Lumière sur Steve Ballmer, lieutenant tonitruant de Bill Gates

Steve Ballmer est à la tête de Microsoft depuis 2000 après le retrait de son fondateur, Bill Gates.

Wolfgang Schreiber, PDG de Bugatti, et la persistance du luxe automobile français

Bugatti reste une référence dans le monde de l'automobile. Auréolée par plus de 10 000 victoires en course, un record jamais égalé, cette firme tricolore basée à Molsheim, en Alsace, incarne aujourd'hui encore cet esprit de sportivité et de faste hérités de son flamboyant passé.

L'efficacité énergétique selon Gilles Schnepp, PDG de Legrand

Legrand est un acteur important dans la domotique et les équipements électriques des bâtiments.

Yahoo! et la croissance externe à marche forcée

Pour la première fois depuis deux ans, l’entreprise californienne devance son grand rival Google.

Alain Pons et les ambitions de Deloitte

L’arrivée d’Alain Pons à la présidence de la direction générale de Deloitte France en juin 2010 a changé les perspectives du très réputé cabinet d’audit.

mardi 26 mars 2024

Guerre froide technologique : la Chine bannit AMD, Intel et Windows de ses administrations

La Chine a récemment décidé de bannir les processeurs AMD et Intel des PC et serveurs utilisés dans l'ensemble de ses administrations. Désormais, seuls les ordinateurs équipés de processeurs développés par des entreprises chinoises seront autorisés. Ce bannissement concerne également d'autres produits, tels que Windows.


Contexte de tensions géopolitiques

Les tensions entre les États-Unis et la Chine se sont intensifiées ces dernières années, conduisant à des mesures restrictives de part et d'autre. Un exemple marquant est le cas de Huawei et ZTE, qui se sont vus interdire de commercer avec des entreprises américaines, entraînant notamment la rupture des contrats avec Google et l'impossibilité d'utiliser la version commerciale d'Android.

Malgré le récent retrait de Xiaomi de la liste noire américaine, les tensions persistent, avec chaque pays adoptant une politique d'autarcie technologique, créant ainsi un climat de méfiance mutuelle. Des applications et des services sont régulièrement bannis, comme TikTok, menacé d'interdiction aux États-Unis si sa filiale américaine n'est pas vendue.

Restrictions sur les exportations de puces

En octobre 2022, les États-Unis ont bloqué les exportations de puces et de semi-conducteurs vers la Chine, et en janvier suivant, malgré une interdiction de vente décrétée en octobre 2023, la Chine a réussi à se procurer des GPU NVIDIA. Cette situation souligne la dépendance de la Chine vis-à-vis des technologies étrangères, notamment dans les domaines des semi-conducteurs et des GPU utilisés pour les intelligences artificielles.

Avancées technologiques chinoises

La Chine poursuit son propre agenda technologique avec le xinchuang, un calendrier spécifique axé sur l'innovation dans l'application des technologies de l'information. Ce mouvement témoigne des efforts du pays pour développer ses propres capacités technologiques et réduire sa dépendance vis-à-vis des fournisseurs étrangers, notamment dans le domaine des processeurs et des systèmes d'exploitation.



Dépenses publiques malgré la situation budgétaire : Le gouvernement sous pression

 

Il y a un mois, Bruno Le Maire gelait 10 milliards d'euros de crédits ministériels, anticipant ainsi une dégradation des finances publiques. Cette mesure était un avant-goût des ajustements budgétaires à venir, avec inévitablement d'autres coupes dans les dépenses publiques, alors que le déficit public s'annonce plus important que prévu.






Contrainte à des économies

Le gouvernement se trouve contraint par des prévisions de déficit pour 2023 bien plus alarmantes que prévu. Toutes les options sont envisagées, sauf une : l'augmentation des impôts, répète Bruno Le Maire. Les réformes de l'Assurance-chômage, des dépenses de santé et de l'apprentissage sont envisagées pour maîtriser les dépenses publiques.

Contradiction entre économies et nouvelles dépenses

Malgré la recherche d'économies, le gouvernement continue à dépenser. Des fonds ont été débloqués pour les agriculteurs, les hôpitaux en difficulté ont reçu une aide supplémentaire, et des primes importantes ont été allouées aux fonctionnaires pour les Jeux olympiques. De plus, une aide de 3 milliards d'euros a été annoncée pour l'Ukraine.

Dépendance à la dépense

Lisa Thomas-Darbois de l'institut Montaigne souligne que la France est accro à la dépense. Chaque nouvelle dépense est considérée comme due, ce qui rend difficile de remettre en question ces dépenses. Il est impératif de changer de cap, avec un objectif d'au moins 20 milliards d'euros d'économies pour l'année prochaine.




lundi 18 mars 2024

Euro/dollar : Quelles perspectives pour l'euro en 2024 ?

L'euro reste relativement stable par rapport au dollar depuis le début de l'année, malgré les révisions des anticipations sur les baisses de taux des banques centrales, qui n'ont bénéficié à aucune devise. La question se pose alors : l'élection présidentielle américaine pourrait-elle changer la donne ?


Évolution mitigée de l'euro

Au cours des derniers mois, l'euro a fluctué sans s'effondrer face au dollar. Bien qu'il soit passé de 1,11 dollar à 1,07 dollar avant de se stabiliser autour de 1,0888 dollar, il affiche une légère baisse de 1,4 % par rapport au dollar sur l'ensemble de l'année 2024.

Influence des politiques monétaires des banques centrales

La politique monétaire des grandes banques centrales reste un facteur déterminant dans l'évolution des devises. Tant la Réserve fédérale américaine que la Banque centrale européenne ont abaissé leurs anticipations de baisse des taux, créant une situation d'équilibre entre l'euro et le dollar.

Prévisions contrastées pour l'euro

Les perspectives pour l'euro varient selon les prévisions des institutions financières. UBS prédit une légère remontée de l'euro, tandis que Bank of America est plus optimiste, tablant sur un euro à 1,15 dollar à la fin de l'année. En revanche, Deutsche Bank estime que l'euro restera relativement faible face au dollar.

Impact de l'élection présidentielle américaine

L'élection présidentielle américaine est un facteur majeur d'incertitude pour l'évolution de l'euro. Selon UBS, une victoire de Donald Trump pourrait initialement favoriser le dollar en raison des tensions géopolitiques, mais à long terme, la politique budgétaire incertaine pourrait affaiblir le dollar.

Incertitudes quant à l'évolution de l'euro

En somme, l'évolution de l'euro face au dollar reste sujette à de multiples variables, notamment les politiques monétaires, les performances économiques et les événements politiques. Cette incertitude crée un environnement complexe pour les investisseurs et les cambistes, qui surveillent de près les développements sur les marchés financiers internationaux.



La France et l'IA : une spécificité reconnue

Joëlle Barral, directrice de la recherche en intelligence artificielle chez Google DeepMind, souligne l'importance croissante de l'IA au sein de Google, notamment avec l'inauguration d'un hub à Paris regroupant les équipes de recherche en IA.


L'écosystème français de l'IA

Elle met en lumière l'écosystème émergent en France, avec plus de 500 000 chercheurs, des startups de la French Tech telles que Mistral AI, et des grands laboratoires comme Meta et Google qui contribuent au développement et à l'impact de l'IA à l'échelle mondiale.

Pour Joëlle Barral, la France dispose d'une culture mathématique reconnue et de nombreux talents formés localement, ce qui en fait un acteur clé dans le domaine de l'IA. Elle souligne également la spécificité française en la matière.

L'appel à l'investissement

Le président Emmanuel Macron a récemment appelé à un investissement massif dans l'IA pour que la France joue un rôle de premier plan sur la scène mondiale, suivant ainsi les recommandations du rapport remis le 13 mars. L'implication de géants comme Google dans l'écosystème français est perçue comme un signe positif pour attirer davantage de talents et d'investissements dans le pays.

La France cherche ainsi à endiguer la fuite des cerveaux vers d'autres destinations, en capitalisant sur ses atouts en matière d'IA et en créant un environnement propice à l'innovation et à la recherche dans ce domaine en pleine expansion.



lundi 11 mars 2024

Crise dans l'industrie agroalimentaire : Les négociations commerciales sous tension

Ces dernières semaines, des géants de l'industrie agroalimentaire ont annoncé des fermetures d'usines en France, suscitant des inquiétudes quant à l'avenir du secteur. Mondelez International, Nestlé et Unilever font partie des multinationales qui ont pris des décisions difficiles, signalant un malaise profond.


Les tensions dans les négociations commerciales

 

Au cœur de cette crise, les tensions dans les négociations commerciales avec les distributeurs sont pointées du doigt. Les relations avec les acteurs de la grande distribution sont décrites comme "plus tendues et dégradées que dans d'autres pays européens". Les sièges des multinationales évoquent des préoccupations telles que le niveau des marges, le coût du travail, et les relations difficiles avec les centrales d'achats européennes.

 

Une étude révèle un problème d'attractivité

 

Une étude réalisée par le cabinet EY, commandée par l'Ilec, indique un problème d'attractivité pour les filiales françaises des multinationales. Environ un dirigeant sur six envisage la fermeture d'un site de production en France dans les trois prochaines années, avec peu de nouveaux investissements prévus. Près de quatre entreprises sur dix ont vu leurs projets d'investissements refusés par leur maison mère.

 

Le rôle clé des négociations commerciales

 

La tension persiste même après la clôture officielle des négociations commerciales. Selon une source, de nombreux contrats ne sont toujours pas signés avec une des centrales d'achats européennes. Les fournisseurs soulignent l'importance de rétablir leur profitabilité et de pouvoir appliquer des hausses de prix pour faire face à la concurrence des marques de distributeurs.

 

Le dossier préoccupe le gouvernement, avec le directeur général de l'Ilec multipliant les rencontres avec des acteurs du secteur. Le ministre de l'Économie, Bruno Le Maire, suit de près la situation, et une mission parlementaire spécifique à la filière agroalimentaire est prévue dans le cadre du projet de loi Egalim



Or : Les raisons énigmatiques derrière le récent record historique

Le métal précieux a récemment franchi son record historique, se rapprochant des 2 150 dollars l'once. Cependant, cette ascension suscite des interrogations quant à ses fondamentaux. Alors que d'autres actifs comme les indices boursiers et le bitcoin battent des records, l'or attire l'attention par son mouvement inhabituel.

Une progression surprenante

 

Mardi dernier, l'or a atteint un sommet historique en bourse, dépassant les 2 185,50 dollars l'once, enregistrant une hausse de 4% depuis le début de l'année et de 18,5% sur un an. Cependant, cette ascension surprend les observateurs de marché, car elle semble déroger à la logique attendue.

 

Traditionnellement, l'or affiche une corrélation négative avec les taux d'intérêt. L'absence de rendements intrinsèques rend l'or moins attractif en période de taux élevés. Malgré une hypothétique stabilisation des taux directeurs, les anticipations de baisses ont été révisées à la baisse, ce qui devrait, en théorie, soutenir l'or.

 

Facteurs possibles derrière la hausse

 

Différents facteurs pourraient expliquer cette montée soudaine. La demande physique d'or, notamment en Chine où les consommateurs auraient acheté de l'or pour se prémunir des incertitudes sur les marchés, est avancée comme une possibilité. De plus, le risque d'une correction sur les marchés mondiaux aurait pu stimuler la demande. Les achats de certaines grandes banques centrales, comme la Banque populaire de Chine, sont également mentionnés.

 

Analyse d'UBS

 

Malgré des fondamentaux en apparence faibles, UBS remet en question la récente hausse de l'or. La banque suisse souligne l'incohérence théorique avec la hausse des taux d'intérêt anticipée par les marchés. UBS suggère que des facteurs techniques ont pu jouer un rôle, les prix dépassant des niveaux de résistance clés. Cependant, l'attention croissante envers l'élection présidentielle américaine, les achats continus des banques centrales et le positionnement spéculatif modeste indiquent un potentiel de croissance à moyen terme.

 

Bien que l'or ait atteint des sommets historiques, les raisons derrière cette ascension demeurent énigmatiques. Des éléments techniques, la demande physique, et des anticipations de marché contradictoires s'entremêlent, créant un scénario complexe. Les investisseurs, incertains de la durabilité de cette hausse, restent attentifs aux évolutions futures, tandis qu'UBS suggère une approche prudente en attendant davantage de clarté.



lundi 4 mars 2024

Espionnage des téléphones mobiles : Alerte de l'Anssi

 L'Agence nationale de la sécurité des systèmes d'information (Anssi) a récemment dévoilé son panorama de la cybermenace pour l'année 2023. Le constat est alarmant, avec une augmentation significative du niveau de menace informatique en France. L'Anssi souligne une hausse de 30% du nombre d'attaques par rançongiciel par rapport à l'année précédente, un indicateur préoccupant en termes d'évolution et de diversification des cyberattaques.


Les Jeux olympiques de Paris, une opportunité pour les pirates

L'Anssi exprime ses inquiétudes quant aux Jeux olympiques de Paris prévus cet été. Les pirates informatiques pourraient profiter de cet événement mondial pour mener diverses attaques, mettant ainsi à l'épreuve les capacités de cybersécurité du pays. Vincent Strubel, directeur général de l'Anssi, considère les JO comme "un test grandeur nature", avec une attention particulière sur la protection des 350 entités liées à la compétition, dont 80 sont qualifiées de critiques.

La menace croissante de l'espionnage des téléphones mobiles

L'Anssi met en garde contre une augmentation notable des attaques visant à espionner des individus via leurs téléphones portables. Cette menace est alimentée par le commerce croissant d'outils d'intrusions sophistiqués. Certains fournisseurs proposent des codes malveillants avancés à des entreprises et particuliers mal intentionnés, entraînant la prise de contrôle d'appareils. Les cibles privilégiées de ces attaques, comptées par dizaines, incluent notamment les cadres dirigeants. L'espionnage stratégique et industriel, avec un accent sur les groupes de réflexion, les instituts de recherche et les entreprises de télécommunications, se positionne comme la menace principale mobilisant les équipes de l'Anssi en 2023.

L'Anssi se prépare face aux nouvelles menaces émergentes

L'agence signale également des activités potentielles de "prépositionnement" dans le secteur de l'énergie, impliquant des tentatives de prise de contrôle discrète des réseaux en vue de les éteindre ou de les détruire à un moment opportun. Face à ces menaces émergentes, l'Anssi assure s'être préparée pour y répondre de manière efficace.



Tarifs de l'électricité : mise en garde de la commission de régulation de l'énergie

La baisse des prix de l'électricité sur les marchés incite les fournisseurs alternatifs à multiplier les offres alléchantes. Emmanuelle Wargon, présidente de la Commission de régulation de l'énergie (CRE), met en garde les consommateurs contre certaines propositions pouvant être décevantes, voire abusives.


Attention aux offres alléchantes des alternatifs

Emmanuelle Wargon alerte sur les offres agressives de certains fournisseurs alternatifs d'électricité. Actuellement, avec la diminution des prix de gros de l'électricité sur les marchés, certains acteurs en profitent pour proposer des tarifs inférieurs à ceux réglementés par EDF. Cependant, ces offres, promises à des économies substantielles, peuvent s'avérer décevantes, voire abusives, générant un taux élevé de litiges, selon le médiateur de l'électricité.

Les fournisseurs mis en cause

Des entreprises telles qu'Ohm, Mint et Elmy sont citées par Emmanuelle Wargon comme fournisseurs dont les offres suscitent des mécontentements. Pour éviter les mauvaises surprises, elle recommande aux consommateurs de vérifier attentivement les détails des offres, la qualité du service proposé et la stabilité financière de la société. Dans un marché où l'installation d'opérateurs est aisée, la présidente de la CRE plaide en faveur de règles plus strictes pour assainir le secteur.

Les causes de la baisse des prix

Deux facteurs expliquent la baisse des prix de l'électricité. Premièrement, EDF a récupéré une capacité de production normale avec le retour en service de réacteurs produisant davantage d'électricité. Deuxièmement, la baisse significative du prix du gaz, utilisé comme référence pour le tarif de l'électricité, influence également cette diminution. Les grands fournisseurs, tels que Total, Engie et Shell, ont diversifié leurs sources d'approvisionnement, contribuant ainsi à la diminution des coûts. De plus, la consommation française a baissé grâce à des températures clémentes et des incitations à la sobriété.

Bien que les prix de l'électricité soient moins volatils pour l'année 2024, des inquiétudes subsistent en raison de la situation géopolitique instable. La prudence est donc de mise, car des problèmes éventuels d'EDF pourraient entraîner une remontée des tarifs. Les consommateurs sont toutefois libres de résilier leur contrat à tout moment, sans motif.