Lumière sur Steve Ballmer, lieutenant tonitruant de Bill Gates

Steve Ballmer est à la tête de Microsoft depuis 2000 après le retrait de son fondateur, Bill Gates.

Wolfgang Schreiber, PDG de Bugatti, et la persistance du luxe automobile français

Bugatti reste une référence dans le monde de l'automobile. Auréolée par plus de 10 000 victoires en course, un record jamais égalé, cette firme tricolore basée à Molsheim, en Alsace, incarne aujourd'hui encore cet esprit de sportivité et de faste hérités de son flamboyant passé.

L'efficacité énergétique selon Gilles Schnepp, PDG de Legrand

Legrand est un acteur important dans la domotique et les équipements électriques des bâtiments.

Yahoo! et la croissance externe à marche forcée

Pour la première fois depuis deux ans, l’entreprise californienne devance son grand rival Google.

Alain Pons et les ambitions de Deloitte

L’arrivée d’Alain Pons à la présidence de la direction générale de Deloitte France en juin 2010 a changé les perspectives du très réputé cabinet d’audit.

samedi 5 mai 2018

Apple, la solidité des résultats contraste avec la chute des ventes d’iPhone



Mardi, Apple a dévoilé ses résultats de son exercice décalé correspondant au deuxième trimestre. Il faut dire que la tendance s’est montrée nettement contrastée. Car si les résultats du groupe américain se sont montrés en forte progression sur les revenus pour l'iPhone, les services et les produits connectés, les ventes d’iPhone ont déçu avec des chiffres très loin des prévisions. La nette progression des résultats a, en effet, ému le PDG du groupe Tim Cook qui a rajouté une progression de 20% des ventes dans toutes les zones géographiques, notamment au Japon et en Chine.

De meilleurs résultats jamais présentés pour un 2e trimestre


Les résultats présentés mardi par le groupe américain Apple sont inédits. C’est ce qu’a déclaré le PDG d’Apple Tim Cook très heureux de rendre publics ces bons chiffres. Les résultats du bénéfice net et du chiffre d’affaires se sont montrés en haute progression dépassant même les attentes du marché. Le bénéfice net a évolué de 25,3% correspondant à 13,82 milliards de dollars et le chiffre d’affaires a bondi de 15,6% à 61,14 milliards de dollars. Des chiffres qui n’ont jamais été réalisés pour un 2e semestre. Ces résultats augurent donc des attentes optimistes pour le groupe Apple pour le 3e semestre décalé.

La chute des ventes, le point noir


Malgré ces bons résultats dont le groupe s’est largement félicité, le seul hic a été la chute des ventes d’iPhone. En effet, la marque à la pomme a vu ses ventes chuter en nette infériorité par rapport aux prévisions. Les analystes de la firme Factset attendaient près de 53 millions de dollars de bénéfices sur la vente d’iPhone, produit phare d’Apple. Celles-ci ont affiché comme résultats la somme de 52,217 millions de dollars. Il faut noter tout de même que malgré cette déception sur les résultats des ventes attendus, les ventes en volumes ont augmenté de 3% sur un an.

L’heure de faire plaisir aux actionnaires


Le groupe américain Apple a pris la décision de gâter ses actionnaires avec, en plus du nouveau programme de rachat d’actions estimées à100 milliards de dollars, une progression de 16% à 73 cents par action, de son dividende. Il reste juste à déterminer le calendrier du programme, car un programme en cours doit se terminer au 3e semestre. Un précède programme qui portait déjà sur la coquette somme de 210 milliards de dollars. Avec une telle stratégie, Apple compte ramener aux États-Unis, l’argent liquide qu’elle dispose à l’étranger.




Bruno Le Maire prépare de bonnes nouvelles pour les entreprises



Avec l’appel à l'épargne, la prochaine loi Pacte initié par Bruno Le Maire envisage de mettre sur pied bon nombre de mesures afin d’épauler l'activité des PME et TPE, dont l’abrogation de la limite de 20 employés ainsi que des devoirs y afférant.

La loi Pacte : un coup de pouce pour les entreprises


La loi Pacte n’est pas uniquement destinée à l'épargne de la population française. Elle s'intéresse aussi bien à la naissance qu’à l’évolution des petites entreprises. En France, Bruno Le Maire, le ministre français de l'Économie a annoncé dans un entretien accordé au Parisien-Aujourd'hui plusieurs dispositions dont le but est clair. Autrement dit, faire en sorte que les entreprises trop petites, fragiles et qui n’ont pas assez de mobilité puissent disposer des moyens propres pour grandir et pouvoir récompenser leurs employés, déclare le ministre. Ainsi, il sera facilité la réalisation d'entreprise. Pour créer une entreprise, le ministre français de l'Économie a souligné qu’il faut s’adresser auprès de sept guichets distincts. D’ici 2021, une plateforme unique en ligne sera disponible. Dans ce même ordre d’idées, le stage nécessaire à la création d'entreprises artisanales va aussi être supprimé. Concernant les annonces légales trop chères, chaque personne intéressée payera une somme fixée par forfait. Présentement, le coût de la création d’entreprises artisanales est de 1000 euros, avec une procédure d’un mois. Avec cette nouvelle loi, ce coût deviendra 250 euros pour une semaine, a déclaré Bruno Le Maire.

Les entreprises peuvent désormais recruter sans crainte


Ensuite, l’entreprise sera appelée à devenir grande, mais aussi et surtout à embaucher. De ce fait, le seuil de vingt employés ainsi que les obligations fiscales et sociales qui pèsent sur elle vont être supprimés. Toutefois, une exception est faite pour les obligations relatives à l'emploi de personnes handicapées, souligne le ministre. Celui-ci ajoute que les autres obligations vont, cependant, être annulées et l'État s’en chargera, pour un montant total de 500 millions d'euros. En outre, les entreprises vont devoir désormais dépasser le cap des 10 ou 50 employés durant cinq années d’affilées afin que les obligations sociales et fiscales commencent à s’imposer, a précisé le ministre. Toujours selon lui, cela permettrait à ces entreprises de recevoir des commandes additionnelles et de recruter sans crainte au futur.

Des mesures saluées par les organisations patronales


Par communiqué, la Confédération des petites et moyennes entreprises (CPME) manifeste sa satisfaction à propos de ces annonces. En fait, celles-ci constituent la réponse à une très ancienne demande de la CPME. Cette dernière accuse depuis longtemps le plafonnement de ces limites qui ne sont rien d’autre qu’un frein à la croissance des entreprises. D’après la Confédération patronale, elles restent favorables au développement de moyennes entreprises. Selon cette organisation, 80 obligations administratives demeurent liées à la limite de 50 employés. Donc, ce n'est pas par hasard s'il y a 2,4 fois davantage d'entreprises avec 49 salariés plutôt que 51 !, précise-t-elle. En somme, toutes ces mesures prévues par la loi Pacte sont estimées à 1,2 milliard d'euros. Bercy prévoit de financer cette somme à partir de 2019 grâce aux faites sur les 140 milliards d'euros dédiées aux entreprises qui ont besoin d’aide.