mercredi 14 septembre 2022

L’inflation n’épargne pas les restaurants où les prix ont augmenté



De nombreux restaurateurs rencontrent de grosses difficultés dues à l’inflation, pendant une période estivale marquée par la reprise du secteur touristique. Le coût des matières premières ayant beaucoup augmenté, certains établissements sont obligés de revoir leur carte ou à procéder à des augmentations.

L’inflation n’épargne finalement rien ni personne, les prix des denrées alimentaires ont augmenté mais elle n’a pas épargné non plus le coût des matières premières pour les restaurateurs. Après deux années de crise sanitaire et en cette saison d’été, beaucoup d’enseignes doivent faire un choix cornélien entre revoir leurs prix à la hausse et réduire leur marge, mais aussi souhaiter un surplus de clients pour survivre.

Un sondage de l’Union des métiers et de l’industrie de l’Hôtellerie (UMLH) révèle que 61% des restaurateurs auraient préféré de répercuter en partie la hausse des prix sur leur carte et Olivia Grégoire ministre déléguée en charge des PME d’ajouter « les français comprennent que si le restaurateur achète les produits qu’il prépare plus cher, alors le prix du plat augmente lui aussi pour le client ».

Jean François Tastet a décidé à titre d’exemple de se passer du magret de canard et du foie gras dans ses 13 établissements. Autour du bassin d’Arcachon. L’entrecôte de 300 grammes même si elle est maintenue a vu son prix passer de 24 à 29 euros. Le restaurateur trouve que même si les tarifs sont élevés, ils sont également acceptables, tout en comptant sur la compréhension d’une clientèle pour la plupart touristique

Le nombre pour compenser le manque à gagner

Le constat évident c’est que, hors de cette zone, cette hausse des prix a négativement impacté en réduisant le nombre de clients. Pour le propriétaire de la brasserie les Bains à Trouville (Calvados), c’est un nombre impressionnant de clients qui lui a permis de maintenir ses pizzas à des prix équivalents. Ce restaurant comme tant d’autres sont mis par l’inflation en tension financière. Il se susurre pour autant que la rentrée pourrait s’avérer assez compliquée pour un certain nombre d’établissements.