Face
aux bouleversements économiques causés par le covid-19, la BCE (Banque Centrale
Européenne) s’engage à renforcer le programme mis en place. Elle compte pour ce
faire renforcer ce programme et le prolonger jusqu’en fin 2020 et bien après.
Ces mesures ont été prises depuis le mois de mars.
Un
engagement face aux dommages économiques incommensurables
L’union
Européenne est entrain de traverser une agitation économique d’une vitesse
jamais connue selon Christine Lagarde qui est la dirigeante de l’Institution
Monétaire. Celle-ci a mené un point de presse virtuel dans lequel les questions
étaient posées à distance. Elle a affirmé que la BCE prévoit un repli du PIB de
la zone euro estimé entre 5 et 12% pour cette année. Cela confirme
l’incertitude des acteurs à propos des dommages économiques entrainés par le
covid-19.
Elle
ajoute que cette violente crise a des conséquences encore inestimables et
qu’une reprise doit être prévue après cette crise. Toutefois cette reprise
implique des levées progressives du confinement. Le problème demeure la vitesse
ainsi que l’envergure non mesurable de cette pandémie. La BCE a montré son
engagement à augmenter si nécessaire les rachats massifs et à poursuivre ce
programme jusqu’au-delà de 2020.
Des
prêts accessibles et favorables
Les
mesures prises depuis mars entrent dans la lutte contre le durcissement des
conditions de financement. Si celles-ci se durcissent, les conséquences
économiques engendrées par la crise seront plus graves. Le changement dans ce
programme est que les conditions des prochains prêts géants aux banques seront
plus allégées et donc plus généreuses. Le taux le plus favorable connaitra une
baisse de -0,75% à -1% pour la durée juin 2020-juin 2021. Cela permettra aux
banques de prêter suffisamment de ressources aux différents secteurs de
l’économie.
La
BCE compte faire une stimulation du crédit afin d’éviter les faillites qui
aboutiront à des licenciements. Toutefois, cette décision ne va pas influer les
taux directeurs de la banque centrale. Jusqu’en septembre 2021, de nombreuses
séries de prêts seront proposées aux banques par la BCE sans conditions. Ces
prêts seront proposés à un taux de -0,25%.
Une
flexibilité assurée
En
ce qui concerne les rachats, la banque centrale Européenne va investir 120
milliards d’euros d’ici la fin de l’année. Cette dépense rentre dans le cadre
du QE ou programme assouplissement quantitatif dont la réactivation a été
effectuée en novembre passé.
Christine
Lagarde promet que l’institut fera usage de la flexibilité du PEPP concernant
le temps et les classes d’actifs.