Lumière sur Steve Ballmer, lieutenant tonitruant de Bill Gates
Steve Ballmer est à la tête de Microsoft depuis 2000 après le retrait de son fondateur, Bill Gates.
Wolfgang Schreiber, PDG de Bugatti, et la persistance du luxe automobile français
Bugatti reste une référence dans le monde de l'automobile. Auréolée par plus de 10 000 victoires en course, un record jamais égalé, cette firme tricolore basée à Molsheim, en Alsace, incarne aujourd'hui encore cet esprit de sportivité et de faste hérités de son flamboyant passé.
L'efficacité énergétique selon Gilles Schnepp, PDG de Legrand
Legrand est un acteur important dans la domotique et les équipements électriques des bâtiments.
Yahoo! et la croissance externe à marche forcée
Pour la première fois depuis deux ans, l’entreprise californienne devance son grand rival Google.
Alain Pons et les ambitions de Deloitte
L’arrivée d’Alain Pons à la présidence de la direction générale de Deloitte France en juin 2010 a changé les perspectives du très réputé cabinet d’audit.
vendredi 26 septembre 2014
Jack Ma ou comment un professeur d'anglais est devenu le géant du e-commerce en Chine
«Nous voulons être plus grands que Wal-Mart. Nous espérons
que dans 15 ans, les gens disent que c’est une entreprise comme Microsoft, IBM,
Wal-Mart. Ils ont changé, et ont façonné le monde. » Tels sont les propos
tenus par Jack Ma, fondateur d'Alibaba récemment introduit en bourse.
Pour l'instant, les projets de Jack Ma n'ont rien
d'irréalisable. Lors des premiers échanges sur le New York Stock Exchange, le
titre cotait 92,7 dollars, soit 24,7 dollars de plus que son prix d'entrée.
L'action flambe donc de plus de 36%, bien au delà des prévisions les plus
optimistes. Le géant chinois du e-commerce lancé en 1999 a ainsi levé 33
milliards de dollars, en battant Facebook et Yahoo!.
Son patron, Jack Ma, 49 ans est devenu en quelques années un
chef d'entreprise emblématique sur la scène internationale grâce à l'incroyable
success story d'Alibaba. Ce professeur d'anglais, Ma Yun de son vrai nom, est
né sous le régime de Mao et a grandi dans la ville d'Hangzhou, capitale de la
région du Zhejiang. Cette ville située à 200 kilomètres au sud-ouest de Shanghai, est très
touristique et c'est grâce aux services offerts aux touristes étrangers que le
jeune Jack Ma apprend l'anglais. Il deviendra par la suite professeur
d'anglais.
La
découverte d'Internet marque un tournant dans sa vie. Il pressent que c'est une
véritable révolution qui se prépare, y compris en Chine. En 1995, il crée ses
premières pages web et en 1999, il lance Alibaba pour faciliter les relations
entre les entreprises et leurs fournisseurs grâce à Internet.
Dès
le début des années 2000, il se tourne vers les consommateurs finaux et lance
un autre site de e-commerce baptisé Taobao, sorte de place de marché virtuelle
à l'instar d'eBay. Ebay devient d'ailleurs son concurrent n°1 et il semble
qu'il ait gagné une première manche en 2006, année où le géant américain se
retire du marché chinois. Vient ensuite le lancement de Tmall, en 2008, une
nouvelle plateforme qui attire de nombreux distributeurs du monde entier.
Enfin, il crée un moyen de paiement en propre : Alipay pour gérer les
transactions sur l'ensemble de ses sites. Aujourd'hui, Alibaba, c'est 71% de
part de marché sur les achats en ligne en Chine.
Sa
fortune, Jack Ma, la détient notamment du produit de la vente de ses parts dans
Yahoo, qui lui a rapporté personnellement 700 millions de dollars. En 2013, le
magazine Forbes estimait sa fortune à 3,4 milliards de dollars, faisant de Jack
Ma le 11ème Chinois le plus riche. En janvier 2013, Jack Ma a décidé de
raccrocher et de quitter ses fonctions. Il a laissé la main à Jonathan Lu qui a
été l'artisan de l'introduction en Bourse. Pour autant Jack Ma reste président
exécutif du groupe.
Désormais
Jack Ma se consacre à d'autres passions, dont la défense de l'environnement et
la promotion du Tai-Chi, art martial chinois d'inspiration taoïste.
vendredi 19 septembre 2014
Une page se tourne pour Luca Cordero di Montezemolo, le patron de Ferrari
02:30:00
Agnelli, automobile, Ferrari, formule 1, Montezemolo, Patron
-->
Luca Cordero di Montezemolo, le patron de Ferrari, s'en va.
A compter du 13 octobre prochain, il ne sera plus l'un des patrons les plus
emblématiques de l'industrie automobile.
Il a passé 23 années à la tête de la célèbre marque au
cheval cabré et son bilan est très positif. A 67 ans, il ne prend pas sa
retraite pour autant et, à défaut de rester encore quelques années dans
l'entreprise, il reprendra vraisemblablement les commandes d'une autre grande
entreprise.
Luca Cordero di Montezemolo est un homme de réseaux et
d'influence. Avant de prendre la tête de Ferrari il a travaillé dans plusieurs
entreprises et groupes prestigieux, parmi lesquels la banque italienne
Unicredit, le chausseur Tod's ou encore Kering et ses filiales de luxe. Il a de
plus joué un rôle très important au sein de l'organisation patronale italienne
Cofindustria, l'équivalent du Medef en France. Cet homme ne manque donc pas de
contacts à la hauteur de ses ambitions.
Il est encore trop tôt pour prédire où et dans quelle
entreprise Luca Cordero di Montezemolo
endossera son prochain costume. Certains le voient chez Ford ou General Motors
mais, ayant signé une clause de non concurrence jusqu'en 2017, il ne devrait
théoriquement pas pouvoir travailler dans l'industrie automobile. Une clause
qui, au passage, lui aura rapporté la somme de 13,25 millions d'euros (en plus
du parachute doré évalué à 13,25 millions d'euros). D'autres pressentent qu'il
pourrait se diriger vers l'aéronautique, en prenant par exemple la tête de la
compagnie Alitalia.
Sergio Marchionne, patron du groupe Fiat-Chrysler, maison
mère de Ferrari, assurera la présidence de Ferrari à compter du départ de son
actuel patron a précisé le communiqué. Le départ de Montezemolo pourrait être
lié à l'absence de résultats
de Ferrari depuis six ans en Formule 1. Une mauvaise performance que Sergio
Marchionne dit ne pouvoir accepter, compte tenu du fait que, selon lui, Ferrari
a les meilleurs pilotes du monde. Depuis 1950, Ferrari avait accumulé 15 titres de champion du monde des pilotes et 16 titres de
champion du monde des constructeurs.
Pour Luca Cordero di Montezemolo, une période s'achève. Cet
industriel italien et aristocrate, né en 1947 et qui a pendant longtemps oeuvré
au sein du groupe contrôlé par la célèbre famille Agnelli va donc certainement
changer d'univers. A noter qu'en 2009, il a fondé un think tank baptisé Italia
Futura, partie intégrante de la coalition Agenda Monti pour l'Italie et qui a présenté
un candidat aux élections de 2013 sous le parti Con Monti per l'Italia (Avec
Monti pour l'Italie)
vendredi 12 septembre 2014
Franck Riboud cède sa place de PDG
Le PDG du
groupe Danone depuis 18 ans, Franck Riboud, cède sa place à l'actuel directeur
général délégué Emmanuel Faber. L'occasion de revenir sur les hommes qui ont
fait Danone.
Franck Riboud
restera président du Conseil d'administration pour se concentrer sur les
grandes orientations stratégiques, ce qui entraine la dissociation des
fonctions de président et de directeur général, jusqu'à présent confondues. Le
poste de directeur général revient donc à un HEC de 50 ans, Emmanuel Faber,
entré chez Danone en 1997.
Danone est
une société présente aujourd'hui dans 140 pays et qui représente un chiffre
d'affaires de 21 milliards d'euros. Franck Riboud, né en 1955 à Lyon est le
fils d'Antoine Riboud, fondateur et PDG de Danone qui s'appelait à l'époque
BSN. Franck a pris la succession de son père en 1996 et à cette époque, la
famille Riboud ne détenait qu'environ 1% du capital du groupe. Avant de prendre
les commandes de l'entreprise, il y a exercé de nombreuses fonctions à partir
de 1980 : contrôle de gestion, marketing, ventes, développement, direction
générale de branche notamment.
En tant que
PDG, Franck Riboud a notamment recentré le groupe sur 4 activités : l'eau, les
produits laitiers frais, la nutrition infantile et la nutrition médicale. Le
groupe est surtout connu pour ses 2 marques emblématiques : Evian et Danone.
L'ambition de Danone est grande : prendre la première place dans chaque pays ou
l'entreprise s'implante. A la fin des années 2000, Danone prend une part plus
importante dans la nutrition en ajoutant Numico à son portefeuille, marque de
nutrition médicale. Danone est aujourd'hui n°2 mondiale dans la nutrition
infantile.
Un événement
important dans la vie de Danone et l'action de Franck Riboud a été sa rencontre
en 2005 avec Muhammad Yunus, président du gropue Grameen, fondateur de la
Banque Grameen qui est spécialisée dans le micro-crédit aux personnes démunies.
M. Yunus deviendra prix Nobel de la Paix en 2006. Ensemble, ils créent le fonds
d'investissement danone.communities pour promouvoir l'innovation sociétale.
A noter que
Franck Riboud est le 7ème patron le mieux payé de France selon le classement du
magazine Challenges, que ce passionné de sport soutient notamment le club de
foot Evian Thonon Gaillard et qu'il parainne des événements caritatifs sportifs
comme la Danone Nations Cup de football, compétition dont l'intégralité des
recettes est reversée à l'association ELA dont s'occupe Zinédine Zidane.
vendredi 5 septembre 2014
Nous adorons les gens intelligents
03:30:00
Editorial, intelligence, management, recrutement
Nous
adorons les gens intelligents. Nous aimons encore plus les écouter parler,
s'asseoir à côté d'eux et les observer lorsqu'ils font la démonstration de leur
intelligence par des propositions pertinentes et créatives. Nous adorons
recruter des personnes intelligentes car cela nous valorise...
Mais
il faut bien se rendre à l'évidence : être intelligent ne fait pas partie d'une
description de poste.
En
fait, être intelligent, c'est super mais ce n'est pas la garantie que le
travail sera fait. On a tous rencontré des personnes supérieurement
intelligentes qui se morfondent en ne comprenant pas pourquoi elles n'arrivent
pas à décrocher de jobs ou à rester plus de quelques mois dans une
organisation. Ou encore des collègues très intelligents mais qui ne parviennent
jamais à décrocher de primes ni de promotion. Et ceux là ne comprennent pas
pourquoi quelqu'un de moins intelligent qu'eux sont sur une pente ascendante.
Ce qu'ils ne comprennent pas, c'est tout simplement que ces collègues exécutent
le travail...
La
réalité est donc très crue et très logique : les entreprises récompensent avant
tout le travail fait et bien fait.
En
tant que professionnel des ressources humaines, notre travail est de distinguer
les personnes qui ne seront "que" intelligentes des personnes qui,
non seulement seront intelligentes mais qui exécuteront le travail également.
Et ce n'est pas une tâche facile. L'intelligence est facile à repérer (les gens
intelligents ne cessent de le montrer) mais les gens qui exécutent le travail
sont plus difficiles à trouver car ils sont tout simplement souvent trop
occupés pour prendre le temps de démontrer tout leur intelligence.
La
solution : Ne pas rechercher forcément l'intelligence à tout prix mais
l'efficacité avant tout ! Il n'y a pas de description de poste pour
l'intelligence mais on peut facilement indiquer que l'on veut obtenir des
résultats.
Pour
illustrer ce conseil, on peut prendre l'exemple de l'entretien de recrutement.
Il faut prêter l'oreille au vocabulaire du candidat et privilégier celui qui
utilisera des termes du type "exécuté", "terminé",
"abouti" à celui qui casera des termes trop compliqués, conceptuels
ou abstraits.
Et
pour ceux qui sont intelligents et qui savent qu'ils n'exécutent pas le travail
aussi bien que pourrait le faire d'autres collègues, il est temps de se trouver
un collègue qui le soutiendra et lui permettra de passer de la réflexion à
l'action, de l'idée à son implémentation. Et ce collègue aura justement besoin
de quelqu'un qui lui donne de bonnes idées pour pouvoir passer à l'action !
Inscription à :
Articles (Atom)