Il y a un mois, Bruno Le Maire gelait 10 milliards d'euros de crédits ministériels, anticipant ainsi une dégradation des finances publiques. Cette mesure était un avant-goût des ajustements budgétaires à venir, avec inévitablement d'autres coupes dans les dépenses publiques, alors que le déficit public s'annonce plus important que prévu.
Contrainte à des économies
Le gouvernement se trouve contraint par des prévisions de déficit pour 2023 bien plus alarmantes que prévu. Toutes les options sont envisagées, sauf une : l'augmentation des impôts, répète Bruno Le Maire. Les réformes de l'Assurance-chômage, des dépenses de santé et de l'apprentissage sont envisagées pour maîtriser les dépenses publiques.
Contradiction entre économies et nouvelles dépenses
Malgré la recherche d'économies, le gouvernement continue à dépenser. Des fonds ont été débloqués pour les agriculteurs, les hôpitaux en difficulté ont reçu une aide supplémentaire, et des primes importantes ont été allouées aux fonctionnaires pour les Jeux olympiques. De plus, une aide de 3 milliards d'euros a été annoncée pour l'Ukraine.
Dépendance à la dépense
Lisa Thomas-Darbois de l'institut Montaigne souligne que la France est accro à la dépense. Chaque nouvelle dépense est considérée comme due, ce qui rend difficile de remettre en question ces dépenses. Il est impératif de changer de cap, avec un objectif d'au moins 20 milliards d'euros d'économies pour l'année prochaine.