C’est en juin 2016 que le referendum organisé par le
premier ministre britannique d’alors David Cameron a entraîné un départ du
Royaume-Uni de l’Union européenne. Cette décision soutenue par 51,9% de la
population suite au référendum a causé de nombreux dégâts, tant sur le plan
politique, économique, social et autres. Selon, une étude récente, les
retombées de ce divorce sont loin d’être finies, la France serait vraiment
touchée.
La France, un partenaire de choix qui bat de l’aile
Selon les chiffres, l’hexagone serait un partenaire
privilégié de son voisin depuis de longues années. Il serait le cinquième pays
en termes de partenariat du royaume et son huitième fournisseur. La France y
exporterait à elle seule, plus de 38 milliards d’euros en biens et services.
Depuis la prononciation du divorce, l’économie du royaume semble aller au
ralenti, les pays voisins semblent avoir des difficultés à y continuer leurs
opérations. Plusieurs scénari sont à envisager en cas de rupture sévère,
c’est-à-dire, un départ du royaume de l’UE sans accords et un départ avec
accords. Selon une étude réalisée par les cabinets Clifford Chance et Olivier
Wyman, les secteurs les plus touchés au niveau de l’hexagone sont les domaines
de l’agroalimentaire, les biens de consommation et l’industrie automobile. Face
aux différentes barrières douanières qui existent actuellement, il est
maintenant plus que difficile de faire rentrer les produits sur le territoire
anglais. Les nouveaux accords qui seront signés permettront de faire un point
sur la situation.
Les entreprises françaises payent le lourd tribut du divorce
Selon l’étude réalisée par ces deux cabinets, les PME
françaises qui vivaient des exportations en Grande Bretagne devraient connaître
très tôt leur déclin. Après l’Allemagne et la Hollande, les entreprises
françaises seront les plus touchées si jamais la séparation est très dure,
c’est-à-dire, sans accords. Après des recherches faites auprès de nombreuses
entreprises et figures politiques, il en ressort que le secteur agroalimentaire
serait le plus touché avec un coût total de 900 millions par an, incluant les
boissons, les produits laitiers, les céréales… Les biens de consommation et
l’industrie automobile coûteraient un peu plus de 500 millions par an, sans
compter les autres secteurs comme les biens industriels, l’aérospatial et
l’industrie chimique qui pèseront lourd dans la balance. Tous ces coûts
représentent un total de 4 milliards par an que subiront les entreprises
françaises annuellement en cas du hard brexit. Un appel est lancé au
gouvernement français qui devrait déjà prendre des mesures afin de sauver ses
entreprises.