"L’ascension fulgurante de Matooma
illustre la vitalité du marché. Après seulement 20 mois d’existence, Matooma a
tout de la « success story à la française ».
Avec plus de 600 clients qui lui font confiance dans les domaines de la
santé, de l’énergie, de l’industrie et de la sécurité et 30 partenaires
industriels, Matooma a réalisé en 2013 un chiffre d’affaires de 1 000 000
d’euros et un résultat net positif." En juin 2014, France
Info résumait ainsi le parcours de la très
jeune société Matooma créée en 2012 et donnait la parole à son créateur et
président Frédéric Salles, 38 ans, ex-consultant pour IBM dans les systèmes
collaboratifs, puis responsable du segment SIM chez SFR.
Son idée, la création d’une carte SIM
universelle, multi-réseaux la « Matoocard » qui scanne lors de son
installation tous les réseaux d’opérateurs et permet ainsi aux objets
connectés, du type alarmes, téléassistance, ou conteneurs de poubelles, de communiquer
en permanence avec des serveurs à distance.
A chaque instant et partout, en France
ou en Europe, elle s’appuie sur deux éléments la qualité et la puissance du
réseau ce qui garantie la sécurité et la continuité de service. Autres attraits
la simplicité de gestion et d’installation en temps quasi immédiat. Un
véritable atout pour les objets
communicants gérés à distance.
BNP Paribas, Hager, Legrand Securitas,
Mondial Assistance, Plastic Omnium, sont quelques-uns des nombreux clients de
Matooma dont le nom signifie « machine to machine ». Aujourd’hui l’entreprise
basée à Montpellier compte 15 salariés et a devant elle un marché exponentiel.
Frédéric Salles indique sur le site Les
Objets connectés que « Le marché français représente
6,5 M d’applications qui utilisent des cartes sims pour communiquer » et
il estime que « ce marché génère entre 10 et 15% de croissance par an et nous
avons pour ambition de réaliser 30% des nouvelles ventes qui vont se faire en
2014. »
Une étude du cabinet américain McKinsey
évalue à 2 700 milliards de dollars la création de richesse de ce secteur d’ici
2025. Preuve de sa vitalité la société a levé sans problème début 2014 plus
d’un million d’euros auprès de trois fonds du Languedoc-Roussillon, un apport
de capitaux que le fondateur et actionnaire majoritaire a voulu limité aux
besoins réels et pour garder la maîtrise de
la société (Les
Echos), mais qui
va lui permettre de se développer en France mais aussi à l’international en
Allemagne, en Angleterre, en Espagne et en Suisse.