La plupart des agriculteurs bio de la France souffre d’un
considérable retard de paiement de la part de l’Etat. Ainsi ces paysans ont
pris la décision de se battre corps et âme pour bénéficier de subventions.
Ainsi les droits de ces agriculteurs bios vont être défendus par Benoit Biteau
qui est également un paysan. Selon ce dernier, le modèle agricole bio est en
train de sombrer.
Une situation critique
Le retard de paiement est ainsi déploré par le conseil
régional de la nouvelle Aquitaine également appelé PRG (Parti Radical Gauche).
IL est ainsi dit qu’une grande partie des aides de 2015 et 2016 et la totalité
des subventions de l’année 2017 sont dues à ces agriculteurs bios et ne leur
sont toujours pas payés. Les paysans quant à eux se disent avoir la conscience
tranquille de leur côté car ils ont respecté leurs engagements et pris soin de
terres tout en cultivant comme il le faut. Ceci est jugé comme étant un
scandale, d’autant plus que ce qui aggrave la situation c’est le fait que les
paysans qui cultivent avec des pesticides ont reçu la totalité de leurs aides.
Les paysans bio se retrouvent ainsi perdus entre un gouvernement faisant les
éloges de l’agriculture biologique d’un côté et qui de l’autre participe
massivement à leur destruction. Cela est considéré par les paysans comme du
sabotage visant à freiner le développement de l’agriculture biologique.
27 000 agriculteurs victimes
Le probléme des aides et subventions est quelque chose qui
date, cependant tel n’est pas le cas pour le retard des paiements selon
Guillaume Riou, un concerné par le probléme. On constate de nombreux retards au
niveau des aides de la PAC (Politique Agricole Commune) depuis 2015. Ce retard
est dû selon l’agence de services et paiements à un probléme technologique lié
à la croissance de l’agriculture biologique. Guillaume Riou déclare ainsi que
l’agriculture biologique est la plus négligée en matière de délais de paiement.
Ainsi près de 27.000 paysans biologiques sont victimes des retards de paiement.
Il affirme également que le SOS lancé par les agriculteurs bio semble être
entendu. Guillaume déclare que les choses sont en train d’évoluer mais il
serait mieux que les choses s’accélèrent. Quant à Benoit Bineau, il est en
train de préparer d’autres actions qui seront mises en place d’ici la fin du
mois et qui pourront pousser la PAC et l’Etat à réagir dans les meilleurs
délais.