Lumière sur Steve Ballmer, lieutenant tonitruant de Bill Gates
Steve Ballmer est à la tête de Microsoft depuis 2000 après le retrait de son fondateur, Bill Gates.
Wolfgang Schreiber, PDG de Bugatti, et la persistance du luxe automobile français
Bugatti reste une référence dans le monde de l'automobile. Auréolée par plus de 10 000 victoires en course, un record jamais égalé, cette firme tricolore basée à Molsheim, en Alsace, incarne aujourd'hui encore cet esprit de sportivité et de faste hérités de son flamboyant passé.
L'efficacité énergétique selon Gilles Schnepp, PDG de Legrand
Legrand est un acteur important dans la domotique et les équipements électriques des bâtiments.
Yahoo! et la croissance externe à marche forcée
Pour la première fois depuis deux ans, l’entreprise californienne devance son grand rival Google.
Alain Pons et les ambitions de Deloitte
L’arrivée d’Alain Pons à la présidence de la direction générale de Deloitte France en juin 2010 a changé les perspectives du très réputé cabinet d’audit.
vendredi 31 octobre 2014
Serge Kampf : discrétion et passions
04:00:00
Capgemini, rugby, Serge Kampf
-->
La sortie du "Serge Kampf, le plus secret des patrons
français" est l'occasion d'en savoir un peu plus sur le fondateur de
Capgemini, l'un des groupes leaders en services informatiques.
Serge Kampf, patron français d'origine suisse, licencié en
droit et en économie, a eu 80 ans cette année. Malgré sa discrétion sur la
scène du patronat français, il est connu pour avoir créé avec trois collègues
la Sogeti, en 1967, à Grenoble. Il n'avait à l'époque que 30 ans et avait pour
ambition de dépasser IBM. Et c'est en prenant une dimension internationale que
l'entreprise devient Capgemini, une multinationale qui sera cotée au CAC 40. Le
livre qui lui est consacré raconte la trajectoire de ce fils de militaire qui, après
bien des péripéties, verra les effectifs de son entreprise passer de 3 à 140
000 personnes dans le monde".
En plus de s'être dédié à son groupe, Serge Kampf est
peut-être plus connu pour ses valeurs et sa passion pour le rugby. Vice-président
des Barbarians et actionnaire de plusieurs clubs français (Biarritz Olympique
et Grenoble), il est toujours l’un des principaux mécènes de « l’Ovalie ». Une
tribune du Parc des sports d'Aguiléra de Biarritz porte d'ailleurs son nom. En
octobre, pour fêter ses 80 ans, Serge Kampf a organisé une fête grandiose de 5
jours au Brésil où il a invité la famille du rugby au grand complet.
D'après le classement des plus grandes fortunes publié
chaque année par le magazine Challenges, Serge Kampf se place au 241ème rang avec
245 M€ (contre 177 M€ en 2013). En septembre dernier, Serge Kampf, président du
conseil d'administration ainsi que le directeur financier adjoint Lucia Sinari
Thomas ont vendu des actions de la SSII. Serge Kampf a cédé le 15 septembre pour
580.236 euros d’actions à un prix unitaire de 58,02 euros. A noter que l'action Capgemini a progressé de 18% depuis
le début de l’année, de 27% sur un an et de 128% en trois ans (hors
dividendes).
En
mai 2012, Le Monde lui consacrait un article où il évoque son parcours et
indique : "J'ai hésité entre trois métiers :
conducteur de tramway, pilote de chasse et journaliste.". Il a finalement
fait le bon choix, celui de devenir un entrepreneur hors norme et à la success
story inspirante pour les générations futures.
Serge
Kampf : Le plus secret des grands patrons français / Tristan Gaston-Breton.
Tallandier, 2014.
vendredi 24 octobre 2014
Le discret Jean-Bernard Levy passe de Thalès à EDF
07:45:00
EDF, Jean-Bernard Levy, Thalès
François Hollande n'a pas reconduit Henri Proglio à la tête
d'EDF et lui a préféré Jean-Bernard Lévy, actuel PDG de Thalès. L'occasion de
revenir sur le riche parcours de ce polytechnicien aujourd'hui âgé de 59 ans.
Ce père de famille de quatre enfants est né dans la banlieue
parisienne, à Suresnes, a intégré l'école Polytechnique en 1973 et dans la
foulée l'école TélécomParisTech. C'est comme ingénieur à France Télécom qu'il
débute sa carrière, à Angers, en 1979 mais dès 1982, il y assumera des
responsabilités administratives, en tant que responsable de la gestion des
cadres supérieurs et des budgets de personnel, puis en tant qu'adjoint au chef
du service du personnel.
En 1986, il entre dans le milieu des cabinets ministériels,
intégrant celui de Gérard Longuet, à l'époque secrétaire d'état, puis ministre
délégué chargé des Postes et Télécommunications. Il fait alors office de
conseiller technique et évolue vers le poste de conseiller pour les affaires
internationales et industrielles. Pendant la période où le parti socialiste
revient au pouvoir, Jean-Bernard Levy fait une incursion à la direction des
satellites de télécommunication du groupe Matra-Hachette mais ils retourne
auprès de Gérard Longuet en 1993, ce dernier étant devenu ministre de
l'Industrie, des Postes et Télécommunication et du Commerce extérieur.
En 1994, il réapparait à la tête du groupe Matra-Hachette,
et devient PDG de Matra Communication en 1995, et jusqu'en 1998. Cette année
là, Jean-Bernard Levy change de secteur et s'oriente vers la finance. Il prend
la direction générale d'Oddo et Cie et en devient associé gérant en 2002. Puis
le dynamique patron part chez Vivendi où il prend la présidence du directoire
en 2005. C'est ensuite la direction de la filiale SFR qui lui revient en mars
2012, avant de quitter Vivendi en juin 2012, pour divergence avec le président
du conseil de surveillance, Jean-René Fourtou. En décembre de la même année, il
est nommé à la tête du groupe Thalès.
Cette carrière exemplaire lui a permis d'obtenir des
rémunérations élevées. En 2012 notamment, il a gagné 3,9 millions d'euros grâce
à son départ de Vivendi. Chez Thalès, sa rémunération était d'environ 1 million
d'euro. En 2012, toujours, il était le 5ème patron le mieux payé de France,
juste derrière un autre Lévy, Maurice Lévy, patron de Publicis. Enfin, d'après
le magazine Capital, Jean-Bernard Levy est passionné de musique et
particulièrement de piano ainsi que de romans policiers.
vendredi 17 octobre 2014
Carl Icahn, le retour
03:30:00
Carl Icahn
Pour Carl Icahn, Apple, la plus grande entreprise du monde,
n'est pas assez grande. L'investisseur activiste demande à Tim Cook, patron
d'Apple, d'accélérer ses rachats d'actions afin de soutenir son cours de
Bourse. Qui est cet homme d'affaires milliardaire qui se dit lutter contre la
passivité des PDG et qui est réputé pour ses passes d'armes avec la direction
des entreprises ?
Son nom complet est Carl Celian Icahn et il est né en 1936 à
New York. Cet homme d'affaires de 78 ans est milliardaire. Sa fortune, selon le
magazine américain Forbes, est évaluée à plus de 20 milliards de dollars.
Après des études à la prestigieuse université de Princeton
et à l'université de New York, il se lance dans les affaires et constitue sa
fortune dans les années 1980 où il passe pour être la "terreur de Wall
Street". A cette époque, comme beaucoup d'autres hommes d'affaires, il
spécule sur les junk bonds du financier Michael Milken. Cet épisode de sa vie a
d'ailleurs inspiré Oliver Stone pour le personnage de Gordon Gekko du film Wal
Street.
Aujourd'hui, Car Icahn est propriétaire de plusieurs
entreprises dont American Real Estate Partners, XO Communications et American
Railcar. Il possède également des parts dans de nombreuses autres sociétés
comme National Energy group, Hollywood Entertainment et Yahoo!. Très habile en
affaire, c'est un habitué des OPA hostiles et des raids contre les entreprises
qu'il convoite. En 2005, il prend une participation de 3,3% du capital de la
Time Warner et essaye de mener une partie des actionnaires contre le projet de
Richard Parsons (qui fut ensuite nommé PDF du groupe jusqu'en 2008). Cette
manoeuvre échoua mais n'a pas pour autant découragé Carl Icahn qui lance en
2006 une OPA à 10 milliards de dollars sur une entreprise de tabac
sud-coréenne.
Plus récemment, l'investisseur a jeté son dévolu sur le
loueur de voitures Hertz, en prenant fin août 2014, une participation de 8,48%
dans son capital, au moment même où l'entreprise est soupçonnée d'avoir fait de
graves erreurs comptables. Il a expliqué que les titres de Hertz étaient
sous-évalués a évoqué un "manque de confiance dans la direction" du
groupe. Il n'excluait pas d'ailleurs demander un siège au conseil
d'administration du groupe....
Les observateurs du monde des affaires affirment que
"Carl is back". Plus dynamique et féroce que jamais, il s'est attaqué
depuis 2012 à plus d'une dizaine de poids lourds de la bourse américaine. A qui
le tour ?
vendredi 10 octobre 2014
Stéphane Richard, pur produit du patron à la française
07:45:00
Orange, Stéphane Richard, Veolia
A l'occasion du show Hello d'Orange au cours duquel le PDG
de l'opérateur, Stéphane Richard, a présenté les nouveautés de la rentrée, que
savons-nous de ce patron présent sur tous les fronts d'un secteur hautement
concurrentiel ?
L'annonce qui a fait le plus de bruit lors du Show Hello a sans doute été la prochaine disponibilité (en novembre 2014) de la plateforme de vidéos à la demande Netflix pour les clients Orange. C'est une des réponses que le patron d'Orange va apporter face à la nouvelle configuration du marché où SFR et Numericable, une fois rapprochés, constitueront le principal concurrent de l'opérateur.
Stéphane
Richard a eu 53 ans en août dernier. Diplômé d'HEC et de l'ENA, il a d'abord
exercé en tant qu'inspecteur des finances. C'est en 1991 qu'il intègre le
cabinet de Dominique Strauss-Kahn, alors ministre délégué à l'Industrie et au
Commerce extérieur, en tant que conseiller technique. Il y restera un an et
sera embauché en 1992 à la Compagnie générale, alors dirigée par Jean-Marie
Messier. En 1997, il en est nommé directeur adjoint et, à partir de 2003, il
devient directeur général adjoint de Veolia Environnement et de Veolia
Transport (qui s'appelait Connex à l'époque). En 2007, il retourne dans le
public comme directeur de cabinet de Jean-Louis Borloo, ministre de l'Economie,
des Finances et de l'Emploi. Christine Largarde, qui succède à Jean-Louis
Borloo, gardera Stéphane Richard à ses côtés.
jeudi 9 octobre 2014
Complémentaires santé : la mutuelle SMI mise sur la qualité de service
16:12:00
Sur
le marché des complémentaires santé, cohabitent des acteurs de taille et de
nature très différentes, qui subissent actuellement d’importants
bouleversements liés aux évolutions économiques et législatives. Dans ce
contexte, la mutuelle SMI a fait le choix de se distinguer par un positionnement
orienté sur la qualité de service.
Un
ADN mutualiste
Fondée en 1926, SMI est une mutuelle qui
propose des contrats de complémentaires santé et de prévoyance. Elle est
notamment spécialisée dans les contrats collectifs sur-mesure, souscrits et
co-financés par les employeurs à destination de leurs salariés, qui
représentent aujourd’hui plus de 75% des cotisations qu’elle perçoit. Elle
accompagne ainsi ses clients dans l’élaboration de contrats adaptés à leurs
spécificités.
De ce fait, la qualité du conseil est un
impératif, et ce dès l’amont du processus, notamment dans un contexte
législatif complexe. « Nos équipes
cultivent une expertise qui nous permet d’accompagner efficacement les
professionnels dans le cadre de la mise en place de tels régimes de protection
sociale », explique Bertrand Da Ros, son directeur général. D’ailleurs,
« afin d’aider [les] dirigeants dans la
compréhension de la réglementation en vigueur et à venir, nous organisons
régulièrement des symposiums qui ont pour vocation de présenter ces dispositifs
réglementaires », précise-t-il.
Par ailleurs, en tant que mutuelle, SMI
est une organisation à but non lucratif dont tous les bénéfices sont mis en
réserve pour renforcer ses fonds propres et garantir aux adhérents ses
engagements dans la durée.
Assurer
la qualité des relations avec les adhérents
C’est dans cette optique que la mutuelle SMI
a mis en place en 1995 une plate-forme téléphonique d’interface avec ses
adhérents. A une époque où l’on cherchait surtout à comprimer les coûts générés
par les centres d’appel et où leur externalisation était monnaie courante,
l’entreprise a fait le choix d’internaliser ce service, considéré comme hautement
stratégique. Selon Bertrand Da Ros, c’est une exigence de performance
opérationnelle qui a dicté cette décision : il fallait proposer aux
adhérents « un suivi à la fois
réactif et au plus près de leurs besoins, le tout en leur donnant l’assurance
d’une parfaite confidentialité et d’une véritable expertise en matière de soins
de santé ».
Pour maintenir la qualité de ce service de
téléconseil à son plus haut niveau, la mutuelle a décidé, en complément de la
certification ISO9001 obtenue en 2010 pour le système de management de la qualité
de l’ensemble de ses processus, de le soumettre à un processus d’audit régulier
à travers un programme nommé Qualiscope. Deux types d’informations sont
recueillis et analysés dans ce cadre : la qualité « objective »
du service d’abord, qui se base sur des indicateurs clés de performance
mesurables (comme la durée de mise en relation), ainsi que sur l’évaluation
issue des résultats d’appels « tests » passés par le cabinet d’audit.
D’autre part, est évaluée la qualité telle qu’elle est perçue par les adhérents,
grâce à des enquêtes de satisfaction détaillées qui s’intéressent à des
critères comme la compréhension des besoins, la qualité des réponses ou encore
la courtoisie. Les derniers chiffres obtenus par SMI lui permettent d’afficher de
très bons résultats : les notes globales sur ces deux aspects se situent
entre 8 et 9 sur 10.
Mais l’intérêt d’une démarche comme
Qualiscope est justement de ne pas se contenter d’un résultat ponctuel, aussi
satisfaisant soit-il. L’audit ainsi réalisé est en effet régulier (les rapports
sont trimestriels) et permet de repérer, en continu, les points forts, mais
aussi les points à améliorer. Si la démarche est exigeante, les bénéfices à en
tirer pour la qualité du conseil et du service sont bien réels. Il faut
d’ailleurs noter que cette posture répond à une tendance de fond bien visible :
les consommateurs cherchent désormais une expérience client de meilleure
qualité. Le dernier baromètre de la relation client indiquait ainsi que 72% des
français étaient prêts à payer plus cher s’ils avaient l’assurance d’obtenir un
service de meilleure qualité (*).
Une
expertise reconnue sur les contrats collectifs
La stratégie de la Mutuelle SMI de miser
sur la qualité du conseil lui a permis de se positionner comme un acteur de
référence sur le marché. Fin 2013, elle a ainsi pu rejoindre la SGAM Covéa, un
important regroupement d’assurances mutualistes. Lequel avait alors déclaré, par
la voix de son président Thierry Derez, que « l’affiliation de SMI à la SGAM [venait] conforter la capacité de Covea
à se positionner comme un acteur significatif en santé et prévoyance collective ».
Le positionnement comme l’expertise de
SMI sont effectivement des atouts précieux dans le contexte législatif actuel,
marqué par les effets de la loi sur la sécurisation de l’emploi. Celle-ci imposera
dès le 1er janvier 2016 à toutes les entreprises de souscrire à une
complémentaire santé qu’elles devront proposer à leurs employés. Une révolution
du secteur de la prévoyance collective est donc à anticiper, avec toutes les
incertitudes et risques que cela induit : positionnement des complémentaires
santé (et des sur-complémentaires) par rapport à la protection minimale de la
Sécurité Sociale, choix des acteurs du secteur par les entreprises et les
branches sectorielles, transformation de la structure du marché… Et ces défis
auxquels devront faire face les assureurs santé ne seront pas sans conséquence
sur le système français tout entier de l’accès aux soins.
vendredi 3 octobre 2014
Frédéric Salles créateur de Matooma et de la Matoocard
08:46:00
Frédéric salles, matoocard, matooma
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"L’ascension fulgurante de Matooma
illustre la vitalité du marché. Après seulement 20 mois d’existence, Matooma a
tout de la « success story à la française ».
Avec plus de 600 clients qui lui font confiance dans les domaines de la
santé, de l’énergie, de l’industrie et de la sécurité et 30 partenaires
industriels, Matooma a réalisé en 2013 un chiffre d’affaires de 1 000 000
d’euros et un résultat net positif." En juin 2014, France
Info résumait ainsi le parcours de la très
jeune société Matooma créée en 2012 et donnait la parole à son créateur et
président Frédéric Salles, 38 ans, ex-consultant pour IBM dans les systèmes
collaboratifs, puis responsable du segment SIM chez SFR.
Son idée, la création d’une carte SIM
universelle, multi-réseaux la « Matoocard » qui scanne lors de son
installation tous les réseaux d’opérateurs et permet ainsi aux objets
connectés, du type alarmes, téléassistance, ou conteneurs de poubelles, de communiquer
en permanence avec des serveurs à distance.
A chaque instant et partout, en France
ou en Europe, elle s’appuie sur deux éléments la qualité et la puissance du
réseau ce qui garantie la sécurité et la continuité de service. Autres attraits
la simplicité de gestion et d’installation en temps quasi immédiat. Un
véritable atout pour les objets
communicants gérés à distance.
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