Lumière sur Steve Ballmer, lieutenant tonitruant de Bill Gates

Steve Ballmer est à la tête de Microsoft depuis 2000 après le retrait de son fondateur, Bill Gates.

Wolfgang Schreiber, PDG de Bugatti, et la persistance du luxe automobile français

Bugatti reste une référence dans le monde de l'automobile. Auréolée par plus de 10 000 victoires en course, un record jamais égalé, cette firme tricolore basée à Molsheim, en Alsace, incarne aujourd'hui encore cet esprit de sportivité et de faste hérités de son flamboyant passé.

L'efficacité énergétique selon Gilles Schnepp, PDG de Legrand

Legrand est un acteur important dans la domotique et les équipements électriques des bâtiments.

Yahoo! et la croissance externe à marche forcée

Pour la première fois depuis deux ans, l’entreprise californienne devance son grand rival Google.

Alain Pons et les ambitions de Deloitte

L’arrivée d’Alain Pons à la présidence de la direction générale de Deloitte France en juin 2010 a changé les perspectives du très réputé cabinet d’audit.

vendredi 21 octobre 2016

Accorder plus d’autonomie à la SNCF : la question de certains députés



Pour venir en aide à la société endettée (50 milliards d’euros environ), la réforme ferroviaire datant de deux ans est remise en cause par deux députés qui souhaitent une révision de celle-ci. Par ailleurs, ils parlent également de la création possible de l’« eurovignette » pour la région.

Les raison de cette situation

Afin de remettre à jour la SNCF, Bertrand Pancher et Gilles Savary (députés de l’UDI et du PS) collaboraient en 2014 dans la réforme et désormais travaillent à des suggestions nouvelles de modernisation de l’agence. En conclusion de leur réflexion, ils proposent une plus grande indépendance de la plateforme des décisions politiques et la création de « l’eurovignette » liée à une régionalisation dans le but de combler le vide laissé par l’écotaxe dans le financement du système de transport.

Avec la satisfaction ressentie dans l’ouvrage de cette réforme (votée en aout 2014, actif en début d’année 2015) selon les députés concernés, elle a permis la création des deux Epic (établissement public à caractère industriel et commercial): SNCF Réseau pour contrôler le réseau ferroviaire ainsi que SNCF Mobilités, les deux étant placés sous le contrôle de SNCF. Cependant les députés pensent qu’il reste à accompagner l’effort en préparant la venue de nouveaux concurrents et en contrôlant l’endettement.

« L’eurovignette » en question 

D’un côté, les deux hommes politiques parlent de faire de SNCF Mobilités une société anonyme à capital entièrement publique. L’entreprise deviendrait bien plus indépendante en définissant de nouvelles stratégies, coupant tout lien avec la nouvelle conjecture politique dans l’opinion de Gilles Savary qui a fait face à la presse. Il explicite : si le directeur de Belfort (Alstrom) déclare fermer l’entreprise, le gouvernement contacte le Président de la SNCF, Mr Pepy, pour qu’il commande des rames de trains TGV ; même sans en avoir le besoin, mais juste pour répondre à la décision reçue.

D’un autre, il faudrait programmer en prévision des financements du système ferroviaire et conserver un certain taux de financements publics en calcul des dettes contractées. Bertrand Pancher affirme qu’il ne faudrait pas soumettre la politique financière au mouvement politique. L’endettement de SNCF Mobilité et Réseau serait de 8.2 et 40.8 milliards d’euros. Ils ne s’arrêtent pas au rejet de l’écotaxe, il demande la sécurisation des fonds de l’AFITF (agence de financement des infrastructures de transport de France) ou simplement « eurovignette »

L’apport de Mitsubishi à l’alliance Renault-Nissan



Mitsubishi vient de préciser que Carlos Ghosn, PDG de Renault et Nissan occupera le poste de président. Cette nomination interviendra au mois de décembre. Avec MMC, l’alliance Renault-Nissan pourrait avoir de beaux jours devant elle.

Une arrivée prometteuse pour l’alliance Renault-Nissan

Avec cette alliance, les ventes annuelles dépasseront 9,5 millions d’unités annuelles. Le constructeur allemand Volkswagen fut le premier à vendre 5,12 millions de véhicules de ses douze marques au premier semestre 2016. Il est suivi de Toyota qui avec ses labels Daihatsu, Hino et Lexus a écoulé 4,99 millions de voitures. Cette firme japonaise a occupé la tête du classement de 2008 à 2010 puis de 2012 à 2015. General Motors (GM) se place en troisième position avec un chiffre de 4,76 millions de véhicules vendus. L’association Nissan et Renault sans MMC pouvait prendre la quatrième place, car chacun a respectivement vendu au premier semestre 1,57 million et 2,74 millions de véhicules (le tout faisant 4,31 millions).

Ce nouveau partenariat permettra de consolider l’Alliance Renault-Nissan qui a sous son contrôle Avtovaz qui est leader de la construction automobile en Russie. En mai dernier, Carlos Ghosn avait précisé que les deux partenaires seront séparés et que la prise de participation aura bel et bien lieu. Pour ce qui est du tiers des membres du conseil d’administration de Mitsubishi Motors, ils pourront être désignés par Nissan. Après la transaction, les différentes sociétés de Mitsubishi à savoir Tokyo-Mitsubishi UFJ, Bank of Tokyo-Mitsubishi Heavy Industries et Mitsubishi Corp ne posséderont que 17% du capital de MMC, contrairement au 34% qu’elles avaient.


Les nombreuses difficultés de Mitsubishi

Mitsubishi a connu de nombreuses difficultés ces derniers temps. En 2000, il avait été confronté à un problème lié au rappel non effectué. Ce qui constituait un manquement à la loi japonaise. Après cela, il y a eu le retrait de l’alliance Daimler-Chrysler à qui Mitsubishi s’était lié par la suite et qui avait pris une participation de contrôle. Il fut sauvé par ses partenaires. Ensuite, il s’est tourné vers PSA pour nouer une association industrielle. Une alliance capitalistique était même envisagée, mais il était difficile au constructeur automobile français de prendre la participation.

La situation fut chaotique, mais MMC arrive tout de même à gérer avec des économies sur les investissements. Au mois d’avril passé, la capitalisation boursière de MMC avait connu une chute vertigineuse de 45%. Pour cause, il avait reconnu n’avoir pas dit la vérité sur les consommations de quatre de ses semi-véhicules écoulés au Japon. En effet, il utilisait la marque Nissan pour vendre deux de ses véhicules. Et d’après les analystes, le montant de l’indemnisation des clients tournerait autour de 800 et 900 millions d’euros.

lundi 10 octobre 2016

Samsung Electronics va gagner plus que prévu avec une hausse imprévue de son bénéfice prévisionnel

Le leader mondial des smartphones Samsung Electronics va terminer son troisième trimestre 2016 avec une hausse de son bénéfice prévisionnel. Cette hausse est en deçà des prévisions faites par les analystes financiers mais démontre que le retrait du Galaxy Note 7 sur le marché a été amorti par la vente des puces et des écrans. Ce vendredi le géant sud-coréen a tenu à notifier dans un avis boursier qu’au sortir du troisième trimestre (juillet-septembre) Samsung fera 7.800 milliards de wons de résultat d’exploitation au lieu des 7.400 milliards de wons.

Des résultats approximatifs à éclaircir par Samsung

En dépit de la hausse du résultat opérationnel de Samsung Electronics le chiffre d’affaires de la maison a connu à la même période un recul de 5,2% toujours d’après les premières estimations. Le géant sud-coréen de l’électronique cependant n’a fait que résumer les points importants lors du communiqué de l’avis boursier préférant garder secrets les détails des résultats ainsi que les conséquences du rappel du Galaxy Note 7 jusqu’en fin octobre. En outre, au-delà des résultats opérationnels sur le troisième trimestre le groupe sud-coréen est plus attendu sur la question de sa restructuration émise par le fonds spéculatif américain Elliott Management. 

Ce dernier veut que Samsung soit affecté d’une rétribution spéciale de 30.000 milliards de wons car pour le fond spéculatif sa valeur est minimisée en Bourse. Face à ses remarques d’Elliot Management le géant sud-coréen a déclaré ce jeudi qu’il se pencherait sur la question ce qui occasionnant une progression de son titre de 4,45%. Si l’on fait la somme des hausses depuis le début de l’année le géant de l’électronique porte la progression de sa valeur autour de 35%.

Un point de chute pour Samsung Electronics

Suite à la défaillance de batterie sur les Galaxy Note 7 Samsung à procéder à un rappel de 2,5 millions d’appareils en septembre. Ainsi beaucoup d’analystes étaient obligés de rectifier leur étude concernant le résultat opérationnel du  troisième trimestre pour estimer une perte 1000 milliards de wons au niveau du département mobile. 

Cependant, ces analystes ont quand même pu observer une augmentation de la vente des composants de la maison qui par la même occasion ont rendu le rappel des Galaxy Note 7 moins dramatique sur le résultat de l’entreprise. En effet, Samsung a pu supporter  le rappel des Galaxy avec la forte demande des puces mémoires utilisées par les producteurs de smartphones comme Apple ce qui se traduit par un record de son bénéfice opérationnel en quatre trimestres.

Amazon inquiète les distributeurs français du fait de l’élargissement de sa logistique

Le géant américain de la vente en ligne Amazon ne cesse d’étendre ses tentacules sur le sol français au point d’inquiéter les entreprises locales de distribution. Ce mercredi 5 octobre, le groupe américain a annoncé le démarrage à Amiens d’un nouveau centre de distribution pour septembre 2017, parallèlement la société va démarrer une nouvelle activité sur son centre de distribution à Lauwin-Planque. Par la voix du directeur des opérations d’Amazon France, Ronan Bolé, le géant de la distribution compte faire de son centre d’Amiens le principal dépôt de l’entreprise sur le sol français avec une surface de 107000 m². Les deux zones réunies créeront à terme la création de 1250 emplois en CDI qui rejoindront les 1000 emplois annoncés ce 9 septembre passé.

Des clients de plus en plus nombreux en France

En Europe, Amazon détient 32 sites logistiques éparpillés sur le continent et la France avec la mise en service du site d’Amiens se retrouvera avec 5 sites. La dernière acquisition sur Amiens qui démarrera dans un an va recevoir à proximité un plateau de 30000 m² qui va permettre de répartir les différents paquets conformément à leur lieu de destination. Selon le directeur des opérations d’Amazon France, ce réaménagement sur le site d’Amiens s’il est concluant pourra s’étendre vers les autres sites. 

Ces politiques de développement d’Amazon dans le sol français répondent aux besoins de satisfaire une clientèle de plus en plus nombreuse. En effet, le géant américain qui détient déjà plus de 200 millions de références veut élargir ce nombre et proposer plus d’options aux clients de son programme de livraison « Expédié par Amazon » bien prisée par les entreprises indépendantes. En effet, beaucoup d’artisans français ont fait confiance au service d’Amazon avec une bonne représentation dans Amazon Handmade, un programme commencé depuis 2015 aux États-Unis.

Une présence qui dérange

Le déploiement progressif d’Amazon sur le sol français fait grincer les dents de certains acteurs du secteur jadis détenteur du monopole de la distribution. Déjà en juin une protestation s’était fait entendre par ces acteurs qui jugeaient le nouveau service de livraison d’Amazon Prime Now comme un élément qui qui risque de fragiliser le commerce de proximité dans la capitale française. Le maire de la ville Anne Hidalgo pour appuyer les protestataires accuse Amazon avec son service de livraison Prime Now de passer outre les conventions à la concurrence. 

Le directeur des opérations d’Amazon en France Mr Bolé a essayé de baisser la tension en développant sur le fait que Prime Now est un service indépendamment, détaché de l’ensemble des structures logistiques. Même avec les déclarations de Mr Bolé, les protestataires campent sur leur position et se montrent face à l’évaluation de la situation. Cependant, les acteurs historiques du secteur au-delà de leur mécontentement s’activent pour faire face à l’avancée d’Amazon. Ainsi, Casino sous l’impulsion de l’ensemble de ses moyens en France tentera de renverser la tendance avec son site e-commerce Cdiscount.

lundi 3 octobre 2016

Bientôt le Cloud d’Amazon en France

Le géant américain de la vente en ligne Amazon, bien installé dans le secteur du cloud computing depuis 2006 vient de faire ce jeudi 29 septembre un communiqué où il promet dans un futur proche l’installation  de sa filiale Amazon Web Services (AWS) en France. Ce choix de créer une région dans l’Hexagone permet au géant américain de mieux satisfaire ses clients en se dotant d’une plus grande performance de ses services avec la mise en place de centres data.

La France, un choix  stratégique

Le géant américain en prenant l’option d’installer sa filiale en France se donne par l’occasion une avance considérable sur ses deux concurrents directs Microsoft et Google encore absents du marché français. Ce choix a encore ses raisons d’être à l’instant où plus de 1000 entreprises françaises font confiance à AWS. 

Depuis sa création en 2006 le Cloud d’Amazon ne cesse de s’affirmer dans le marché des Cloud. Avec la création de trois centres sur le sol français l’entreprise pourra mieux gérer les flux des entreprises françaises gagnant par la même occasion une plus grande rapidité d’exécution au plus grand bonheur des industriels.

Une plus grande ouverture                              

Cette implantation d’Amazon Web Services sur le sol français révèle le vœu du géant américain du commerce en ligne de mieux internationaliser ses services. En effet, la plateforme d’AWS est en pleine expansion avec déjà 13 régions avec 2 Européennes, mais Amazon promet d’étendre ce nombre fin 2016 pour mieux faire face à la dure concurrence qui sévit dans le secteur incarné par Google et Microsoft. 

À eux trois ils représentent la plus grande part du marché du cloud estimé en 2015 à hauteur de 23 milliards de dollars, un chiffre toujours en hausse selon des analystes avertis du milieu. Ainsi chaque partie essaie de se tailler la plus grande part du marché et n’hésite pas à débloquer de gros investissements qui leur permettront de mieux se déployer comme le cas d’Amazon en Europe avec comme porte d’entrée la France.

Toujours plus de profit               

Avec tous les investissements consentis par le géant américain du commerce en ligne, l’Amazon Web Services s’est taillé 31% du marché mondial à la fin du 1er semestre 2016. Par la même occasion il dépasse ses concurrents directs que sont Microsoft, IBM et Google qui pointent avec respectivement 11%, 8% et 5%. 

La filiale a fait en 2015 un chiffre d’affaires de 7,1 milliards d’euros, une forte hausse de 70% par rapport à 2014. Loin d’en rester là, Amazon avec AWS s’attend toujours à étendre ses services dans l’optique de distancer ses concurrents très actifs durant ces deux ans.

Huawei pourrait quitter Google pour s'associer à Tizen

Aujourd’hui, le monde connait une évolution remarquable avec l’intelligence artificielle. Cette dernière se voit partout même au niveau des montres. Dans ce milieu, il y a une forte implantation des géants du high-tech comme Google. Ce dernier risquerait même de voir sa collaboration avec Huawei prendre fin pour défaut de collaboration. Et l’heureux gagnant d’une telle situation pourrait être Tizen.

Une rupture pour défaut de collaboration

Dans le secteur des montres connectées, WatchOs pointe en tête du classement pour le deuxième trimestre de 2016 suivis d’Android Wear. C’est ce qui ressort des derniers chiffres du cabinet Strategy Analytics. La marche est fermée par Tizen qui voit ses parts de marché accroître considérablement. Mais selon Korean Herald, Huawei envisagerait de quitter Google pour nouer une alliance avec le système de Samsung. Ce qui constituerait un grand atout pour Tizen.
Toujours selon le quotidien coréen, Huawei reproche au leader des recherches en ligne de ne pas être très coopératif. En effet, ce défaut de collaboration a poussé la marque chinoise à s’orienter vers un autre OS. Et il pourrait s’agir de celui développé par Samsung. Ce dernier serait par ailleurs disposé à collaborer entièrement avec Huawei afin de lui apporter une version de Tizen qui lui conviendrait parfaitement.

Faire connaitre Tizen avec une éventuelle association

Cela fait plusieurs années que Samsung tente de percer dans le milieu des montres connectées. Mais face aux deux géants du high-tech à savoir Google et Apple, les choses deviennent difficiles. Toutefois, si Huwaei venait à se séparer d’Android Wear pour choisir Tizen, Samsung pourrait en tirer un gros coup. Cela lui permettrait de mieux faire connaitre son OS à travers le monde.
Toutefois, il est toujours possible que cette alliance ne voit pas le jour, car Tizen est un projet open source. Il y a même eu un porte-parole de Samsung qui a affirmé qu’il n’avait pas obtenu une demande officielle de collaboration de la part de Huawei. Il paraîtrait même que ce dernier serait en train de développer son propre OS en interne en s’associant avec Abigail Body qui était designer chez Apple et d’anciens ingénieurs de Nokia.


L’hypothèse qui pourrait faire mal à Google serait plutôt une alliance entre Samsung et Huawei dans le secteur des smartphones. Mais une éventuelle association entre ces deux entreprises sur le marché des montres connectées risque de ne pas inquiéter le géant de la recherche en ligne qu’est Google.