Lumière sur Steve Ballmer, lieutenant tonitruant de Bill Gates
Steve Ballmer est à la tête de Microsoft depuis 2000 après le retrait de son fondateur, Bill Gates.
Wolfgang Schreiber, PDG de Bugatti, et la persistance du luxe automobile français
Bugatti reste une référence dans le monde de l'automobile. Auréolée par plus de 10 000 victoires en course, un record jamais égalé, cette firme tricolore basée à Molsheim, en Alsace, incarne aujourd'hui encore cet esprit de sportivité et de faste hérités de son flamboyant passé.
L'efficacité énergétique selon Gilles Schnepp, PDG de Legrand
Legrand est un acteur important dans la domotique et les équipements électriques des bâtiments.
Yahoo! et la croissance externe à marche forcée
Pour la première fois depuis deux ans, l’entreprise californienne devance son grand rival Google.
Alain Pons et les ambitions de Deloitte
L’arrivée d’Alain Pons à la présidence de la direction générale de Deloitte France en juin 2010 a changé les perspectives du très réputé cabinet d’audit.
vendredi 24 avril 2015
Martin Winterkorn reste PDG de Volkswagen
15:35:00
Audi, Lamborghini, Martin Winterkorn, SEAT, Volkswagen
Contrairement à certaines rumeurs, Martin Winterkorn
conserve son poste à la tête du directoire de Volkswagen.
Non seulement le patron opérationnel du constructeur
automobile allemand reste à son poste mais son contrat, qui devait initialement
prendre fin en décembre 2016, pourrait être prolongé. Le communiqué a précisé :
« Le
présidium du conseil de surveillance de Volkswagen AG constate que (…) Martin
Winterkorn est le meilleur président du directoire possible pour Volkswagen. Le
présidium attache beaucoup d’importance à ce qu’[il] poursuive sa tâche de président du directoire avec autant
d’ardeur et de succès qu’il l’a fait jusqu’ici, il jouit à cet égard du soutien
sans réserve de ce comité ».
Né le 24 mai 1947 en Allemagne, Martin Winterkorn, qui a
aujourd'hui 68 ans, a étudié la métallurgie et la physique des métaux pour
obtenir un doctorat à l'Institut Max Planck en 1977. Il a débuté sa carrière en
1977 chez Robert Bosch Gmbh et a intégré Volkswagen AG en 1993, en tant que
responsable de l'Assurance Qualité du groupe. Il grimpe rapidement les échelons
dans l'entreprise pour se retrouver, le 1er mars 2002 élu président du conseil
d'administration du groupe Audi AG et directeur de la filiale du groupe,
intégrant les marques Lamborghini et SEAT. Martin Winterkorn est également membre du conseil
d’administration du groupe Volkswagen AG. Le 1er janvier 2007, il est nommé
président-directeur général du groupe Volkswagen AG et succède à Bernd
Pischestrider.
Depuis
2003, Martin Winterkorn est également professeur honoraire de l'Université
polytechnique et économique de Budapest, et est par ailleurs membre du conseil
de surveillance du club de football FC Bayern Munich.
Dernièrement, certaines sources auraient confié à l'agence
Reuters que Ferdinand Piëch, le puissant
président du conseil de surveillance, était très mécontent de la
performance de VW ces cinq derniers mois sous la houlette de son ancien
protégé, surtout aux Etats-Unis où les ventes du constructeur allemand ont été
loin de réaliser les objectifs. Le magazine Capital explique que :
"Volkswagen a dit avoir vendu 2,5 millions de voitures au premier trimestre
2015, ce qui représente une hausse de 1,8% par rapport à la même période de
2014."Nous avons connu une bonne dynamique en Europe occidentale", a
précisé Christian Klingler, membre du conseil chargé des ventes, tout en
ajoutant que les marchés en Europe centrale et de l'Est ainsi qu'en Amérique
latine restaient difficiles."
vendredi 17 avril 2015
Thierry Cotillard : Nouveau patron d'Intermarché
00:30:00
Intermarché, ITM, Thierry Cotillard
Thierry Cotillard a été nommé le 1er avril dernier président
d'ITM alimentaire et devient le nouveau patron d'Internarché.
Nommé le 1er avril et remplaçant Philippe Manzoni, Thierry
Cotillard, déjà propriétaire de deux magasins à Issy-les-Moulineaux et adhérent
en charge de la direction de l'offre alimentaire, ne prendra toutefois pas ses
fonctions officiellement avant le 28 avril. Selon le magazine LSA, le nouveau
patron "s’est distingué en réformant la centrale d’achat et repensant avec
succès l’organisation de l’offre et l’assortiment de l’enseigne. Il est aussi –
on pourrait dire et surtout – l’une des principales chevilles ouvrières
d’Incaa, la centrale d’achat commune avec le Groupe Casino montée en quatre
semaines par les deux alliés à la fin de l’année dernière."
Thierry Cotillard a aujourd'hui 41 ans et a une formation d'ingénieur
agro-alimentaire ainsi que le diplôme d’HEC Paris. LSA indique que "fin
2011, alors qu’il venait de prendre la direction de l’offre alimentaire
d’Intermarché avec ses 300 salariés au siège et les 15 milliards d’achats que
l’entité gérait, il expliquait ainsi sa vocation: "Un membre de ma
famille était adhérent Intermarché, et avait des responsabilités sur le développement
international". Des stages estivaux, passés à œuvrer dans les rayons
des magasins, entre 17 et 18 ans, achèvent de le convaincre. "Après mes
études, j'avais le choix entre Auchan, à Shanghai, ou Intermarché, en
Italie, pour partir en coopération. J'ai choisi Intermarché." Le choix
du cœur, donc, jamais démenti depuis."
Son prédécesseur, Philippe Manzoni a contribué à son
ascension dans l'organisation en l'ayant intégré à une équipe motivée et
dynamique dont il fait sa garde rapprochée. Selon le magazine Linéaires, " le futur président d'ITM
connaît bien les industriels. Il a installé une vraie culture de category
management chez les Mousquetaires, remis à plat des assortiments."
Intermarché
se positionne comme un distributeur un peu à part : «Intermarché n'est pas un
simple distributeur. C'est aussi, et surtout, la seule enseigne française à
posséder 64 unités de production, ce qui fait d'elle un
producteur-commerçant», revendique le distributeur sur son site. Son chiffre
d'affaires en Europe, incluant Intermarché et Netto a atteint 32,5 milliards
d'euros en 2014 et les 1 832 points de vente installés en France ont enregistré
une croissance de 1,7 % leur chiffre d’affaires. ITM Alimentaire est
ainsi l'un des seuls distributeurs à avoir réussi à augmenter sa part de marché
l'an dernier.
jeudi 16 avril 2015
Europe de l’est : un vivier d’opportunités pour les entreprises françaises ?
11:15:00
Bainient, Bulgarie, Emi Gal, Est EDF, Europe, Gérard Roth, Maurice Théaud, Oberthur Fiduciaire, Pologne, Thomas Savare
A l’Est, toute !
C’est la stratégie que semblent adopter de plus en plus d’entrepreneurs
français. La conjoncture dynamique présente dans les pays de l’Europe de l’est
séduit les entreprises hexagonales face à un contexte national encore fragilisé
par la crise. Du grand groupe à la PME, les occasions se multiplient dans des
secteurs toujours plus variés.
Une croissance attractive
Considérés encore hier comme les derniers de la classe
européenne, les pays d’Europe de l’est jouissent aujourd’hui d’une confortable
croissance. En effet, si on en croit les résultats publiés en 2012 par EUROSTAT,
la zone orientale peut se féliciter de compter six des plus fortes croissances
en Union Européenne (UE). Ainsi, de l’Estonie à la Slovaquie, la conjoncture
économique apparaît comme favorable depuis l’intégration dans l’UE. L’Union a en effet encouragé cet essor en
fournissant des aides dédiées au développement des infrastructures et à la
délocalisation d’entreprises vers les pays de l’est qui bénéficient, par
ailleurs, d’une législation plutôt souple.
La
Pologne apparaît comme leader de la croissance avec un résultat près de
trois fois supérieure à la moyenne des 27 pays de l’UE. Ce boom économique
n’est pas sans générer des nouveaux besoins, auxquels les entreprises
françaises (et étrangères) s’empressent de subvenir. EDF a pour sa part
remporté un appel d’offre dans le pays et construit près de Varsovie sa plus
grosse centrale thermique pour un budget frôlant les deux milliards d’euros. En
effet, « avec un fort potentiel de
croissance, la Pologne représente un marché particulièrement attractif pour
EDF, dans un contexte où plus de la moitié des centrales au charbon du pays
doivent être remplacées d'ici à 2025, » précise Gérard
Roth, directeur Europe continentale d'EDF. La centrale de Rybnik fournira
ainsi en électricité l'équivalent de la consommation de plus de 6 millions
d'habitants et permettra de renforcer la position d’EDF dans le pays et d'en
faire la plate-forme de développement du groupe en Europe centrale et
orientale.
Le schéma est similaire en Bulgarie, où le leader de l’impression
de haute sécurité Oberthur Fiduciaire, a créé en 2013 une joint-venture avec
l’imprimeur national. Cette démarche capitalise sur les capacités de dialogue d’Oberthur
Fiduciaire avec les différents acteurs étatiques et gouvernementaux. « Après avoir doublé notre production de
billets de banque et livré le chiffre record de 4.2 milliards de billets en
2012, le groupe FCO [François-Charles
Oberthur, Ndlr] va, pour la première fois
de son histoire, opérer d’un deuxième site de production de billets»
précise Thomas Savare, le Directeur Général d’Oberthur Fiduciaire. Il poursuit :
« cette entité, que nous contrôlons à
hauteur de 70%, est un investissement productif qui nous permet de soutenir la
cadence de production et d’adresser de nouveaux marchés ». L’occasion est également de promouvoir et
valoriser un savoir-faire à la française et ce dans de nombreux domaines :
« » conclut Thomas Savare.
Un marché diversifié,
tremplin pour les entreprises françaises
Encouragées par les bons résultats économiques des 500
grandes sociétés implantées dans ce nouvel eldorado (+30%
en 2011), nombreuses sont les entreprises françaises à se tourner vers les pays
de l’est. Ce nouveau vivier regorge d’opportunités grâce à un marché diversifié,
où les filières énergétiques, pétrolières et automobiles affichent des résultats
prometteurs. Et les opportunités sont loin d’être réservées aux grandes entreprises
comme EDF ou Oberthur Fiduciaire. En effet, «
il y a là de nombreuses niches de marchés prenables pour nos PME » confie
l’économiste Thierry
Apoteker. Ainsi, de l’implantation locale à la création de société mixte, les
PME saisissent ces opportunités de nouveaux contrats venus de l’est, comme Maurice
Théaud, dirigeant de la société éponyme, qui vit une véritable success
story en Bulgarie. Ce spécialiste de la gestion des déchets implanté en Ille-et-Vilaine
a remporté (grâce notamment à un employé aux origines bulgares) plusieurs appels
d’offres dans le pays, dont la gestion d’une déchetterie dans la capitale.
L’entreprise bretonne a su pénétrer un marché jusqu’ici inexploré et amorcé une
véritable stratégie d’expansion puisqu’elle fait désormais partie du groupe
Sterno.
La part belle aux
nouvelles technologies
Alors qu’ils rattrapent leur retard, les pays de l’est
relèvent également le défi de l’innovation. Quitte à concurrencer les places
historiques européennes ? Un nouvel écosystème, résolument porté sur les
nouvelles technologies est en tout cas en train de fleurir. En effet, 30%
des start-ups européennes ont été créés à l'Est et ont réussi à lever plusieurs
millions de dollars de fonds. Depuis 2009, Fits.me
propose un service d’essayage en cabine virtuel diffusé auprès des géants du
e-commerce dont l’allemand Otto. Autre exemple, Farmeron
(plus d’un million de fonds levés) propose des services de gestion 2.0 pour les
fermiers soucieux d’améliorer leur rendement. Emi
Gal, fondateur de Bainient, peut aujourd’hui se féliciter d’avoir installé
sa start-up sur la place londonienne en devenant un des spécialistes de la
publicité et du retargeting vidéo.
Au cœur de ce succès, les incubateurs d'entreprises ont
largement accompagné ces nouvelles entreprises sur la voie du
développement. En mettant à disposition
des fonds mais également des personnels qualifiés, ils ont catalysé un marché
en ébullition dans les pays de l’est. Alors que la France se positionne parmi les
leaders du secteur de l’innovation numérique, ce nouveau vivier à l’est
présente des perspectives intéressantes pour les start-up françaises soucieuses
de se développer à l’international.
vendredi 10 avril 2015
Frédéric Mazzella, jeune patron de Blablacar
00:30:00
blablacar, covoiturage, Frédéric Mazzella, start-up
Succès grandissant pour le site de covoiturage créé en 2006
par Frédéric Mazzella, jeune chercheur en physique et en informatique passé par
Normale Sup, Stanford et la Nasa.
Dans un interview accordée à L'Entreprise/L'Express,
Frédéric Mazzella raconte le début de son aventure : "On se dit un jour
qu'on va changer le monde et on se lance! Le covoiturage, personne n'y croyait
mais j'étais sûr que ça marcherait. En 2004, j'ai construit une plateforme, et
Covoiturage.fr est né en 2006. Les débuts ont été très difficiles. Deux
associés m'ont rejoint: nous sommes complémentaires, car réussir seul une telle
aventure est infaisable." Et il ajoute : "Blablacar est une
entreprise du XXIe siècle, globale, qui compte 200 salariés issus de 30
nationalités. On doit sans cesse relever des challenges. Ma valeur ajoutée,
c'est de savoir résoudre les problèmes - normal, pour un fils de prof de maths
-, et ils sont tous les jours différents. Pour moi, être entrepreneur, c'est
être curieux, passionné et optimiste. C'est cela, le leadership, ça entraîne.
Il en est de même pour nos collaborateurs: chacun est responsable de ce qu'il
fait et donc de son avenir. Nous ne sommes pas dans une logique d'assistanat
mais de motivation."
Pour ce jeune entrepreneur de 38 ans, le secret passe par la
responsabilisation des salariés. «Pour cela, il faut qu'ils se sentent
autonomes.» C'est pour cette raison que, chez BlaBlaCar, les valeurs remplacent
les process. Une conception très américaine, issue des trois années qu'il a
passées là-bas comme étudiant à Stanford. Et où il a développé son sens du
leadership. «Lorsqu'une entreprise grossit vite, les salariés doivent souvent
prendre des décisions. Or, ils ne peuvent pas solliciter en permanence les
managers, et encore moins les fondateurs. Les valeurs de l'entreprise servent alors
de points de repère. Si l'on reste en phase avec elles, on ne se trompe pas. Ce
mode de fonctionnement permet d'aller plus vite et de responsabiliser le
salarié car la décision vient de lui. Les process, au contraire, ont tendance à
tuer la prise d'initiatives.» (Source : Capital)
Aujourd'hui Blablacar, c'est 10 millions de membres, une croissance de 100% par an, un
chiffre d'affaires supérieur à 10 millions d'euros, et levée de fonds record en
2014 de 73 millions d'euros.
vendredi 3 avril 2015
Tim Cook, un patron philanthrope
00:30:00
Bill Gates, fortune, Tim Cook, Warren Buffet
Le magazine américain Fortune a récemment révélé qu'après
Bill Gates, Warren Buffett et Mark Zuckerberg, c'est au tour de Tim Cook,
patron d'Apple, d'avoir décidé de donner à terme une grande partie de sa
fortune à des œuvres caritatives.
Pas moins de 120 millions de dollars seraient ainsi
distribués à des organismes de charité, soit une grande partie de la fortune de
Tim Cook, 54 ans, lequel envisage ce projet une fois la scolarité de son neveu
de 10 ans achevée. Il s'agit en fait d'une promesse de don, une "giving
pledge" telle que l'ont déjà opéré Bill Gates et Warren Buffet. Challenges
explique que "le plan des deux milliardaires est de convaincre de
richissimes hommes d'affaires du monde entier de faire don de la moitié de
leurs fortunes à des organisations caritatives. L'ancien maire de New-York,
Michael Bloomberg ou le fondateur de la chaîne CNN, Ted Turner, ont déjà
rejoint le groupe des philanthropes."
Selon Le Parisien, "le magazine évalue la fortune de Tim Cook, sur la base de sa
participation dans Apple, à environ 120 millions de dollars (110 millions
d'euros), auxquels s'ajoutent des stock-options qui vaudraient en cas
d'exercice quelque 665 millions de dollars (610 M€). Le fabriquant de
l'iPhone pèse au moins 700 milliards de dollars en valorisation boursière,
ce qui la place au premier rang mondial."
Le
magazine Têtu rappelle "qu’au delà de ses obligations comme
dirigeant d’Apple, Tim Cook a déjà pris position publiquement sur des problèmes
comme la transmission du sida, les droits de l’homme ou la réforme de
l’immigration. Il avait aussi été l’an dernier le premier patron d’une
entreprise du Fortune 500 à révéler publiquement son homosexualité, qui était
toutefois déjà connue
par les mieux informés. Le magazine Fortune note que, depuis son
coming out, Tim Cook a enfin « trouvé sa voix » en tant que leader et en tant
que personnalité publique, même s’il admet avoir sous-estimé la pression que
peut ressentir le patron d’une énorme entreprise comme Apple."
Enfin,
Le Point indique que "Plus d'une centaine de personnalités diverses
ont rejoint Bill Gates et Warren Buffet, dont des dirigeants du secteur technologique
comme Larry Ellison (Oracle) ou Mark Zuckerberg (Facebook), le créateur de
"La Guerre des Etoiles" George Lucas, l'ex-maire de New York Michael
Bloomberg ou encore l'investisseur activiste Carl Icahn."
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