugh, travaillant pour le Capital Economics, parle
des attentes et des doutes par rapport à l’accord qui doit entièrement être
appliqué et déclare qu’il y a un risque avec les pays non membres de l’OPEP et
les petits pays qui en sont membres qui auront tendance à revenir sur les
termes de l’accord. Cependant, il pense que les réductions pourraient bien être
suffisantes pour un rééquilibre du marché.
Une estimation sur le brut léger américain donne une moyenne
de 55 dollars environ pour 2017, une hausse par rapport à 2016 avec 43,38
dollars d’après l’enquête de Reuters. Raymond James, courtier est plus optimiste
et annonce un montant de 83 dollars pour 2017 et GMP se montre plus pessimiste
avec un montant inférieur à 45 dollars.
Le passage du DG de l’Arcep vers Google fait du bruit
19:24:00
Arcep, Google, recrutement
Le passage de Benoit Loutrel, vers le poste de Directeur des
affaires publiques et des relations institutionnelles de Google France, ne fait
pas que des satisfaits dans la société. Pour une sénatrice qui s’est clairement
exprimée, quitter le poste de directeur général de l’Arcep pour rejoindre
Google France, pousse à s’interroger tant sur des questions d’éthiques que sur
la notion de préservation de l’intérêt général.
Google agit en chasseur de tête
Le géant américain emploie des méthodes de recrutement dignes de chasseur de tête. Pour mieux
asseoir ses activités et veiller sur ses intérêts, comme c’est le cas en
France, elle opère durement dans la mise à sa disposition des grandes têtes de
choix. Ainsi, depuis beaucoup d’années, experts du secteur public ou du privé,
des véritables connaisseurs des secrets du pouvoir et des technologies sont ses
cibles de choix.
C’est d’ailleurs ce énième passage d’un cadre de la trempe
de Benoit Loutrel qui pousse beaucoup à s’interroger. Ses méthodes de
recrutement se confirmeraient alors une fois de plus. De plus, celui que le
désormais ex-DG de l’Arcep remplacera ne rien d’autre que Francis Donnat, précédemment au Conseil d’Etat et détaché à
la cour de justice de l’Union Européenne. Son arrivée en 2014 chez Google avait
d’ailleurs engendrée la furie de Fleur Pellerin, ministre délégué à l’économie
numérique de l’époque.
Une nomination au gout de menace à la souveraineté numérique
Les montées au filet ne se sont pas fait attendre. La
sénatrice Catherine Morin-Desailly y est allée sans détours sur son compte
Twitter : « Hormis le côté éthique de cette nomination qui semble piétiné, la
souveraineté numérique se trouve menacée par des conflits d’intérêts majeurs. »
Au passage, elle lance un appel à la Secrétaire d’Etat au Numérique, Axelle
Lemaire.
Elle est allée plus loin dans une communication rendue
publique. La sénatrice y a mis toute son énergie pour bouder contre ce
débauchage supplémentaire de la part de Google France. Elle aurait à cet effet
écrit deux rapports qui font état de la dominance américaine sur l’internet mondial d’une part, mais aussi
sur l’importance de conserver la souveraineté française sur le plan du
numérique.
Limiter ses rapports avec l’Arcep pour apaiser les tensions
Au courant sa nomination du côté de Google France causerait
inévitablement des remontées de colère comme celle de la sénatrice centriste,
Benoit Loutrel se serait ainsi proposer des limiter sinon supprimer ses
rapports avec l’Arcep durant trois ans. Est-ce pour autant que la sénatrice se
sentira rassurée ? Et pourtant, du côté de la Commission de déontologie de
l’Arcep les choses sont bien claires : un accord aurait été donné pour faire ce
transfert.
Au-delà de tout ceci, la sénatrice Catherine Morin-Desailly
s’est tout de même adressée à l’exécutif pour demander des éclaircissements : «
je souhaiterai que le gouvernement d’une part, et l’Arcep également d’un autre
côté, donnent des éclaircissements au sujet du travail qui a été ou non
effectué par la Commission de déontologie dans l’optique de favoriser ce
transfert. De plus, que l’on montre comment les intérêts supérieurs de la
France ne sauraient en pâtir de cette nomination. »
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