Le titre d’Atos a grimpé ce mercredi après-midi à 8,43% suite aux informations de Reuters, alors que celui de Thales affichait 3,96%. Pourtant associés depuis peu au sein de 'Athea', la co-entreprise Thales et Atos, visent à travers cette structure commune, le développement d'un outil franco-français intervenant sur les questions de défense, renseignement, sécurité intérieure, "big data" et de l'intelligence artificielle pour le secteur public comme privé.
ENIÈME TENTATIVE DE THALÈS
Le groupe est devenu une cible intéressante pour nombre d'investisseurs financiers depuis une baisse de sa valorisation boursière qui a atteint un niveau très bas le mois dernier. Ce qui n'était pas arrivée depuis mi-2012 après deux avertissements sur résultats en sept mois. Rien que l'information d'une offre en préparation de Thales pour BDS a fait bondir l'action de ce dernier de plus de 10.
Ce n'est pas la première tentative pour Thales mais Atos a toujours décliner considérant que tout projet impliquant des fonds visant à lancer une offre publique d'achat pour le retirer de la cote comme hostile et indésirable >> confie une source.
UN POSSIBLE VETO DU GOUVERNEMENT ?
Ce projet risque de se heurter à un autre obstacle, celui du Gouvernement
qui ne veut pas voir surtout à l'approche de l'élection présidentielle, des
champions nationaux comme Atos passer au contrôle d'investisseurs étrangers. Et
une source est allée même plus loin en confiant :
''le gouvernement français s'opposerait fermement à un démantèlement d' Atos à l'heure actuelle". Du côté de Bercy, on se réserve à cette étape de faire le moindre commentaire concernant le sujet.