vendredi 3 octobre 2014

Frédéric Salles créateur de Matooma et de la Matoocard

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"L’ascension fulgurante de Matooma illustre la vitalité du marché. Après seulement 20 mois d’existence, Matooma a tout de la « success story à la française ».  Avec plus de 600 clients qui lui font confiance dans les domaines de la santé, de l’énergie, de l’industrie et de la sécurité et 30 partenaires industriels, Matooma a réalisé en 2013 un chiffre d’affaires de 1 000 000 d’euros et un résultat net positif." En juin 2014, France Info résumait ainsi le parcours de la très jeune société Matooma créée en 2012 et donnait la parole à son créateur et président Frédéric Salles, 38 ans, ex-consultant pour IBM dans les systèmes collaboratifs, puis responsable du segment SIM chez SFR.

Son idée, la création d’une carte SIM universelle, multi-réseaux la « Matoocard » qui scanne lors de son installation tous les réseaux d’opérateurs et permet ainsi aux objets connectés, du type alarmes, téléassistance, ou conteneurs de poubelles, de communiquer en permanence avec des serveurs à distance.
A chaque instant et partout, en France ou en Europe, elle s’appuie sur deux éléments la qualité et la puissance du réseau ce qui garantie la sécurité et la continuité de service. Autres attraits la simplicité de gestion et d’installation en temps quasi immédiat. Un véritable atout  pour les objets communicants gérés à distance.



BNP Paribas, Hager, Legrand Securitas, Mondial Assistance, Plastic Omnium, sont quelques-uns des nombreux clients de Matooma dont le nom signifie « machine to machine ». Aujourd’hui l’entreprise basée à Montpellier compte 15 salariés et a devant elle un marché exponentiel. Frédéric Salles indique sur le site Les Objets connectés que « Le marché français représente 6,5 M d’applications qui utilisent des cartes sims pour communiquer » et il estime que « ce marché génère entre 10 et 15% de croissance par an et nous avons pour ambition de réaliser 30% des nouvelles ventes qui vont se faire en 2014. »

Une étude du cabinet américain McKinsey évalue à 2 700 milliards de dollars la création de richesse de ce secteur d’ici 2025. Preuve de sa vitalité la société a levé sans problème début 2014 plus d’un million d’euros auprès de trois fonds du Languedoc-Roussillon, un apport de capitaux que le fondateur et actionnaire majoritaire a voulu limité aux besoins réels et  pour garder la maîtrise de la société (Les Echos), mais qui va lui permettre de se développer en France mais aussi à l’international en Allemagne, en Angleterre, en Espagne et en Suisse.