Lumière sur Steve Ballmer, lieutenant tonitruant de Bill Gates

Steve Ballmer est à la tête de Microsoft depuis 2000 après le retrait de son fondateur, Bill Gates.

Wolfgang Schreiber, PDG de Bugatti, et la persistance du luxe automobile français

Bugatti reste une référence dans le monde de l'automobile. Auréolée par plus de 10 000 victoires en course, un record jamais égalé, cette firme tricolore basée à Molsheim, en Alsace, incarne aujourd'hui encore cet esprit de sportivité et de faste hérités de son flamboyant passé.

L'efficacité énergétique selon Gilles Schnepp, PDG de Legrand

Legrand est un acteur important dans la domotique et les équipements électriques des bâtiments.

Yahoo! et la croissance externe à marche forcée

Pour la première fois depuis deux ans, l’entreprise californienne devance son grand rival Google.

Alain Pons et les ambitions de Deloitte

L’arrivée d’Alain Pons à la présidence de la direction générale de Deloitte France en juin 2010 a changé les perspectives du très réputé cabinet d’audit.

lundi 22 juillet 2019

Altarea devient un partenaire de choix de Woodeum



Dans le paysage de l’immobilier, le groupe Alterea est très bien connu pour détenir une importante part du marché. Dans ses objectifs d’expansion, le groupe acquiert le promoteur du bois Woodeum en y apportant 50 millions d’euros. Avec cette acquisition, les deux groupes pourront travailler ensemble pour livrer une moyenne de 3000 logements bas-carbone annuellement sur les 5 prochaines années.

Une nouvelle dynamique pour le groupe Woodeum Résidentiel

Le chiffre d’affaires de la nouvelle entreprise créée par les deux groupes s’élève à 100 millions d’euros, avec un apport de 50% des deux côtés. A travers cette nouvelle capacité financière, Woodeum Résidentiel tend à optimiser ses productions. L’année prochaine, il livrera près de 1600 logements et planifie en livrer entre 2500 et 3000 sur les 5 prochaines années. Le co-fondateur de Woodeum rappelle que ce n’est pas une acquisition, mais un partenariat qui va pousser le groupe à investir dans d’autres projets et à se développer. De plus, la nouvelle dynamique du gouvernement qui tend à établir une réglementation sur les constructions, et surtout sur le plan environnemental. La collaboration entre ces deux groupes est donc une opportunité qui leur permet d’apprendre les méthodes des uns et des autres afin de pénétrer rapidement ce marché.

Des changements dans le fonctionnement de la nouvelle entreprise

Si cette opération ne modifie pas réellement le fonctionnement des équipes de management de Woodeum, quelques changements ont dû être faits pour optimiser son fonctionnement. Pour cela, quelques noms ont été changés et aussi des titres de postes aussi. Le siège social de l’entreprise change de nom et devient WO2 Holding et la filiale qui est chargée de l’immobilier garde son nom WO2. De plus, Woodeum Résidentiel qui s’occupait de la filière logement devient tout simplement Woodeum. Philippe Zivkovic gère alors trois portefeuilles différents. Il est co-fondateur de WO2 Holding, le président du conseil de surveillance et aussi le président de la filiale immobilière.

Woodeum a signé son premier nouveau contrat

Pour ses nouvelles fonctions, la nouvelle entreprise créée par les deux groupes commence par gérer le fonds Icawood avec 750 millions d’euros en fonds propres. En effet,  le fonds Icawood a été mis en place par deux structures différentes qui sont : la succursale de la filière immobilière de la CDPQ : Caisse de Dépôt et de Placement du Québec ; et aussi du fonds d’investissement Imacap. Les objectifs poursuivis par ces fonds sont énormes. Il s’agira d’arriver à générer au moins 1,6 milliard d’euros, une somme qui servira à la construction de plusieurs bureaux en bois lamellé-croisé dans le Grand Paris. Déjà, près d’une moyenne de 1,2 millions de mètre carrés de bureaux sont créés dans l’île de France chaque année. Ce fonds permettra de son côté de créer entre 200 et 300 milles mètres carrés de bureaux en bois lamellé-croisé sur les neuf prochaines années dans la ville parisienne. Un projet très ambitieux, et voilà pourquoi cette coopération est nécessaire pour arriver à faire ces réalisations. 


Le constructeur automobile français DS, de nouveau en Chine ?



Les jours mauvais semblent commencer par s’estomper pour la marque automobile française en Asie. En effet, depuis quelques années, ses ventes ont considérablement chutées en Chine, mais il semblerait que les choses aient commencé par prendre un nouvel élan à pas d’escargot. Si le groupe PSA a essuyé une régression générale de 13%, c’est la marque DS qui, de son côté a réussi à faire une croissance de 15% grâce à non nouveau bébé, la DS3 Crossback

Un optimisme renaît auprès de la marque

Pour la première figure de la marque de voiture premium française, la nouvelle gamme e voitures lancée a connu un véritable succès. Sur les 6 mois précédents, elle occupe plus de 84% de toutes les ventes. Si le modèle DS3 est celui qui avait fait le succès de la marque ces dernières années, il n’en est plus le cas aujourd’hui. Yves Bonnefont, le président du groupe n’est pas optimiste pour un renouvellement de ce modèle qui semble être dépassé. Pour succéder à la DS3 Crossback qui est sortie en juin dernier, c’est une SUV qui est en préparation dans les usines. Elle sera lancée et commercialisée l’année prochaine. Il y a quelques mois, la DS7 Crossback avait permis de relancer les ventes de la marque. Mais maintenant, la focalisation est donnée à la DS3 Crossback. Tout de même, il faut noter que cette nouvelle stratégie de pénétration de marché a permis au groupe d’effectuer de nombreuses ventes. Actuellement, la DS a gagné du terrain dans plusieurs pays européens tels que le Danemark, la Belgique et les Pays-Bas. Même en Amérique du Nord, plus précisément en Argentine, le groupe a percé le marché. Une croissance de plus de 143% a été enregistrée sur ce premier semestre sur la vente de la gamme DS.

En Chine, les choses vont mal

Si le groupe réussit à s’imposer sur le marché européen et celui de l’Amérique du nord, il n’en est pas ainsi pour la Chine. Les chiffres réalisés dans ce dernier ne sont pas très encourageants. Sur le marché chinois, près d’une trentaine de millions y sont vendus chaque année et la marque n’a pu livrer que 1800 voitures dans le pays du soleil couchant.  Pour le président du groupe, il n’est pas question d’abandonner, il faudra redoubler d’efforts pour mieux se positionner sur ce marché automobile, qui est le premier dans le monde. Pour Yves Bonnefont, le problème que rencontre le groupe sur ce marché, n’est pas la production, mais surtout une question de communication qui permettra de définir des stratégies de pénétration. Pour lui, il faudra trouver le moyen de faire pénétrer les véhicules DS et de maximiser sur son réseau en Chine. De plus, la DS évolue vers la production de voitures électriques dont la DS3 Crossback hybride et la E-Tense qui sera complètement électrique. D’autres modèles aussi seront mis sur le marché. Avec ces nouveaux produits, le patron de la marque française espère faire un bond sur le marché chinois qui devient de plus en plus électrique.






jeudi 4 juillet 2019

La guerre entre Casino et ses créanciers




Le groupe Casino a annoncé qu’il allait réorganiser ses activités au niveau de l’Amérique Latine. Le climat qui règne entre le propriétaire du groupe, Jean Charles Naouri et ses créanciers n’est pas du tout agréable. Le groupe Casino est actuellement à 6 milliards d’euros de dettes dont 2,9 milliards d’euros sous lesquels croule sa société Rallye.



A la recherche d’un sauveur



Pour sauver Casino, Jean Charles Naouri est actuellement à la recherche d’un chevalier blanc qui va faire le rachat d’une partie de la dette. Cependant, cette opération semble impossible vu que les banques vont vendre leurs dettes à perte. Un des amis de Jean Charles Naouri affirme que ce dernier a échoué dans la sauvegarde de son empire, raison pour laquelle il a rendu les armes. Après une résistance de plusieurs années aux attaques qui profitaient de la faiblesse de Casino, la décision de se rendre fut très dure pour le propriétaire du groupe. 



Une sous-estimation des hedge funds



Un des proches de Jean Charles Naouri affirme que celui-ci a sous-estimé les activistes et qu’il n’imaginait pas qu’ils pouvaient avoir un tel impact. L’été dernier, alors que les activistes avaient fait un pari sur la chute des actions Casino et de sa société Rallye, Jean Charles Naouri avait réussi à obtenir un prêt de 500 millions d’euros auprès du Crédit Agricole, de BNP Paribas, d’HSBC, de Natixis et du crédit mutuel. Ce soutien des banques dont il disposait lui avait permis de sauver la mise mais la situation n’est plus la même. En effet, le fait que le groupe Casino fut placé sous procédure de sauvegarde n’est pas sans conséquences et la relation entre Casino et ses banques est devenue tendue. De plus, Jean Charles est devenu méfiant vis-à-vis de certaines banques qui sont proches de son rival carrefour. 



31 millions d’euros de dividende pour la société personnelle de Jean Charles Naouri



Au mois d’Avril, certains investisseurs voulaient céder leurs créances afin de se débarrasser du groupe Casino. Certaines banques ne soutiennent plus le groupe et veulent mettre plus de pression sur lui. La société Rallye a versé en mai, 52 millions d’euros de dividendes dont les 31 millions reviennent à la société personnelle de Jean Charles Naouri, ce qui a généré la colère de plusieurs créanciers. Peu de temps avant, Jean Charles Naouri avait fait une demande qui lui permet de ne pas avoir à payer ses dettes sur un an. Les banques demandent un démantèlement de Casino pour qu’elles puissent être remboursées.












Nissan espère une amélioration de ses relations avec Renault




Tout récemment, le groupe Nissan a annoncé qu’il espérait pour bientôt, des améliorations au niveau de sa relation avec son partenaire français. Ce n’est que de cette manière que l’équité nécessaire pour les affaires communes des deux groupes pourrait être établie. Si la relation ne se réchauffe pas entre les deux groupes alliés, cela pourrait bien nuire à leur collaboration, qui dure depuis près de deux décennies.  C’est donc lors de la dernière assemblée réunissant les deux parties, que Nissan a mis sur table, la nécessité de tenir compte de l’équité au niveau de leur alliance. La réunion qui n’avait pas été faite depuis l’affaire de Carlos Ghosn, a permis de placer Hiroto Saikawa au conseil d’administration. Ce dernier devra jouer un rôle crucial au niveau de l’amélioration des relations entre les deux partenaires. Il faudrait rappeler que les accusations qui pesaient contre Carlos Ghosn, ont amplifié la dégradation des relations entre les deux groupes. Celui-ci n’aura donc pas pu aller au bout de sa mission de renforcement de lien entre les deux entités.

Des tensions persistantes au niveau des deux groupes

Le nouveau membre du conseil d’administration, Hiroto Saikawa, a affirmé que la priorité se situe au niveau du redressement du constructeur japonais. Une action nécessaire pour renforcer les performances de Nissan. Du coté de ce dernier, les choses se sont apaisés depuis l’arrestation de Carlos Ghosn. Des décisions ont été prises afin de mieux gérer l’administration du groupe ainsi que son contrôle au niveau interne. Aussi, les actionnaires du constructeur japonais, n’ont eu aucun mal à s’entendre, quant à la constitution de leur nouvelle équipe. De son côté, le constructeur français voudrait plus de poids dans les nominations et les audits de Nissan. C’est après mûre réflexion, qu’Hiroto Saikawa, finira par répondre favorablement à cette requête. Le président et le directeur général de Nissan ont donc désormais deux postes au sein du comité au niveau de Nissan. Toutefois, cela ne suffira pas à apaiser les tensions au niveau des deux groupes. La preuve, des conflits d’intérêts sont encore présents au niveau de l’alliance. C’est le cas de l’actionnaire de Nissan, qui accuse Senard de ne pas tenir compte des intérêts du groupe japonais.

Vers une fusion entre Nissan et Renault ?

Pour le moment, Hiroto Saikawa se veut déterminé à résoudre les conflits avec leur partenaire français. Ce  qui leur permettrait de trouver des options plus intéressantes pour faire prospérer l’alliance. Suite à la succession des différends dont les deux groupes ont été victimes, les nouveaux dirigeants doivent avoir pour mission d’ouvrir une nouvelle page au niveau de l’alliance. A l’heure actuelle, les deux constructeurs partenaires ont tellement de différends internes à résoudre, qu’ils passent à côté de l’essentiel. Pourtant, l’alliance devrait se tourner vers des objectifs tels que décupler leur performance. Toutefois, la solution pour la résolution de ces conflits se trouve dans un meilleur management au sein de l’alliance. Ce qui permettrait de donner une nouvelle vision à l’alliance des deux groupes. En cas de réchauffement des relations entre les deux groupes, l’alliance pourrait évoluer vers une fusion.