Lumière sur Steve Ballmer, lieutenant tonitruant de Bill Gates
Steve Ballmer est à la tête de Microsoft depuis 2000 après le retrait de son fondateur, Bill Gates.
Wolfgang Schreiber, PDG de Bugatti, et la persistance du luxe automobile français
Bugatti reste une référence dans le monde de l'automobile. Auréolée par plus de 10 000 victoires en course, un record jamais égalé, cette firme tricolore basée à Molsheim, en Alsace, incarne aujourd'hui encore cet esprit de sportivité et de faste hérités de son flamboyant passé.
L'efficacité énergétique selon Gilles Schnepp, PDG de Legrand
Legrand est un acteur important dans la domotique et les équipements électriques des bâtiments.
Yahoo! et la croissance externe à marche forcée
Pour la première fois depuis deux ans, l’entreprise californienne devance son grand rival Google.
Alain Pons et les ambitions de Deloitte
L’arrivée d’Alain Pons à la présidence de la direction générale de Deloitte France en juin 2010 a changé les perspectives du très réputé cabinet d’audit.
vendredi 28 novembre 2014
Philippe Luscan : nouveau patron de Sanofi France
01:30:00
Chris Viehbacher, Christian Lajoux, Philippe Luscan, Sanofi
Suite au départ de Christian Lajoux à la tête de Sanofi
France, c'est Philippe Luscan qui assumera la direction des activités
françaises du géant pharmaceutique.
Sanofi vit des moments agités depuis quelques mois. Fin
octobre, Chris Viehbacher, PDG, a été débarqué par son conseil d'administration
et est remplacé par interim par Serge Weinberg, président du conseil
d'administration. Christian Lajoux, qui occupait le poste de directeur France
depuis 2008 est quant à lui remplacé par Philippe Luscan, qui était jusqu'à
aujourd'hui vice-président en charge des affaires industrielles globales.
Philippe Luscan, 52 ans, est diplômé de l'Ecole
Polytechnique et de l'Ecole des Mines de Paris. Il a démarré sa carrière chez
Danone en 1987 puis a rejoint Sanofi en 1990, en tant que directeur d'usine à
Sisteron (Alpes-de-Haute-Provence).
Il a par la suite pris la responsabilité de la direction industrielle de Sanofi
aux Etats-Unis puis celle de la Supply Chain avant d'être, en 2006, nommé
vice-président de la branche Chimie de Sanofi. En 2008, il prend en charge les
affaires industrielles globales, poste occupé jusqu'à sa récente nomination.
En tant que patron de Sanofi France, Philippe Luscan
présidera le comité stratégique, lequel rassemble les activités commerciales,
industrielles et la recherche. C'est également lui qui dirigera le comité de
groupe en charge des relations avec les syndicats.
Sanofi doit par ailleurs trouver un successeur pour Christopher Viehbacher. Les
Echos rapportent que les chasseurs de tête cherchent à recruter "l'oiseau
rare" : Le conseil d’administration de Sanofi aurait ainsi sondé le
directeur général du géant pharmaceutique britannique AstraZeneca, Pascal
Soriot, pour succéder à Chris Viehbacher. Mais le Français, qui a repoussé
cette année avec succès l’OPA hostile de Pfizer -une tentative à 117 milliards
de dollars, aurait décliné la proposition, écrit jeudi Bloomberg citant une
source interne." Bloomberg aurait eu communication d'autres candidats
potentiels : Olivier Bohuon, actuel directeur général de Smith&Nephew
(société spécialisée dans les dispositifs médicaux de haute technologie) ; Roch
Doliveux, ex-Union chimique belge (entreprise de biopharmaceutique) et Bernard
Poussot, ex-patron de Wyeth, le labo pharmaceutique américain.
vendredi 21 novembre 2014
Satya Nadella, successeur de Steve Ballmer, veut transformer Microsoft
03:00:00
Ballmer, Microsoft, Satya Nadella
La première visite à Paris de Satya Nadella, en tant que
nouveau patron de Microsoft est l'occasion de brosser le portrait du successeur
de Steve Ballmer, accueilli en France comme un chef d'Etat.
Satya Nadella a été reçu jeudi 13 novembre au soir à
Matignon, par le Premier ministre Manuel Valls et par le ministre de
l'Economie, de l'Industrie et du Numérique, Emmanuel Macron. Et même si l'ordre
du jour est resté confidentiel, on devine qu'il a été question d'un éventuel
investissement dans l'entreprise française Dailymotion.
A la tête du groupe originaire de Redmond, Satya Nadella
dirige en réalité la deuxième capitalisation boursière derrière Apple, à près
de 409 milliards de dollars. Nommé CEO de Microsoft en février 2014, il était
entré au service de Microsoft en 1992. Né en Inde en 1967, il obtient dans ce
pays un diplôme d'ingénierie en électronique et communication, puis aux
Etats-Unis un master en information ainsi qu'un MBA à l'Université de Chicago.
Chez Microsoft, Satya Nadella est d'abord passé par le
département de R&D de la division des Services connectés avant de devenir,
en février 2011, vice-président de la division Business Serveurs et outils, une
division réalisant 19 milliards de dollars de chiffre d'affaires, soit un quart
des revenus du groupe. C'est lui qui a notamment opéré la mutation du modèle
économique de la division Service Client vers le cloud computing et le cloud
services en 2013.
Depuis sa nomination au poste de PDG le 4 février 2014,
Satya Nadella œuvre pour transformer la culture de l'entreprise vers davantage
de fluidité dans les process. En juillet dernier, il a annoncé que 14% des
effectifs seraient supprimés d'ici 2015, soit 18 000 postes afin de mieux se
positionner vis à vis de ses 2 concurrents que sont Google et Apple.
A Paris, le CEO international est venu rendre visite aux
entrepreneurs français, au Demo Day de Microsoft Ventures, l'accélérateur
parisien de start-up lancé par le groupe en 2013. Arrivé très en retard, Satya
Nadella a déclaré : "Nous
voulons soutenir le succès de ces entrepreneurs et les aider à accéder au
marché". Il ne s'est en revanche pas exprimé sur le sujet qui avait
provoqué une polémique, à savoir une récente déclaration lors d'une conférence
sur la place des femmes dans le secteur de l'informatique. Il y avait déclaré
que, pour une femme, ne pas demander d'augmentation donnait un «bon karma» et
pouvait améliorer la relation avec son employeur.
vendredi 14 novembre 2014
Les Français aiment les entreprises et les patrons
01:30:00
entreprise, Patron, popularité
Deux récents sondages montrent que le rapport des Français
aux entreprises et à leurs patrons est globalement très positif.
Un premier sondage effectué par Opinion
Way, intitulé "J'aime ma boite" et publié en octobre dernier
démontrait que pas moins de 70% des Français "aiment leur boite".
Parmi les résultats marquants : 75% des cadres se sentent chez eux dans leur
entreprise et 77% des Français pensent que les meilleurs amis des entreprises
sont les salariés eux-mêmes. Petit bémol, les sondés étaient 80% à souhaiter
que leur patron prenne en compte les répercussions de leur travail sur leur vie
privée.
Selon Opinion Way, ce sondage révèle une affectivité
croissante de la part des salariés vis à vis de leur entreprise, en exprimant
une demande claire à leur patron et managers de prendre en compte l'équilibre
entre leur vie privée et professionnelle. Les Français se sont appropriés leur
entreprise et cet élément, selon l'institut d'étude, est tout à fait inédit. Ce
sont les salariés de province, les cadres et les 30-44 ans qui représentent le
plus cette tendance. Il n'existe pratiquement pas de différence au niveau de la
taille de l'entreprise ni de son secteur d'activité. Et si les Français
ressentent dans leur grande majorité une bonne ambiance dans leur entreprise,
ils l'attribuent à la personnalité de leur patron avant tout, puis à leurs
collègues et enfin à eux-mêmes.
Le magazine Capital a publié quant à lui début novembre un
sondage en partenariat avec Advent sur la cote des patrons aux yeux des
Français. Là encore, les deux-tiers des grands patrons évalués sont notés
positivement par les sondés, et en tout état de cause, bien mieux que les
représentants de l'Etat. En tête arrive Michel-Edouard Leclerc, avec 74%
d'opinion favorable. Est-ce son parcours qui en fait un exemple ou ses
négociations avec le gouvernement pour faire bouger les lignes de la grande
distribution et défendre le pouvoir d'achat ? Toujours est-il que les Français
semblent apprécier les patrons qui "sont partis de rien" pour arriver
très haut. Les success stories sont toujours aussi remarquées. Et celles ne
Xavier Niel (Free), de Marc Simoncini (Meetic et Sensee) et d'Antoine Granjon
(Vente-privée) n'ont pas échappé aux Français qui préfèrent ces figures de
self-made man à celles de patrons ancestraux tels que Vincent Bolloré, Bernard
Arnault ou Arnaud Lagardère, bien que conservant une majorité d'opinions
favorables.
Enfin,
le patron-modèle des Français est un étranger. Il s'agit de Bill Gates qui a su
concilier un empire et une activité caritative de premier plan grâce à sa
fondation humanitaire.
vendredi 7 novembre 2014
SFR Numericable accueille Colette Neuville dans son conseil d'administration
La présidente de l'Adam (Association de défense des
actionnaires minoritaires) siègera désormais au CA de SFR Numericable comme
administratrice indépendante. Agée de 77 ans, Colette Neuville est aussi
administratrice chez Atos et Eurotunnel.
La "passionaria des minoritaires" comme aiment à
la surnommer les médias est juriste et économiste. A 20 ans, elle est la
lauréate de la faculté de droit de Caen, intègre SciencesPo en deuxième année
et en sort à 21 ans avec deux diplômes : en économie publique et en sciences
économiques. De nombreuses années plus tard, en 1991, elle fonde l'Adam et en
est aujourd'hui la présidente. Elle est également membre du conseil
d'administration de Euroshareholders, une organisation européennes
d'actionnaires créée en 1992 et dont le siège est à Bruxelles.
En 2005, elle a rejoint le CA d'Eurotunnel où elle a
toujours oeuvré en faveur des petits actionnaires dans un contexte très
compliqué à l'époque. Affaire non moins compliquée, celle d'EADS où elle a
dénoncé les défauts d'information et le rôle joué par certains analystes
financiers de la banque Morgan Stanley pendant une période où le cours de la
société a été porté jusqu'à 34 euros en mars 2006 avant de revenir en 2008 à
moins de 14 euros.
Interrogée par BFM TV suite à sa nomination au conseil
d'administration de SFR Numericable, Colette Neuville a déclaré : "J’ai accepté car
c’est la suite logique de mon action précédente. Je suis indépendante et je
vais le rester. Je ne serai ni d’un côté ni d’un autre. L’actionnaire principal
Altice aura besoin de dividendes importants pour rembourser sa dette, ce qui
peut conduire à des conflits d’intérêts potentiels avec l'intérêt de la société
et celui des minoritaires".
En
2002, le quotidien Libération lui avait consacré un long article dans lequel
elle revenait sur ce qui l'a motivé à créer l'Adam : « J'avais trouvé la
méthode : on part d'un cas particulier, un épisode boursier où les petits
actionnaires sont malmenés, on le porte sur la scène juridique et médiatique.
Et on se sert de l'opinion publique pour modifier les règles du jeu. » Et
d'ajouter : « Une société cotée en Bourse se doit de réaliser des bénéfices,
mais conformément à son contrat et dans l'égalité de traitement de tous ses
actionnaires.»
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