Même si la Barclays a réussi en ce premier trimestre à
réaliser un bénéfice qui est pratiquement le double que celui de l’exercice
précédent à cette même période, il faut toutefois souligner que certains de ses
secteurs d’activité ne se comportent pas comme on pouvait l’espérer. C’est le
cas de son secteur de l’investissement qui n’a pas su s’accrocher à la forte
augmentation de la demande des marchés obligataires. Ces « adversaires » par
contre, du côté des institutions américaines, en ont profité de prendre de
l’avance.
Des revenus perçus froidement par les analystes
Les résultats enregistrés par la Barclays en ce premier
trimestre ont été froidement perçus par les analystes du marché financier. Son
bénéfice s’est tout de même présenté à 1,7 milliards de livres sterling, soit
environ 2,01 milliards d’euros. Il reste toutefois supérieur à celui que certains
autres analystes prévoyaient. Il représente quasiment un chiffre en net
doublement, par rapport au 1,46 milliards de livres sterling réalisé l’année
passée et à cette même période. Les analystes perçoivent timidement ces
chiffres car dans le même temps, aux USA, les banques de la Wall Street ont
fait beaucoup mieux.
Ces banques américaines ont connu une nette augmentation de
plus de 21% sur tous leurs secteurs liés à l’obligataire. Il faudrait rappeler
que les différentes élections sur le vieux continent, notamment en France, ont
fortement contribué à ces belles performances aux Etats-Unis. De l’autre côté,
la banque britannique, tout comme sa consœur allemande, n’ont pas su faire
mieux dans ce domaine. On enregistre
une compression à 1,35 milliard de livres sterlings (soit une baisse de 4%).
Dans toute l’Europe, la Barclays affiche la plus grande baisse de ce secteur, à
7h45, son action reculait de 4,3% (214,24 pence).
De bons signes affichés dans d’autres secteurs
Si ce volet des activités
de la banque n’a pas connu un très succès en ce premier trimestre, il
n’en demeure pas moins que d’autres par contre aient affichés de bons signes.
Il s’agit notamment de ceux afférents aux cartes de crédits, ou encore au
Conseil pour ne citer que ceux-là. Au sein du Royaume, la banque affiche de
très bonnes perspectives pour l’avenir. Elle est évoqué la nécessité de créer
d’ici trois ans, 1.000 nouveaux postes dans ses activités liées à
l’informatique. Sans compter que dans les moins très proches, 1.000 postes
seront préalablement créés. Ces prévisions relèvent notamment de la bonne
performance qui a été enregistrée dans le Royaume toujours, environs 708
millions de livres sterlings pour ce premier trimestre.
Le Directeur Général de la banque, Jes Staley, s’est toutefois félicité de la qualité des
résultats de ce premier trimestre qu’il qualifie de solides. Reste toutefois
une éventualité pour ce dernier de perdre son poste à l’issue de certains
examens actuellement en cours au sein du Royaume et aux USA aussi. Ces derniers
font suite à une tentative de sa part à vouloir déceler au sein de
l’entreprise, un éventuel donneur d’alerte. On retiendra aussi au passage que
la banque fait toujours à certaines difficultés relatives à ses fonds propres
notamment.