A l'occasion du show Hello d'Orange au cours duquel le PDG
de l'opérateur, Stéphane Richard, a présenté les nouveautés de la rentrée, que
savons-nous de ce patron présent sur tous les fronts d'un secteur hautement
concurrentiel ?
L'annonce qui a fait le plus de bruit lors du Show Hello a sans doute été la prochaine disponibilité (en novembre 2014) de la plateforme de vidéos à la demande Netflix pour les clients Orange. C'est une des réponses que le patron d'Orange va apporter face à la nouvelle configuration du marché où SFR et Numericable, une fois rapprochés, constitueront le principal concurrent de l'opérateur.
Stéphane
Richard a eu 53 ans en août dernier. Diplômé d'HEC et de l'ENA, il a d'abord
exercé en tant qu'inspecteur des finances. C'est en 1991 qu'il intègre le
cabinet de Dominique Strauss-Kahn, alors ministre délégué à l'Industrie et au
Commerce extérieur, en tant que conseiller technique. Il y restera un an et
sera embauché en 1992 à la Compagnie générale, alors dirigée par Jean-Marie
Messier. En 1997, il en est nommé directeur adjoint et, à partir de 2003, il
devient directeur général adjoint de Veolia Environnement et de Veolia
Transport (qui s'appelait Connex à l'époque). En 2007, il retourne dans le
public comme directeur de cabinet de Jean-Louis Borloo, ministre de l'Economie,
des Finances et de l'Emploi. Christine Largarde, qui succède à Jean-Louis
Borloo, gardera Stéphane Richard à ses côtés.
En 2009, Stéphane Richard est nommé directeur à l'international de France Télécom et devient rapidement directeur général adjoint. En février 2011, il est nommé PDG. Rappelons que l'année 2009 est une année noire pour France Télécom où plusieurs suicides de salariés déstabilisent le PDG de l'époque Didier Lombard. A la fois adulé par certains journalistes pour ses compétences et critiqué par d'autres pour des manquements à la déontologie (il a été rattrapé par le dossier Tapie-Crédit Lyonnais en tant qu'ancien directeur de cabinet de Jean-Louis Borloo puis de Christine Lagarde, à Bercy, au moment où fut décidé le fameux arbitrage), Stéphane Richard ne laisse pas indifférent.
En 2009, Stéphane Richard est nommé directeur à l'international de France Télécom et devient rapidement directeur général adjoint. En février 2011, il est nommé PDG. Rappelons que l'année 2009 est une année noire pour France Télécom où plusieurs suicides de salariés déstabilisent le PDG de l'époque Didier Lombard. A la fois adulé par certains journalistes pour ses compétences et critiqué par d'autres pour des manquements à la déontologie (il a été rattrapé par le dossier Tapie-Crédit Lyonnais en tant qu'ancien directeur de cabinet de Jean-Louis Borloo puis de Christine Lagarde, à Bercy, au moment où fut décidé le fameux arbitrage), Stéphane Richard ne laisse pas indifférent.
A la tête d'Orange, Stéphane Richard a touché une
rémunération globale de 1 188 811 euros en 2013, figurant à la 80ème position
des patrons du SBF 120 les mieux payés. En avril 2014, le conseil d'administration d'Orange a voté pour
la reconduction de Stéphane Richard à la tête du groupe.