La publication du compte rendu de la réunion de juillet de la réserve fédérale des Etats-Unis et les incertitudes sur l’évolution de la situation sanitaire ont eu un effet sur les marchés financiers. En effet, ce compte rendu de la Fed annonce un resserrement de la politique monétaire aux Etats-Unis dans les prochains mois.
Cette situation a eu comme conséquence une aversion au risque des investisseurs et une volonté de sécuriser leurs patrimoines. Avec -1,54%, le Stoxx 600 a connu sa plus forte baisse depuis un mois. Le CAC 40 a perdu 2,43% à 6.605,89 points ainsi que le DAX allemand de 1,25%.
Chute abyssale des valeurs du luxe
Le CAC 40 a été plombé par les chutes de cours accusées par les géants tricolores du luxe. En effet, après l’annonce d’une politique de redistribution des richesses par Pékin, cela pourrait signifier plus d’impôts pour les riches.
Il faut noter que la Chine c’est respectivement 35% et 28% des ventes de produits de luxe en 2019 et 2020 malgré la pandémie de covid-19 ;
LVMH, Kéring et Hermès ont accusé des pertes entre 3,75 et
8,11% ramenant les pertes depuis le début de la semaine 012% pour LVMH, près de
9% pour Hermès et à plus de 16% pour Kéring.
Néanmoins ces pertes n’ont pas un fort impact sur le progrès
enregistré par le secteur depuis le début de l’année. Sur cette période, LVMH
enregistre toujours un progrès proche de 21%, près de 40% pour Hermès et
d’environ 11% pour Kéring.
Autres secteurs ayant été touchés par la baisse de cours
Après le luxe, d’autres compartiments ont accusé de lourdes
chutes en valeur. Les compartiments cycliques des matières premières et de
l’énergie ont enregistré des baisses respectives de 4,87% et 3,1%.
L’indice Stoxx de l’automobile abandonne 2,61% avec
notamment la perte de 2,56% par le constructeur allemand Volkswagen qui avait
prévenu qu’il une possibilité de réduction de la production due au phénomène de
semi-conducteurs.
De nombreuses variations notées par rapport au change. Avec un recul de 0,1%, l’euro se retrouve à 1,17 dollars. Ceci est dû à une évolution de l’indice dollar de 0,23%, un plus haut depuis fin Mars grâce en partie à la réunion de la Fed.
Les dollars néo-zélandais et australien s’en retrouvent
dépréciés d’environ 0,9% ainsi que les devises exposées aux fluctuations
internationales comme celle de la Chine