Lumière sur Steve Ballmer, lieutenant tonitruant de Bill Gates
Steve Ballmer est à la tête de Microsoft depuis 2000 après le retrait de son fondateur, Bill Gates.
Wolfgang Schreiber, PDG de Bugatti, et la persistance du luxe automobile français
Bugatti reste une référence dans le monde de l'automobile. Auréolée par plus de 10 000 victoires en course, un record jamais égalé, cette firme tricolore basée à Molsheim, en Alsace, incarne aujourd'hui encore cet esprit de sportivité et de faste hérités de son flamboyant passé.
L'efficacité énergétique selon Gilles Schnepp, PDG de Legrand
Legrand est un acteur important dans la domotique et les équipements électriques des bâtiments.
Yahoo! et la croissance externe à marche forcée
Pour la première fois depuis deux ans, l’entreprise californienne devance son grand rival Google.
Alain Pons et les ambitions de Deloitte
L’arrivée d’Alain Pons à la présidence de la direction générale de Deloitte France en juin 2010 a changé les perspectives du très réputé cabinet d’audit.
mardi 30 avril 2019
Renault souhaite un partenariat avec Nissan
19:26:00
D’après une source proche du dossier, Renault désir
créer une compagnie de holding avec Nissan, une situation qui permettra à ces
deux constructeurs de l’automobile, de fonctionner dans les mêmes conditions
optimales. Renault détient presque la moitié du capital du constructeur
automobile Nissan. Récemment, il a manifesté son désir de créer une société
holding commune avec ce dernier. Ainsi, si le projet aboutira, chaque
constructeur aura le privilège de nommer le même nombre d’administrateur dans
l’enceinte du conseil d’administration. Cette société nouvelle aura comme président
monsieur Jean Dominique Senard.
Quelles
sont les ambitions de cette nouvelle entreprise ?
En effet d’après cette source, l’objectif de ce
partenariat est de permettre une intégration plus importante des deux
constructeurs automobiles. Une intégration qui ne fera que renforcer cette
alliance déjà existante entre Renault et Nissan. Cette nouvelle
entreprise verra transférer les actions ordinaires de Renault et de Nissan sur
une base équilibrée. Ce transfert aura pour effet de réduire le taux de
participation de l’Etat français dans la société Renault. Une participation qui
est actuellement de 15% et qui risque de subir une diminution d’environ 7% à
8%. La nouvelle société que le constructeur Renault aimerait mettre en
place, pourrait avoir son siège dans un autre pays, autre que ceux de Nissan et
de Renault, plus précisément à Singapour, d’après certains médias
japonais.
Le
projet est-il réalisable ?
Ce projet semble bien enthousiasmer le constructeur
automobile français. Malheureusement, cette idée est loin d’être partagée par
Nissan. En effet, le directeur général de Nissan, monsieur Hiroto Saikawa
affirme clairement son refus d’aborder le sujet avec Renault. D’après
certains médias, le directeur général de Nissan a refusé cette offre au
constructeur français en vue d’une fusion avec ce dernier. Raison pour
laquelle, monsieur Saikawa n’a pas voulu réceptionner les mandataires de
Renault afin de parvenir à un terrain d’entente.
Pourquoi
ce refus chez Nissan ?
La sortie de cette information, le directeur général
de Nissan déclare n’avoir rien à dire sur le sujet. Pour lui, améliorer leur
performance financière est leur préoccupation majeure. Une position
compréhensible après une baisse de leur prévision du bénéfice annuel, qu’il
estime devenir plus bas après dix ans. Suite à cette crise économique, le
moment n’est pas le mieux choisi pour penser à la création d’une autre
entreprise, même si celle-ci pourra permettre de faire beaucoup plus de
bénéfices et de combler le gap qui a été créé.
Valeo : L’Etat français, actionnaire numéro 1
19:24:00
En ce lundi 29 avril 2019, l’Etat français est devenu
officiellement l’actionnaire majoritaire au sein de l’entreprise Valeo. Cela a
été possible par le truchement d’un achat des actions de Valeo par Bpifrance à
hauteur de 5,2% mais aussi, par les parts détenus par la caisse de dépôts et de
consignations au sein de l’entreprise Valeo. Il faut dire que l’équipementier
automobile avait grand besoin de futurs actionnaires. Valeo est en effet
fragilisé par la volatilité du marché automobile mondial.
L’Etat français devance les investisseurs américain et
norvégien
Aujourd’hui, l’Etat français détient 7,34 % des
actions du groupe industriel Valeo. BipFrance, banque publique d’investissement
a permis au gouvernement français de devenir l’actionnaire majoritaire. En
effet, Bpifrance, filiale de la commission de dépôt et de consignations
françaises, a accepté d’augmenter son investissement sur le capital de Valeo.
Déjà au cours du mois précédent, Bpifrance avait racheté 2,99% d’actions chez
l’équipementier automobile. Ce lundi, la banque d’investissement publique a
confirmé avoir augmenté son investissement chez Valeo à 5,2%. Ainsi, s’il est
ajouté à ce capital les 2,14% de la CDC, l’Etat français devient tout
naturellement le premier actionnaire du groupe industriel Valeo. A ce propos,
il faut noter que le gouvernement français devance des investisseurs américains
et norvégiens. Il s’agit, d’une part, du fonds activiste, Harris associates, et
d’autre part, de Norgest Bank investment (fonds d’investissement souverain norvégien).
Le fonds d’investissement américain détient alors 5,17% du capital de Valeo.
Tandis que les investisseurs norvégiens en possèdent 5,14%. Enfin, il faut dire
que la prépondérance de l’Etat français semble être une aubaine pour Valeo. En
vérité, cela permettra de prémunir le groupe industriel Valeo d’une main mise
d’investisseurs étrangers voraces.
Un actionnaire majoritaire parti pour
durée
Après une chute drastique du chiffre d’affaires de
Valeo en 2018, le retour au premier plan de l’Etat français parmi les
actionnaires est vivement salué. En effet, il ne faut pas perdre de vue que le
gouvernement de la Vème République avait auparavant été actionnaire majoritaire
au sein de Valeo. En 2009, l’Etat français comptait environ 8% du capital de
l’entreprise. C’est d’ailleurs la raison pour laquelle le PDG de Valeo, Jacques
Aschenbroich s’est particulièrement réjoui de la venue de l’Etat français. Il
entend un partenariat de très longue durée avec le gouvernement français en vue
d’aider l’entreprise Valeo à redresser la barre. En outre, cette arrivée comme
actionnaire majoritaire est susceptible de protéger le groupe industriel Valeo.
Déjà en 2009, l’Etat français avait endossé le manteau de sauveur de Valeo.
L’équipementier automobile avait des litiges avec le fonds d’investissement
américain, Pardus. Ce dernier avait comme ambition de contrôler totalement
l’entreprise en devenant actionnaire majoritaire. La présence de l’Etat
français sur ce dossier a permis à Valeo de sortir indemne de cette affaire. Enfin,
il faut préciser que ce retour permet d’agrandir l’influence de Bpifrance dans
le domaine de l’automobile. Ainsi, en sus de Valeo, la banque publique
d’investissement détient des parts chez STMicroelectronics et PSA. En
définitive, notez que PSA pourrait aussi acheter très prochainement des actions
chez le constructeur automobile italien Fiat.
jeudi 25 avril 2019
Le lancement d’un service de musique gratuit par Amazon, une stratégie de concurrence à Spotify ?
18:04:00
Depuis l’annonce du géant du e-commerce de proposer un
service de musique gratuit, cela fait un sujet de débat sur la toile. D’aucuns
pensent que c’est une concurrence au leader du streaming musical reconnu dans
le monde.
Mais pourquoi parle- t-on de concurrence à Spotify ?
En effet, Spotify est le leader dans le domaine du
streaming et voir Amazon offrir un service musical gratuit pourrait entrainer
une diminution considérable de son nombre d’abonnés. D’autre part, comme le dit
l’adage, le malheur des uns fait le bonheur des autres ! Beaucoup de Labels
pourraient fortement bénéficier de ce service car ils n’auront plus
recours à la caisse pour que certains de leurs titres musicaux soit diffusés
dans le temps. Avec le nouveau service qu’Amazon propose, ces labels
pourraient percevoir une rémunération assez importante engendrée par les
flux.
Comment le service peut être gratuit ?
La société a trouvé un moyen intelligent de
mettre en marche leur idée. En effet, le service musical sera financé par
le biais de la publicité. Cependant, bien étant gratuit, le service musical
gratuit qu’Amazone a l’intention de lancer sur le marché peut présenter
certains inconvénients. Il est bien de disposer d’un service musical
totalement gratuit, mais n’oublions pas que la gratuité a un prix ! En effet,
du point de vue contenu, il est fort possible que le catalogue musical de ce service
soit restreint malgré que l’entreprise a l’intention de payer les labels avec
lesquels elle nouera un partenariat.
Focus sur les services musicaux qu’offrent Amazone
Amazon offre déjà sur le marché musical deux
services. D’une part, on a Prime Music qui est accessible par abonnement
avec Echo ou sans Echo. Avec Echo, l’abonnement revient à 3,99 euros par mois,
beaucoup plus avantageux que l’abonnement sans Echo qui est de 9,99 euros par
mois, soit 99 euros pour une année. D’autre part, Amazon propose également
un service musical dénommé Music Unlimited. Avec ce service, les abonnés
français peuvent bénéficier pendant un mois d’un abonnement qui leur revient à
9,99 euros ou pour toute une année à seulement 99 euros. Pas étonnant alors que
le nombre de ses abonnés a augmenté en 2018 et atteigne ainsi les 20
millions. Donc avec le service gratuit qu’il mettra sur le marché, sans
doute dans les prochains jours à venir, va lui rapprocher certainement de
Spotify, mais aussi d’Apple Music qui totalise 56 millions d’abonnés.
jeudi 11 avril 2019
Le bénéfice record de la marque Sony insuffisant aux yeux des analystes
19:07:00
Sony a présenté ce vendredi son résultat trimestriel qui est
le meilleur de toute son histoire favorisé par l’obtention d’EMI, la maison de
disques. Cependant ce résultat est de loin inférieur à l’attente des analystes
et les profits faibles de la division jeux du groupe laissent poser des
questions sur la croissance de la marque.
Le relai de la croissance du groupe remis en cause
Le géant de l’électronique Sony s’est réinventé en se
tournant vers des spécialisations comme le divertissement avec des recettes
constantes provenant des jeux vidéo et de la musique. Le groupe se focalise
maintenant beaucoup moins sur les produits électroniques qui ne lui ont pas été
bénéfiques. Les investisseurs qui avaient une grande confiance en Sony sont
maintenant en train de se demander quel serait le nouveau relai de croissance
de la marque sachant que la PlayStation 4 a presque atteint la fin de son
cycle. Sony avait bien débuté l’année 2019 avec un gain estimé à 3,25% et il
n’avait pas connu de baisse annuelle depuis 2012. Sony affirme qu’un repli de
2,1% comparé au pic de 6,973 yens a été atteint le 28 septembre 2018. Le
directeur financier de Sony a déclaré que les ventes de la PS4 ont connu un
fléchissement de 8,1 millions d’unités et que cela correspond à leurs attentes
car le produit rentre dans sa 6éme année. Un analyste chez Ace Securities
affirme que l’activité jeux devrait être innovée par l’arrivée d’une console de
dernière génération.
Sony, le premier éditeur musical mondial
Au troisième trimestre de l’exercice 2018-2019, la marque a
obtenu un bénéfice estimé à 376,99 milliards de Yens soit une augmentation par
rapport à l’année précédente où le bénéfice s’élevait à 350,84 milliards. Bien
que cette réalisation de bénéfice soit énorme, elle reste tout de même
inférieure à l’estimation de près de analystes qui la voyaient atteindre 383,67
milliards de bénéfice. Le bénéfice d’exploitation de la division musicale est
de 147,1 milliards soit une grande croissance par rapport aux 39,3 milliards de
l’année précédente. Cette croissance est favorisée par l’acquisition d’EMI
Publishing pour une valeur de 2,3 milliards de dollars. Cette acquisition
approuvée par l’Union Européenne a fait de Sony le premier éditeur mondial de
musique. La division jeux a connu une baisse de son bénéfice car ayant
enregistré 73,1 milliards contre 85,4 milliards l’année précédente. Le géant
japonais se dit confiant avec une prévision de 870 milliards de yens de
bénéfice pour l’exercice 2018-2019.
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